DOCUMENT: *JS88.

 

TITRE: PLAN D'INTERVENTION POUR SAUVER LA TERRE

 

KEYWORD: *INTERVENTION

 

COMMENTAIRES : Manque les notes 3,4 et 5. Ce document n'est pas numéroté à la Darnaude.

 

RECUE PAR Javier Serra LE 30-1-1988

 

UMMOAELEWE

 

Langue : Espagnol

 

Nombre de copies : 2

 

Reçue le 30-1-1988

 

Chers hommes de OYAAGAA ( Terre ) : Nous sommes un groupe expéditionnaire d'explorateurs provenant d'un astre froid dont le nom exprimé phonétiquement peut se verbaliser ainsi en espagnol : UMMO.

 

Nous vivons de manière transitoire sur votre monde, mélés à vous puisque notre morphologie anatomique est semblable à celle que vous possédez.

 

Nous savons combien il est difficile d'accepter cette affirmation de notre part. L'attitude la plus prudente pour vous est de ne pas accepter notre identité si nous ne vous apportons pas de preuves suffisantes.

 

Nous vous exhortons à ce que vous agissiez toujours ainsi. Que jamais vous n'avalisiez une affirmation ou une hypothèse quelconque qui ne soit pas associée à un modèle mathématique de comportement suffisamment prédictif ou qui ne puisse être constatée avec une véritable rigueur. Ne comptez pas uniquement sur les méthodes dialectiques inductives ou déductives. Ce que vous appelez, en espagnol, "sens commun" ne doit pas être considéré comme un étalon pour la formulation scientifique. Ce "sens commun" s'obtient par voie intuitive; l'intuition, bien qu'elle reste quelquefois pour vous très précieuse pour résoudre un problème ou créer des modèle et des idées, structurer des résequx et des systèmes et même engendrer des créations artistiques, est aussi la source de graves erreurs.

 

Le "sens commun" et l'intuition sont sources de graves erreurs. Ces formes de processus mental vous dictent des notions phénoménologiques que vous même avez découvert être fausses. Ainsi les sophismes acceptés par le populaire, tels une boule d'acier tombe plus rapidement qu'une boule de coton, que le temps s'écoule à la même vitesse pour un voyageur que pour son frère qui par rapport à lui reste immobile, ou que la vapeur qu'une YIEE (femme) voit sortir d'un récipient d'eau bouillante est de la vapeur d'eau (la vapeur est invisible. Ce qui se perçoit visuellement ce sont les fines gouttes sphériques d'eau liquide).

 

L'échec de beaucoup d'écoles de pensée de la Terre consista à accepter comme des vérités des concepts qui provenaient du "sens commun", de l'intuition, du témoignage humain, de la révélation hypothétique d'êtres inspirés ou de la perception sensorielle.

 

De plus, vous pouvez nous interroger sur les raisons pour lesquelles nous ne garantissons pas notre identité par des preuves consistantes.

 

En d'autres occasions nous avons insisté sur la famille de raisons qui nous empêchent de la faire. Observez que nos rapport sont toujours didactiques. Quand nous parlons d'IBOOZO UU ou du MultiCosmos nous ne vous offrons jamais un modèle mathématique de celui-ci, ni le moyen d'utiliser ou de mesurer les paramètres qui permettraient de la confirmer.

 

Evaluons les mobiles de notre obstention.

 

Notre loi morale (UAA) nous empêche en effet d'interférer dans le processus évolutif de la culture d'une humanité galactique. Si nous le faisions, ceci engendrerait un désordre considérable dans votre réseau social. Un ensemble de connaissances ne peut être assimilé brutalement. Le processus d'assimilation de certaines informations doit s'opérer son un laps de temps important. Par ailleurs, si nous vous apportions un modèle théorique avancé concernant la nature de la masse, de l'information et de l'énergie, ceux-ci seraient aussitôt utilisés à des fins non éthiques. Ainsi, à partir d'une technologie qui vous permettrait de résoudre le problème du cancer, en accédant à des séquences de l'ADN et en les modifiant, vous pourriez créer des armes biotechnologiques qui provoqueraient beaucoup plus de morts et de souffrances que la maladie elle-même.

 

Par ailleurs, il est pratiquement impossible de vous fournir un fragment de connaissance avancée, par exemple sur la cristallographie, sans fournir du même coup un équipement mathématique avancé et un nouveau paradigme. Si nous souhaitions vous apporter une technologie correspondant au niveau qui est le nôtre, nous devrions en même temps vous apporter tout le corpus de nos connaissances.

