SÉLÉNÉ ?

Nous avons gardé le satellite "naturel" (?) de notre propre planète pour la fin de ce passage en revue rapide des hypothèses sur les origines possibles des OVNIs et des Ouraniens; c'est, en effet, le corps céleste le plus proche de nous et, si l'on peut le considérer comme un des lieux éventuels d'origine de nos visiteurs, on admet le plus souvent qu'il a pu, et qu'il peut encore, servir de relais à des explorateurs ou à des surveillants; d'autant que sa face constamment cachée constitue un lieu d'étape idéal de ce point de vue.

Si Séléné (la Lune) vous intrigue - et vous la verrez déjà tout autrement avec une simple paire de jumelles - je vous conseille vivement la lecture du Chronological Catalog of Reported Lunar Events, N.A.S.A. Technical Report R-227, traduit en français à titre privé par Jean Wachs (de Genève) et que vous pourrez vous procurer par l'intermédiaire du service de documentation du groupe français "Ouranos" : du 26 novembre 1540 (5 heures) au 19 octobre 1967 (5 heures), vous saurez tout ce que les astronomes ont observé sur la Lune, et qu'ils appellent "anomalies" faute de pouvoir les expliquer. Car il y a ces anomalies cataloguées, mais il y en a bien d'autres qui ne le sont pas et qui pourraient tout autant participer à l'élaboration de l'hypothèse lunaire.

- La Lune creuse ? Si les hommes, les terriens, n'ont jamais vu le moindre signe de vie sur la Lune, c'est peut être que cette vie nous observe mais se cache elle-même, sur la face qui nous est dissimulée par la façon très curieuse qu'a notre satellite de se déplacer autour de nous. Mais occupons-nous plutôt du côté que nous voyons. Si la vie ne se manifeste pas en surface, peut-elle exister en sous-sol ?

- Quand, téléguidé depuis Houston, le module lunaire Intrépide, de la mission Apollo XII, s'écrasa sur le sol lunaire, trois heures après que Charles Conrad et Alan Bean eurent regagné le module de commande, les sismographes installés par eux, à environ 45 miles du point d'impact, enregistrèrent le choc, puis des vibrations qui allèrent en s'amplifiant pendant quinze minutes et en diminuant pendant quinze autres minutes : au total, une bonne heure de bruit au lieu de la minute prévue par le Dr G. Latham, responsable de l'opération. Celui-ci précisa que trois détecteurs avaient indiqué ce "tremblement de Lune" par radio, comme s'il s'agissait d'un son analogue à celui d'une énorme cloche, et que ce phénomène pourrait motiver le rejet de toutes les théories et suppositions que la Science a faites jusqu'ici sur la formation et la nature de la Lune. Notre satellite serait creux (N.A.S.A., Report, 4 août 1970).

 

Car les sismographes n'ont fait que corroborer ce qu'avait fait savoir, en 1969 seulement, le décodage et l'interprétation des données fournies par Lunar Orbiter en 1964 : les anomalies gravitationnelles relevées correspondent à des "mascons" (ou concentration de masses de matière lunaire) et à des "minicons" (ou concentration négatives), C'est-à-dire à des "trous"; le plus vaste correspondrait à une énorme cavité qui pourrait avoir, selon les estimations, jusqu'à 20 kilomètres de diamètre, ou encore 100 km3.

 

Les analyses des échantillons lunaires rapportés par les diverses missions Apollo ont décidé deux astrophysiciens soviétiques, Mikhaîl Vassine et Alexandre Chtcherbakov, à poser l'hypothèse suivante dans la Komsomolskaîa Pravda ("La Vérité Jeune-Communiste", organe officiel du Parti) : "La Lune serait le produit d'êtres extraterrestres, et leur aurait servi de station spatiale il y a plus d'un milliard et demi d'années; elle est creuse, et sous sa croûte extérieure désertique existerait une civilisation très avançée. " En effet, la densité de la Terre est de 5,5 g au cm3, alors que celle de la Lune n'est que de 3,33; là encore, étant donné son volume, la Lune "doit" être creuse. Or, les échantillons lunaires se composent, entre autres, de roches métallifères à degré de fusion élevé (chrome, titane, zirconium), ce qui amena les deux savants à écrire : "Des spécialistes, dans l'obligation de produire une matière qui devrait servir à la protection d'un gigantesque satellite artificiel, choisiraient très exactement ce genre de métaux. " ( Réf, : Frankfurter Rundschau, 13-3-1970)

