Project Camelot interviews Gary McKinnon - London, June 2006 VOSTFR

Né en 1966, Gary McKinnon, également surnommé « Solo », était autrefois administrateur système, avant de finir au chômage, période durant laquelle il aurait réussi le « plus grand piratage informatique militaire de tous les temps ».

En effet, entre 2001 et 2002, le natif de Glasgow a pénétré 97 ordinateurs de l’armée américaine et de la NASA.

Plus précisément, on l'accuse de s’être introduit dans les ordinateurs de la NASA, de l’armée de terre, de la Marine, de l’armée de l'air, du Ministère de la défense et du Pentagone.

D’après les États-Unis, les réparations et autres problèmes techniques que McKinnon aurait causés lors de ses intrusions, s'élèveraient jusqu’à 900 000 US dollars.

McKinnon a toujours eu l'intime conviction que les Américains détenaient une technologie antigravité extraterrestre, et assure que ses différentes actions avaient pour seul but d'établir l'existence de vaisseaux spatiaux d’origine extraterrestre.

Au départ, ses recherches se basaient uniquement sur tout ce qui était en rapport avec les ovnis, puis se sont concentrées sur une possible technologie secrète permettant l'énergie libre: « les retraités ne peuvent pas payer leurs factures de carburant, des pays sont envahis pour que des nations occidentales s’attribuent des contrats pétroliers, et pendant ce temps, des membres du gouvernement secret dissimulent des technologies concernant l’énergie libre ».
McKinnon ne possède aucun diplôme, même en informatique, qu'il considère comme un passe-temps, déclarant avoir tout appris en autodidacte.

Voilà qui ne flatte pas la sécurité informatique américaine, car en effet, McKinnon s'est dit être surpris qu'il n’y ait eu personne d'autre sur cette recherche avant lui, tellement il était facile d'y parvenir, affirmant que beaucoup de documents administratifs américains avaient des mots de passe blanc : « il n'était même pas nécessaire de pirater pour y entrer ». Voilà également la raison pour laquelle il a toujours rejeté le fait qu'on l'accuse de piratage, car selon lui, il n’y en a pas eu. Avant d'ajouter : « Je voyais les adresses IP se connecter à la machine, on pouvait trouver de quel pays elles provenaient. Je ne sais pas si elles correspondaient à des gouvernements étrangers. Cela aurait pu être Al-Qaïda, ou quelqu'un d'autre dans mon genre ».

Pour ce qui est du Pentagone et de la NSA, il dit avoir utilisé une technique appelée « exploitation des relations de confiance », qui consiste à s'introduire dans un site militaire mal protégé, et donc, d'obtenir une adresse internet militaire. De ce fait, tous les autres vous font confiance, progressant ainsi de plus en plus profondément.

Il dit être passé totalement inaperçu lorsqu'il était en train de fouiller dans les sites du gouvernement américain, sauf une nuit, ou un ingénieur-réseaux a remarqué sa souris se balader à l’écran. McKinnon s'en sortira tout de même bien, faisant croire via Wordpad qu'il était de la sécurité militaire informatique. Plus c'est gros, plus ça marche !

Il dit aussi être parti du principe de ne jamais lire les courriers personnels, « car dès que l'on commence, cela fait trop de données à analyser ».

Gary McKinnon : L'homme qui a piraté la NASA

Mais dans cette histoire, ce qui a fait couler le plus d'encre, reste les prétendues découvertes de Mckinnon.

Concernant l’énergie libre, dont il disait vouloir prouver l'existence, il affirme n'avoir absolument rien trouvé : « Gardez à l'esprit que 99 % du temps, on ne trouve rien, absolument rien. J'ai écumé le système pendant des années. […] Je pense réellement que j'ai dû aller dans des endroits beaucoup plus sensibles que je ne le croyais à l'époque. J'ai probablement manqué beaucoup de choses ».

Parmi ses affirmations, il aurait lu, en naviguant sur le site du projet révélation, qu'un expert en photographie de la NASA, Donna Hare, aurait dit que des personnes passaient leur temps à retoucher des images satellites à haute résolution pour y effacer les ovnis, dans le bâtiment 8 du centre spatial Johnson, à Houston.

Vue aérienne du centre spatiale Johnson

Vue aérienne du centre spatiale Johnson

McKinnon a donc concentré ses recherches sur les fichiers de ce bâtiment 8, également protégé par des mots de passe blancs. Il dit être tombé sur des répertoires nommés « filtrées » et « non filtrées », « à traiter » et « brutes », ainsi que de nombreuses images au format NASA, mais également dans un format de fichier qu'il n'avait encore jamais vu. Chacune des images pesait entre 200 et 300 Mo, et avec sa connexion bas débit de l'époque, cela lui aurait pris un temps fou pour télécharger une image. Il a donc réduit la résolution couleur de l'ordinateur dont il avait pris le contrôle, et a pu ouvrir une première photo.

Il a tout de même mis du temps pour accéder à ce visuel, qui s'est affiché par saccades. L’image montrait une vue au-dessus de l'hémisphère terrestre où se trouvait un grand objet en forme de cigare : « Il n'y avait aucune soudure, aucun rivet, pas d'antennes télémétriques, rien du genre. Il est évident que ça ne ressemblait à aucun satellite que j'avais vu. Je suis accro à l'espace depuis l'âge de 14 ans donc j'en ai vu des photos de satellites ».

À noter que ce fameux objet en forme de cigare avait déjà été aperçu dans le ciel bien avant les révélations de McKinnon, et même encore aujourd’hui, des gens disent l'avoir vu, ce qui donne encore plus de crédit à ces prétendues découvertes.

Gary McKinnon : L'homme qui a piraté la NASA

En s’introduisant cette fois-ci dans le système de l'US Space Command, il prétend avoir trouvé une liste nommée « agents non terrestres » complétée par des noms et des grades. Une vingtaine d’individus seraient sur cette liste. McKinnon dit ne pas penser qu'il s'agit d'aliens, mais prétend que cela constitue une preuve que l'armée américaine possède un bataillon secret dans l'espace. Il dit également y avoir vu une autre liste mentionnant des transferts de matériel de « vaisseau à vaisseau ». McKinnon émet donc l’hypothèse que les États-Unis seraient en train de créer un corps militaire spécial qui évoluerait dans l'espace en utilisant de la technologie extraterrestre acquise d'une façon ou d'une autre.

Comme vous pouvez le deviner, les recherches de McKinnon ont pris fin, en 2002, mais il ne sera réellement inculpé qu'en 2005. Condamné à 70 ans de prison, il a fait savoir qu'il allait se battre. Il passera sa peine en Grande-Bretagne, un juge ayant annulé l'extradition vers les États-Unis pour raison de santé, McKinnon étant atteint du syndrome d'Asperger.

On imagine qu'aujourd'hui le gouvernement américain a renforcé sa défense informatique, et McKinnon ne pourrait sûrement pas reproduire de nos jours, ce qu'il a fait par le passé. Les États-Unis peuvent tout de même s'estimer heureux que leurs fichiers aient été visités par un homme curieux et passionné, et n'ayant aucune volonté de nuire, cela aurait pu être quelqu’un de malintentionné. C'est ce qui a permis au gouvernement américain de mettre en place un nouveau système plus sûr et plus sécurisé de leurs réseaux informatiques.

Les révélations de Gary McKinnon sont elles véridiques ? Ou aurait-il imaginé cette histoire dans les moindres détails ?

Source : http://sagittariusresearch.over-blog.com/2016/07/gary-mckinnon-l-homme-qui-a-pirate-la-nasa.html