 

Imaginez que vous vouliez apporter à un alchimiste du Moyen-âge le concept de la supraconduction. Comment pourriez-vous mener à bien ce projet sans lui enseigner au préalable le calcul différentiel et intégral, la mécanique quantique, les lois de Maxwell, la nature du courant électrique et la thermodynamiques. En parallèle il vous faudrait l'initier à la cryogénie, à l'électrotechnique, en plus d'idées clires sur la chimie, la cristallographie .... Et qui à cette époque aurait construit les composants du laboratoire sans une infrastructure industrielle, et avec celle-ci un système d'ordre politico-économique qui serait indispensable à ce stade de l'humanité médiévale? Combien de temps aurait il fallu pour former un ingénieur à cette époque? De plus comment aurait il été possible sa formation dans un environnement social où une quelconque idée ou phénomène qui s'écarterait des conceptions de pensée théologique de l'époque était considéré comme diabolique ?

 

Ceux de vos frères qui nous demandent un quelconque apport scientifique ne se rendent pas compte des conséquences que ceci entraînerait si nous nous avisions de répondre à leur demande. Seul un transfert lent et progressif de connaissances serait envisageable pour que celles-ci puissent être assimilées et c'est précisément ce que nous sommes en train de faire à travers nos rapports.

 

Nous ne souhaitons pas vous convaincre que nous venons de Ummo. Au contraire notre anonymat est nécessaire pour que nous puissions mener à bien notre mission : l'étude de l'évolution turbulente de votre culture, de vos institutions, de vos tensions géopolitiques, sans que votre réseau social en soit affecté. Une intervention ouverte de notre part, amplifiée par les media, les scientifiques et les hommes d'état, altérerait profondément ce que nous sommes précisément en train d'analyser.

 

Il est nécessaire, parvenus à ce point, de vous révéler que nous sommes obligés de procéder à des interventions importantes.

 

Lisez avec attention ce qui va suivre.

 

Hommes de la Terre, notre éthique nous empêche de violer le principe de non-intervention dans le libre-cours évolutif du réseau social d'un astre froid habité par des cerveaux intelligents et humains. Nous venons d'une entité planétaire située à environ 14 années lumière de la Terre et notre groupe explorateur réside parmi vous depuis le 29 Mars 1950 (date de la Terre) mélé à la population de différents pays. En cette occasion mémorable, notre point topologique d'attérissage se situa dans les environs d'un petit centre urbain du Midi de la France.

 

Il nous fût possible d'étudier vos language, vos rôles et vos moeurs, et dotés comme nous le sommes d'une anatomie corporelle de traits morphologiques semblables à ceux de l'espèce "Homo-sapiens sapiens" de la Terre, nous pouvons nous débrouiller sur la Terre sans avoir besoin de nous identifier.

 

Nous ne sommes pas venus pour perturber le cours de votre évolution et nos intentions ne sont pas agressives. Nous avons été impressionnés par l'immensité de la culture de la Terre, la richesse de vos coutumes et votre prodigieuse avance dans le domaine artistique, le seul dans lequel vous nous dépassiez de plusieurs niveaux. Par contre notre niveau de connaissances de la structure physico-biologique non seulement de l'univers perceptible mais encore du système global cosmologique auquel les astrophysiciens et les cosmologistes de la Terre n'ont pas encore accès est beaucoup plus élévé.

 

Notre astre froid comporte un continent unique et notre réseau social n'est pas, comme chez vous, fragmenté en une multitude d'ethnies. Nous possédons un gouvernement centralisé, régi par les oemii ( humains ) sélectionnés en fonction de leur développement neuro-cortical. Ils sont assistés pour leurs décisions par un réseau étendu de traitement des informations, conçu pour engendrer des décisions intelligentes, planifier le réseau complexe de relations économiques et sociales. Ce réseau fournit des directives dans des domaines très divers concernant la recherche scientifique, l'enseignement, la conduite morale des individus.

 

Notre étude de la Terre s'étend à ces caractéristiques géologiques, météorologiques, à sa biosphère et écosystèmes correspondants et en outre à l'analyse des caractéristiques du système planétaire de l'étoile à laquelle vous êtes liés.

 

Nous avons prélevé sur votre planète et nous avons emmené sur Ummo des documents inédits d'une grande valeur archéologique ainsi que différents objets : petit mobilier, outils, pièces de machines et composants de systèmes techniques. Ceux-ci ont été dupliqués grâce à notre technique iboouaxoo onnee, qui permet d'analyser la structure d'un objet molécule par molécule et de créer son double avec précision. Les originaux ont été renvoyés sur la Terre, mais nous conservons un grand nombre d'objets découverts par nous, d'un énorme intérêt historique et que nous vous restituerons en temps voulu.

 

Nous n'avons emmené sur Ummo aucun humain de la terre. Pour des raisons d'incompatibillité biologique toute interfécondations est impossible entre nous et vous.

 

Quelques uns de vos frères, avec qui nous sommes en contact téléphonique, nous ont maintes fois demandé d'intervenir sur votre société disloquée, où règne une grande souffrance morale et physique. Nous pourrions évidemment intervenir pour vous communiquer des formules quasi-magique pour combattre des maladies aussi graves que les altérations atypiques des tissus, les graves cardiopathies et les attaques virales de votre système immunologique ( sida ). Nous pourrions vous communiquer des recettes pour produire économiquement de l'énergie, de manière non-polluante ainsi que des protéines et des lipides alimentaires, de matière massive. Nous pourrions vous indiquer un système pratique de gouvernement conduisant à un respect des droits fondamentaux des humains et à une justice sociale. Ceci pourrait restructurer votre humanité qui deviendrait alors un eden.