Reprenant cette hypothèse, le physicien Kiril Stanioukovitch a calculé que, si le sol lunaire était semblalble au sol terrestre, une météorite de 10 kilomètres de diamètre devrait pouvoir y pratiquer un énorme cratère, et un trou de 50 kilomètres de profondeur; or, selon les estimations faites sur les diamètres des cratères existants, certains météorites vingt fois plus gros n'ont pas pu pénétrer à plus de 20 kilomètres de profondeur. Ce sont là des faits.

Vous pourriez vous demander, comment peut-on éventuellement vivre dans la Lune, et notamment y respirer (de l'oxygène par exemple)? Une dépêche d'agence donne la réponse :

 

ROME (D.P.A) : Des savants ont réussi à extraire de l'oxygène gazéiforme d'une roche lunaire que la N.A.S.A. avait mise à leur disposition. D'après une information de l'agence italienne A.N.S.A., des chimistes italiens, sous la direction du Pr Giovanni De Maria, ont été les premiers à réussir une expérience de ce genre (Réf : W.A.Z., 25-7-1970)

Le commentaire de la dépêcge précise : il en résulte de nouvelles perspectives en ce qui concerne le ravitaillement en oxygène des astronautes sur la Lune, ainsi que la propulsion d'un module lors de son vol de retour depuis notre satellite. D'après les estimations des savants italiens, 20 kg de poussière lunaire pourraient théoriquement suffire à produire assez d'oxygène pour la respiration d'un astronaute pendant vingt-quatre heures.

A Washington, D.C., le 23-7-1970, les agences se faisaient l'écho de l'intérêt marqué par le Dr John Pomeroy, sous-directeur de la Division des échantillons lunaires de la N.A.S.A. : "je ne me risquerai à faire quelque commentaire que ce soit avant d'avoir été informé par le Pr De Maria. Mais, si les choses sont vraiment ainsi, si le chercheur italien a vraiment réussi à isoler de l'oxygène à l'état gazeux, alors il m'apparait qu'il s'agit là d'une réalisation très utile et fort intéressante. "

Mais comment y vivre, se nourrir et notamment boire ? Les cultures hydroponiques, que nous connaissons déjà sur Terre, permettraient de s'alimenter... Encore faudrait-il qu'il existât de l'eau sur Séléné. Or, lisez ceci :

 

-HOUSTON (Texas), 17-10-1971 (U.P.I.-D.P.A) : pour la première fois on vient d'enregistrer la présence d'eau sur la Lune. Grâce aux nombreuses données retransmises par les instruments de mesure laissées sur la Lune après les passages d'Apollo XII et XIV, les scientifiques de l'université de Rice on peut déterminer que le 7 mars 1971 une vapeur d'eau s'est élevée, pendant 14 heures, d'un geyser lunaire situé dans l'angle est de la mer des tempêtes. Les savants déduisent de cette découverte qu'il doit exister des poches d'eau sous la surface lunaire, à peu près identiques à nos nappes de pétrole terrestres. De l'avis des scientifiques de Houston, cette découverte favoriserait les plans d'installation d'une base lunaire. Car le geyser pourrait peut-être fournir eau, énergie et chaleur, (Réf : " Wiesbaden Tagblatt ", 18-10-1971 ; U-N, n° 183, p. 2.)

Quand à la nourriture, par culture hydroponique par exemple, un détail nous orientera vers sa possibilité d'obtention : c'est Wernher von Braun lui-même qui a fait savoir que les roches lunaires, rapportées par les cosmonautes et convenablement broyées, se comportaient comme "un engrais miracle"; aux Etats-Unis, dans des cultures d'essai (avec échantillons témoins pour comparaison) elles ont fait augmenter de 50% le rendement de semis d'épinards, de poireaux, de radis.