 

Vous pouvez être tentés de voir en nous des anges rédempteurs ou de nouveaux messies capables de vous libérer de la faim, de la misère, de l'oppression, de l'injustice et de la méchanceté de vos congénères. Aussi notre inhibition volontaire, notre refus d'intervenir, doivent vous sembler paradoxaux, égoïstes, d'autant plus que nous devons admettre en toute honnêteté que nous possédons de telles formules, que nous pourrions vous céder.

 

Notre biotechnique et notre contrôle génétique nous a permis depuis longtemps de vaincre n'importe quel agent infectieux viral ou monocellulaire pathogène.

 

Nous pouvons produire de l'énergie aisément en confinant de l'anti-matière, en suspension antigravitationnelle à l'intérieur d'une enceinte sous vide. Nous libérons progressivement celle-ci en la faisant réagir avec une quantité équivalente de matière ordinaire. L'énergie résultante est alors canalisée dans des processus de fusion. Avec une telle source d'énergie nous pouvons opérer des transmutations d'éléments chimiques sans aucun problème. Ainsi nous pouvons produire non seulement des protéines mais n'importe quelle substance ( fer, titane, césium, pentane, hémoglobine, dérivés complexes du germanium et du silicium ), à partir de matières premières aussi simple que l'eau, l'oxygène, ou le sable. Notre système iboouaxoo onnee nous permet de reproduire n'importe quel objet. Il nous suffit simplement de disposer de l'original. Ceci est la base de notre système de production. Ses coûts sociaux sont minimes et l'énorme capacité de production rend les produits accessibles à tous nos frères de Ummo. Nous avons surmonté depuis longtemps le problème de la faible offre de biens qui sur OYAGA (la Terre) provoque de brutaux déséquilibre distributifs à cause de la pénurie et de l'enchérissement subséquent de ceux-ci.

 

Notre organisation sociale monolithique n'est pas affectée, comme sur la terre, par une fragmentation en nationalités et par une diversité culturelle et linguistique. Le mode de gestion de notre réseau social empêche toute tentation et toute dérive totalitaire.

 

Un tel modèle peut vous sembler idyllique et vous pouvez trouver décevant que nous nous refusions à transformer la Terre de cette façon, mais nous vous invitons à réfléchir sur cette illusion. Si le cerveau de l'homme terrestre était semblable au nôtre une telle transplantation serait possible, avec toute la progressivité voulue (que celle-ci soit opportune est autre

 

chose). Au cas où les encéphales seraient identiques un tel transfert d'information serait inutile. En effet l'intelligence collective et la disposition harmonique des cerveaux vous permettrait d'arriver à un tel résultat par vous-mêmes et en un temps équivalent.

 

Mais l'erreur intrinsèque d'un tel raisonnement apparaît dans toute sa clarté si vous considérez qu'à un stade donné d'évolution cérébrale il est impossible d'assimiler des schémas et des règles d'un comportement supérieur sans compromettre gravement la stabilité du réseau social planétaire.

 

La terrible tragédie de la Terre est centrée sur la disharmonie, très étrange pour nous, que l'on observe entre les différents cerveaux que possèdent les êtres humains de votre planète.

 

Dans la quasi totalité des astres froids que nous connaissons, y compris le notre, il existe des différences neurophysiologiques à l'intérieur du même schéma cérébral qui expliquent les différences intéllectuelles et émotionnelles entre individus. Cependant la dispersion n'est pas excessive et les sujets affectés par des traits psychoneuronnaux atypiques (très en dessous ou au dessus de la myenne) sont une véritable rareté. Parmi vous, la distribution est non seulement très dispersée mais encore multimodale.

 

NEUROANATOMIE DE lOEMII DE LA TERRE

 

En résumé, nous avons enregistré sur Terre, dans le réseau nerveux, des configurations non seulement dispersées mais encore affecté de schémas de connexions internucléoganglionnaires différents. Non seulement représentées par les ethnies distinctes mais encore au sein mêmes de celles-ci.

 

Ceci n'est pas le plus grave. Le tronc nerveux aux niveaux du noyau réticulaire central et du fascicule cuneiforme, du noyau pontrique caudal et du noyau réticulaire oral du pont ainsi que des noyaux déterminés situés dans les environs du système limbique présente des formations dentritiques classifiées en toute certitude comme paléoencéphalique, puisque ses réseaux comportent programmées des règles d'actions instinctives héritées de vos ancêtres animaux.