Une confirmation nous vient d'Union soviétique : le biologiste Serguei Kourine, membre de l'Académie des sciences de l'U.R.S.S., a rédigé un rapport d'après lequel un ensemble broyé de " pierres de Lune " (météorites) découverte en Sibérie s'était comporté de façon semblable.

Par ailleurs, il existe actuellement des milliers de photographies de la surface de la Lune; quelques-unes seulement sont publiées. Que cachent les autres ? Il y a, par exemple, les dômes lunaires, objets hémisphériques de couleur blanc éclatant; on a constaté leur présence dès 1930, Sky and Telescope, publié par l'observatoire de Harvard (U.S.A), précise (janvier 1958) que leur nombre allait en augmentant. Certains disparaissent, d'autres reviennent, d'autres encore se déplacent. Leur diamètre moyen est d'environ 250 metres.

Il y a encore les fameux obélisques, photographiés par Lunar Orbiter II d'une altitude de 49 kilomètres, dans la mer de Tranquilité; il y a aussi les alignements de pierres photographiés, eux, par Luna IX. Les Drs A. Bruenko et S. Ivanov les ont étudiés : les tailles sont identiques, les espacements sont réguliers; leur travaux ont même été publiés dans la revue américaine Argosy ( août 1970 - numéro épuisé!) d'après leur rapport paru dans Teknica Molodiedji (mai 1969). Ivan T. Sanderson, chroniqueur scientifique d'Argosy, relève des largeurs de base de 15 mètres pour ces obélisques, des hauteurs de 12 à 22 mètres, avec possibilité d'une quarantaine de mètres. " Le Dr Alexandre Abramov a réalisé une analyse de ces "obélisques"; il a calculé les angles tels qu'ils se présentaient et a remarqué qu'ils formaient, en plan-surface, un "triangle égyptien", disposition géométrique rigoureuse connue sous le nom d'abaque dans l'ancienne Egypte. Abramov a constaté " que la distribution de ces objets à la surface de la Lune était semblalble à celle des pyramides de Guiseh, aux environs du Caire, construites par Chéops, Chéphren et Mikérinos. " (UFO-Nachrichten, n° 171, p. 3).

Il y a tous les reliefs "érodés"! de forme géométrique, dont il est difficile de prétendre que l'origine puisse être "naturelle"; notamment le relief parfaitement rectangulaire que l'on aperçoit auprès des obélisques de la mer de Tranquillité.

Il y a enfin toutes les anomalies et manifestations curieuses, notamment lumineuses et de formes géométrique, qui ont été signalées dans le catalogue américain cité précédemment.

Quel choc a dû subir Armstrong, de la mission Apollo XI, lorsqu'il retransmit à Houston qui le questionnait : " ... Ces choses sont énormes !... Oh Dieu !... chose à ne pas croire. Je vous dis que, là, il y a d'autres nefs spatiales; elles sont alignées de l'autre coté du bord du cratère ; elles sont sur la Lune et nous regardent..." Mais tout s'arrête là. Les radios amateurs américains n'en ont pas capté plus, et la N.A.S.A. a même supprimé le texte de cette transmission dans tous ses comptes rendus.

On peut signaler aussi le "choc" reçu par Collins lorsqu'il était seul en orbite d'attente autour de la Lune et qu'il observait des traces que ni lui ni la N.A.S.A. n'ont encore précisées; les psychiatres de Houston n'en ont pas moins jugé qu'il était prudent de ne plus le renvoyer dans l'espace : Collins a été nommé conseiller spatial auprès de la présidence des Etats-Unis.

Quand Scott et Irwin se trouvaient sur la Lune, au cours de la mission Apollo XV, c'est Worden qui reçut un choc : il entendit (et enregistra sur bande magnétique) un long sifflement, puis une modulation, enfin une vingtaine de mots... en une langue inconnue, constituant une phrase répétée plusieurs fois, et qui avait coupé toute communication avec Houston. La transmission de ce message, par Worden à la Terre, se fit alors hors circuit du public; seule une fuite fit connaître la nouvelle car, dans les comptes rendus, ce détail était passé inaperçu. Mais d'où venait donc le message, à qui était-il destiné ? Très rare sont les journeaux qui ont signalé l'incident.

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