 

Celles-ci engendrent des modèles de conduites agressives ou impulsives sensibles au milieu physico-biologique au point que ces comportements sont une entrave à la liberté des décisions élaborées dans le cortex. Elles poussent les individus vers des pratiques irrationnelles d'autant plus dangereuses qu'elles sont auréolées d'une composante émotionnelle qui était inconnue chez vos ancêtres mammifères.

 

Ainsi s'expliquent les conduites sexuelles sadiques, les réaction psychopathiques criminelles, la sensation de plaisir éprouvée par des tortionnaires, les compulsions délirantes d'accumulation de richesses au mépris total des droits d'autrui.

 

Nous ne vous disons rien que vous ne sachiez déjà. Les composants les plus avancés de votre technologie, les méthodes d'organisation, une masse étendue d'informations sont entre les mains de cerveaux irresponsables dotés d'un réseau neuronal paléo-encéphalique d'animal, ce qui équivaut à placer un explosif de grande puissance entre les mains d'un enfant en bas âge.

 

Vous avez créé un "ordre" social structuré de manière délirante dans lequel le pouvoir technologique, le pouvoir économique et l'information sont manipulés, non par des les créateurs intelligents d'un réseau social émergent, mais par les cerveaux les plus malades et les plus archaïques de votre société. Le comble de l'ineptie fait que les gardiens des lois morales ne sont pas des scientifiques honnêtes, mais les leaders fanatiques de communautés religieuses qui falsifient ces lois morales selon leur caprice et leur intérêt.

 

Le réseau social de la Terre est entre les mains de quelques oligarchies détentrices du pouvoir économique. Toute idée, création ou modèle, émanant d'un être humain ou d'un groupe d'êtres humains étranger à celles-ci finit immanquablement par être phagocytée, contrôlée par ces dernières. Si l'idée, la philosophie, le système, le modèle scientifique, la conception technologique ne servent pas les intérêts de ces oligarchies, ou tendraient à restreindre leur pouvoir ou à fissurer l'édifice de fer où prend naissance leur capacité de domination religieuse, politique ou économique, ces centres disposent de moyens puissants pour discréditer l'idée, bloquer le développement du modèle, empêcher sa diffusion ou son application.

 

Si l'idée ou le modèle de réseau leur est utile pour renforcer leurs intérêts, il distorsionnent brutalement le cadre d'application. Un système qui pourrait trouver comme application de résoudre la misère du tiers monde ou freiner l'avance ou la diffusion de quelques graves maladies ou pallier à la carence d'energie et procurer ainsi de meilleurs niveaux de bien être, est canalisé rapidement vers des applications technologiques à caractère militaire ou vers des opérations visant à assurer à des groupes industriels le maximum de profit, en créant d'immenses perturbations dans les marchés et en contrariant d'autres entreprises qui pourraient permettre au réseau social de développer des potentialités.

 

Ceci n'est qu'une image condensée de ce que vous ne connaissez que trop bien. Comment pouvez-vous persister aussi naïvement à nous demander de vous fournir des informations ? Combien de temps croyez-vous qu'elles resteraient entre vos mains ? Que croyez-vous que feraient les politiciens corrompus, les patrons cupides, les réseaux d'espionnage et les infrastructures militaires ?

 

Au stade actuel de la science terrestre une simple restructuration de votre politique dirigeante, selon des modèles éthiques qui vous sont familiers et qui reposent sur une planification efficace de l'économie et sur la recherches d'applications technologiques intelligentes résoudrait efficacement la plupart des problèmes urgents que nous vous avons décrit dans les paragraphes précédents.

 

Le problème ne se fonde pas sur une carence de ressources ni sur un manque de connaissances scientifiques. Vous détenez tout ce qui pourrait rendre possible ce changement.

 

Si une telle restructuration de votre réseau social est aujourd'hui utopique, ceci est du aux graves déficiences structurelles de vos cerveaux.

 

Cette situation n'est néanmoins pas irrémédiable et il existe des voies fragiles qui pourraient vous permettre d'atténuer une réalité aussi déprimante. Mais abandonnez toute espérance que se produisent à court terme dans vos génomes des mutations qui auraient pour effet de modifier vos cerveaux en éliminant les réseaux qui vous poussent vers ces conduites aliénantes et le jour est encore plus lointain où vous serez à même de provoquer ces mutations grâce à des techniques biogénétiques.

 

POLITIQUE DE L'UMMOAELEWE VIS-À-VIS DE LA TERRE.

 

Une solution efficace s'appuyerait sur une intervention d'une ethnie intragalactique comme la nôtre, ou d'une autre ethnie vous visitant, qui envisagerait de prendre les rênes du pouvoir sur Terre. Il nous serait facile de nous présenter à vous en apportant des preuves irréfutables de notre identité. Nous détenons des moyens de coercition puissants. Un groupe n'excédant pas dix-huit individus ( l'effectif actuel de notre corps expéditionnaire sur Terre ), pourvu d'une technologie appropriée, apportée de notre planète, suffirait à mettre "à genoux" les dirigeants politiques des nations les plus puissantes pour que le pouvoir passe entre nos mains. Les nations plus faibles n'opposeraient aucune résistance car nous aurions les moyens de réduire cette opposition sans nécessité de provoquer la mort des opposants.

 

Toutes les différentes nationalités seraient alors fondues en une seule entité planétaire qui serait, pendant le temps que durerait le processus de reconfiguration, placée sous l'autorité de frères nommés par le centre dirigeant de Ummo. L'immense majorité des organes décisionnels subalternes, dans le cadre d'une structure que nous imposerions, selon un modèle scientifique développé spécialement pour vous, serait dirigée par des hommes de la Terre sélectionnés en fonction de leur structure neurocorticale. Ces humains recevraient une rapide formation, dans des centres conçus par nous. Dans cette première étape de reconversion, beaucoup de gouvernements resteraient en place, mais sous les ordres stricts de notre gouvernement central. Les dirigeants corrompus seraient remplacés par des individus plus compétents et plus honnêtes.

 

Cette première étape se caractériserait par l'apparition de nombreux foyers de résistance, par des sabotages et la manifestation de l'hystérie nationaliste et religieuse. Mais à ce stade nous aurions multiplié nos effectifs d'expéditionnaires et nos frères convergeraient vers ces centres de subversion. Nous disposons de systèmes qui paralysent l'activité neuro-encéphalique sans provoquer de lésions. Nous isolerions alors les récalcitrants qui séjourneraient dans des centres de rééducation, mais nous précisons que le traitement qu'ils subiraient serait très agréable pour eux.

 

Notre programme d'éducation pour les humains de la Terre exigerait une séparation rigoureuse et précoce des enfants de leurs progéniteurs, pour empêcher leur contamination idéologique. La formation s'effectuerait sur une base culturelle propre à la Terre en excluant rigoureusement les apports en provenance de Ummo. Nous sélectionnerions simplement les éléments scientifiques, historiques, idéologiques, artistiques et folkloriques que mes frères dirigeants considèreraient comme non viciés par de graves erreurs conceptuelles. L'idéologie religieuse se concentrerait sur les enseignements de Jésus de Galilée. Le reste des croyances serait enseigné dans le contexte des sciences historiques. On ne respecterait que les coutumes ethniques et locales qui ne nuiraient pas à l'évolution culturelle, à la santé et à la structure harmonieuse du réseau social Terrestre.

 

Bien sûr les moyens et les instruments techniques conçus pour la destruction, aussi bien stratégiques que conventionnels, seraient éliminés en reconvertissant à des fins civiles ce qui peut l'être. On procéderait à une lente reconversion de l'infrastructure industrielle dans l'optique d'une socialisation du réseau social terrestre. Ce modèle ferait l'objet d'une convention passée avec les spécialistes de la Terre avec notre assistance. La socialisation du parc international des moyens de production s'effectuerait par étapes. Dans une première phase les entreprises seraient converties en coopératives et gérées par les travailleurs et les éléments de celles-ci.

 

Dans les étapes suivantes la gestion et la coordination seraient confiées à des réseaux sociaux régionaux, dirigés par un cercle d'hommes élus démocratiquement, mais contrôlés en permanence par les citoyens. Parallèlement des progrès importants auraient été réalisés dans la construction d'un réseau de traitement de l'information, capable de s'auto-programmer.

 

La troisième étape permettrait une centralisation de l'activité économique selon un modèle fiable de gestion planétaire et de distribution des revenus basée sur des paramètres économétriques, météorologiques, sociaux, de pollution de l'ambiant, etc, obtenus en temps réel, et qui permettraient de modifier quotidiennement la direction rationnelle de cette politique à un niveau planétaire.

 

Pendant cette phase mes frères se limiteraient à jouer des rôles de tuteurs et de conseillers. Une liberté de gestion, au plan économique et politique, serait concédée aux organismes dirigeants désignés, à des niveaux moyens ou subalternes, à la fois démocratiquement et à travers une sélection intellectuelle opérée par nous. Ces frères terrestres élus constitueraient un conseil international. Mes frères se contenteraient de signaler les erreurs les plus graves et les plus conséquentes. La collaboration entre la commission de Ummo et le gouvernement central de la Terre se limiterait à un flux d'information vers vos frères et à une assistance consultative. Cependant les forces policières seraient dirigées par Ummo est assistées par des spécialistes de notre astre froid. Nous doterions ces supplétifs Terriens de dispositifs spéciaux, capables de paralyser la fonction neurocorticale de tous les mammifères se trouvant dans un rayon d'action donné. Cela serait une des très rares exceptions où nous apporterions nos propres techniques sur Terre. On tolérerait l'usage de cette technologie, mais ce matériel s'auto-détruirait au cas où vous chercheriez à en percer les secrets.

 

Nous imposerions un nouveau cadre juridique. La réhabilitation des délinquants serait fondée sur des méthodes modernes et puissantes de rééducation psychologique, fondées sur des règles morales s'inspirant de la véritable doctrine de Jésus de Galilée.

 

Dans la première étape notre autorité serait totale. Nous avons prévu la décroissance progressive de notre autorité, en la transférant progressivement aux organismes terrestres, au fur et à mesure que se structurerait un nouveau modèle de société civile planétaire, plus en accord avec les lois scientifiques et les enseignements de votre Omemiwoa ( Jésus ).

 

Ce modèle d'intervention est évidemment hypothétique. Jamais nous ne déciderions d'interférer dans votre évolution sociale dans les conditions d'un progrès naturel. Mais nous pensons sérieusement intervenir, et nous le ferions, au cas où nous détecterions un risque imminent d'une destruction de votre réseau social par une conflagration nucléaire, par des armes à plasma ou biotechnologiques ( nous ne pensons pas qu'un conflit mettant en jeu des armes exclusivement chimiques puisse provoquer l'extinction de votre espèce ).

 

Nous insistons : seule la certitude que l'homme de la Terre pourrait disparaître nous fournirait l'argument moral d'une intervention. Dans ce cas nous ne nous limiterions pas à stopper le processus d'auto-destruction et nous mettrions en jeu le plan exposé plus haut.

 

Il est difficile d'évaluer le niveau de probabilité pour qu'une telle situation se produise. Nous avions déjà préparé, dès 1975, un plan de sauvetage définitif, bien que l'on modifie périodiquement le détail des mesures envisagées, mais non sa ligne structurelle, qui commença à prendre forme à partir du moment où Dei 98, fils de Dei 97 et Yu1, fille de Aim 368 avertirent le gouvernement général de Ummo que l'évolution turbulente de la Terre rendrait prévisible, bien que peu probable, la nécessité d'une intervention de notre part pour éviter un suicide collectif planétaire et l'élimination de toutes les espèces animales.

 

Des mesures pertinentes furent alors élaborées pour préparer cet éventuel sauvetage.

 

A cet effet nous commençâmes par par construire des refuges souterrains étanches en différents points de la Terre, dotés de moyens d'auto-approvisionnement en oxygène, eau, énergie et produits d'alimentation. De telles installations furent conçues pour servir de refuge à nos expéditionnaires et à un contingent réduit d'hommes de la Terre, pour assurer leur survie en cas de conflagration généralisée avec des armes nucléaires, à plasma ou bio-technologiques (Nous ne pensons pas qu'un conflit avec l'usage exclusif d'armes chimiques puisse provoquer l'extinction de votre espèce).

 

Nous insistons : Seule la certitude que l'OEMII de OYAGAA va disparaitre de son astre froid nous fournirait l'argument moral d'une intervention, et déjà dans ce cas nous ne nous limiterions pas à arrêter le processus d'annihilation mutuelle mais nous procéderions avec notre groupe expéditionnaire augmenté en effectifs et moyens techniques selon le schéma résumé précédemment.

 

UMMO PREPARE UN PLAN DE SAUVETAGE POUR OYAGAA

 

Il est difficile d'évaluer le niveau de probabilité que celq arrive, de plus il change avec le temps. Mais nous avons les préparé depuis 1975 déjà, un plan de sauvetage définitif (modifié périodiquement dans ses lignes non structurales) qui commença à prendre forme à partir du moment où mes frères DEEII 98 fils de DEEII 97 et YU1 fille de AEIIMM 368 avertirent l'UMMOAELEUEE que l'évolution turbulente de l'humanité de OYAGAA rendrait prévisible, bien que peu probable, la nécessité d'une intervention de notre part pour éviter un suicide collectif qui entrainerait l'élimination des espèces animales inférieures. Immédiatement il fallut adopter les mesures pertinentes pour préparer le sauvetage.

 

PREMIEREMENT : construction en divers points de la Terre de bases souterraines étanches et autonomes en oxygène, eau, energie et produits d'alimentation. De telles installations furent conçues pour servir de refuge à nos expéditionnaires et à un contingent réduit de terriens et pour assurer leur survie face à une attaque généralisée avec des armes à plasma, nucléaires et biotechniques, y compris pendant toute la période postérieure de risque d'agression physique et biologique de la part du milieu contaminé (environ 500 jours terrestres).

 

DEUXIEMEMENT : équipement de ces bases avec du matériel technique spécialisé pour le cas où nos expéditionnaires se verraient forcés à prendre le contrôle du pouvoir internationnal. Dans ce cas il est prévu une première phase dans laquelle mes frères sur Terre à ce moment prendraient le contrôle des nations suivantes :

 

- Etats Unis d'Amérique du Nord

 

- Union des républiques Socialistes Soviétiques

 

- Canada

 

- Grande Bretagne

 

- République Populaire de Chine

 

Immédiatement, une seconde expédition de renfort partirait de UMMO avec d'importante dotations de matériel technologique de coecition afin de garantir notre contrôle sur les nations suivantes : République Fédérale D'Allemagne, Italie, Roumanie, Albanie, Espagne, France, Japon, République du Vietnam, Corée du Nord, Angola, République Sud Africaine, Israël, Iran, Pakistan, Australie, Nouvelle-Zélande, Indonésie, Mexique, Paraguay, Chili, Union Indienne, Brésil.

 

Une certaine souveraineté serait laissée aux pays restants, en les contraignant sous la menace à procéder au démantèlement de leurs infrastructures militaires, tout en maintenant en place leurs polices, jusqu'à ce que leurs dirigeants soient progressivement contrôlés par nos frères.

 

TROSIEMEMENT : Peu de temps après l'arrivée en France de nos premiers frères expéditionnaires et que ceux-ci se soient familiarisés avec la langue et les grandes lignes de la structure socio-culturelle des habitants de la Terre, ceux-ci prirent très au sérieux l'éventualité d'une auto-destruction massive de la vie à la surface de votre planète. Les spécialistes de physique théorique de la République Populaire de Chine n'avaient pas élaboré ne serait-ce qu'une ébauche du modèle théorique d'une arme à plasma. L'arsenal mondial des bombes à fission était réduit et limité à de rares nations. Les Etats-Unis et l'Union Soviétique ( avec une certaine avance technique pour cette première nation ) étaient en plein développement des futures armes de fission-fusion.

 

Quand nous pûmes avoir accès aux archives secrètes du 2° bureau Français ( service d'information ) mes frères s'aperçurent que le développement technique futur d'armes nouvelles et plus sophistiquées était déjà inéluctable et que les connaissance théoriques dans le domaine de la physique quantique, ainsi que celles concernant la génétique moléculaire déboucheraient fatalement avant quarante-cinq années terrestres ( en 1995 ) sur des moyens destructifs susceptibles d'entraîner la destruction de la biosphère terrestre, au cas où vous ne parviendriez pas à établir d'ici-là un équilibre socio-politique.

 

Nous élaborâmes immédiatement un premier projet embryonnaire d'intervention. Nous étions venus seulement dans le but de réaliser une étude secrète de votre humanité, ainsi que du substrat biologique et géologique qui l'encadrait et déjà vous deveniez pour nous un problème.

 

L'urgence n'existait pas en ces années cinquante. Une annihilation de l'espèce humaine était alors impossible mais nos études prospectives signalaient clairement que le danger deviendrait une réalité passé un certain temps, ainsi qu'il en est advenu.

 

Le plan d'intervention (aujourd'hui remanié) envisageait la nécessité de placer sous notre supervision et contrôle sévères les organismes dirigeants du déjà divisé et hétérogène réseau social terrestre.

 

Il se posait un grave problème. Au cas où l'on déciderait une rapide opération de neutralisation des organes opérationnels gouvernementaux, nous ne pourrions pas compter sur un système de connexion social avec le réseau terrestre.

 

Nous désirons préciser avec les nuances pertinentes cet aspect délicat.

 

Dans l'hypothèse d'un modèle sanglant d'intervention, il n'est pas nécessaire, dans un premier stade, de créer un tel système de relation : on procède à l'élimination physique où on capture les dirigeants de l'ennemi. On neutralise son système défensif. On démantèle son système de communication. On détruit ses moyens d'approvisionnement et ses unités opérationnelles, ainsi que ses services d'information. On impose alors un nouveau centre d'autorité et on domine la population par la terreur en tuant dans l'?uf toute vélléité de résistance.

 

Il est évident que si notre gouvernement général de Ummo adoptait une décision draconienne visant à prendre le pouvoir sur votre planète, pour son bien, notre stratégie et notre modèle serait bien éloigné de cette hypothèse violente.

 

Nous sommes certains qu'il ne suffirait pas de présenter notre identité et d'apporter des preuves de notre capacité coercitive devant les organismes internationaux pour que les gouvernements abandonnent leur souveraineté. C'est pourquoi nous ne perdrions pas un temps précieux dans cette voie, car ce n'aurait pour effet que d'entraîner une réaction immédiate de résistance à ce qui serait perçu comme une invasion.

 

Notre concept de neutralisation implique certaines méthodes d'accès au pouvoir qui éviteraient de provoquer des traumatismes graves à toute l'organisation socio-économique de votre planète, une panique collective et la paralysie du travail et des rouages administratifs.

 

Naturellement, nous ne pouvons pas vous révéler les bases de ce projet, dirigé vers ceux de vos frères qui sont impliqués dans les centre de décision des états, qui impliquerait un contrôle à distance des structures neuronales amygdaliennes, lesquelles jouent un rôle déterminant dans les conduites agressives, et des réseaux dendritiques du cortex frontal et de l'hippocampe.

 

Tous les media seraient placés sous notre contrôle, de manière à ce que le processus de changement soit assimilé progressivement, sans ce que ceci engendre d'inquiétude. Cette prise de conscience graduelle irait jusqu'au moment seuil où les hommes les plus intelligents de votre planète avertiraient leurs frères que la souveraineté planétaire serait passée sous le contrôle d'une entité étrangère à la Terre.

 

A ce stade nous aurions besoin de certains d'entre vous, qui joueraient des rôles de courroies de transmission avec un double but : tranquilliser leurs frères en leur présentant une image réelle de nos buts, de notre honnêteté, de nos intentions profondes et leur faire comprendre quelles raisons puissantes nous ont amené à usurper provisoirement votre souveraineté.

 

Ces contactés nous aideraient par ailleurs à percevoir avec plus d'impartialité et de précision vos besoins, vos frustrations, votre niveau d'anxiété et d'angoisse et les sentiments d'injustice qui découleraient de notre action. En fonction de ces données nous pourrions ainsi corriger notre politique envers vous. Si nous n'avions pas prévu cela, toute possibilité de communication entre nos deux humanités ( l'une étant mise momentanément sous le joug ) serait nulle.

 

Votre angoisse collective, l'idée de vous sentir dominés par des extraterrestres inconnus, provoqueraient des attitudes sociales compulsives d'agressivité, de terreur, de suicide, d'effondrement de l'organisation et de l'activité des nations et des flux migratoires incontrôlés. Il ne servirait à rien que nous apparaissions nous-mêmes sur vos écrans de télévision en essayant de vous tranquilliser, puisque la capacité de persuasion d'être perçus comme des ennemis usurpateurs serait quasi-inexistante.

 

Conscients de ce fait, mes frères ont donc décidé de former des très petits groupes Terrestres, pour les préparer en fonction de cette éventualité, sous toute réserve. Ce projet comportait de grandes difficultés. Nous ne pouvions pas choisir des politiciens en vue puisque ces gens devaient précisément être neutralisés dès que la décision d'intervention aurait été prise. Ces hommes ne pouvaient pas non plus être des scientifiques, puisque ceux-ci auraient aussitôt exigé des preuves de notre identité, que pour des raisons majeures nous ne souhaitions pas vous apporter. Il n'aurait pas été non plus indiqué de nous adresser à des humains appartenant à milieux socio-culturels de bas niveau, puisque leurs capacités déficientes ne leur aurait pas permis de saisir la profondeur des données que nous leur aurions apportées et de les comprendre. Une personne de faible niveau intellectuel n'est pas en mesure de procéder à un examen lucide d'une situation et encore moins de l'exprimer avec objectivité. Nous avons donc opté pour des individus appartenant à des couches socio-culturelles moyennes : ingénieurs, diplômés dans des disciplines sociales et scientifiques, chefs d'entreprises de niveau moyen, prêtres et pasteurs de différentes religions, modestes agents des administrations. Nous avons surtout recherché des médecins, des sociologues, des psychologues, des journalistes et des spécialistes des techniques de communication.

 

Leur portrait-robot psycho-biologique résumerait ces différentes compétences, avec une intelligence élevée, un intérêt pour les questions scientifiques, une attitude ouverte et élevée vis-à-vis du contact avec des intelligences extraterrestres. Ces hommes devraient de plus être pénétrés de la nécessité d'un ordre social et du fait que celui-ci dusse être fondé sur des règles morales et scientifiques.

 

En agissant ainsi nous courrions le risque que nos rapports soient rejetés, parce que considérés comme l'?uvre de farceurs ou, dans l'hypothèse inverse, que ceux-ci soient diffusés au point que ceci entraîne une prise de conscience, de la part de vos frères Terrestres, de la réalité de notre présence, ce qui aurait altéré gravement l'autonomie de votre société planétaire.

 

Dans un premier temps nous ne savions pas vers qui nous diriger. Nous adressâmes des lettres, en France, En Grande-Bretagne et en Australie, à des avocats, des médecins, des sociologues et des docteurs en sciences physiques, trouvés simplement dans des annuaires professionnels. Nous avions élaboré des premiers textes avec le concours d'un Britannique résidant en Australie, qui avait une certaine familiarité avec les langues Française et Espagnole et qui avait accepté de taper à la machine les textes que nous lui dictions. Ces premières tentatives se révélèrent infructueuses. Lorsque nous voulûmes évaluer directement l'effet de ces premières envois en contactant les destinataires par téléphone, avec nos pauvres capacités phonétiques, ceux-ci nous raccrochèrent au nez, indignés.

 

Une de nos s?ur (UORII 19 fille de OBAA 17 spécialiste en techniques thérapeutiques) arrivée en Grande-Bretagne, parvint avec difficulté à utiliser elle-même une de vos machine à écrire ( note 2 ). Nous pensâmes alors avoir résolu ce problème de communication et nous fîmes transformer, sur Ummo, plusieurs de vos machines à écrire, de différents modèles, de manière à ce que nous puissions les commander par décodage des modulations d'un paramètre physiologique.

 

En mai 1962 deux de nos frères (OBOUU 1 et BIOO 14) se trouvaient dans un hôtel de Melbourne lorsqu'ils furent avertis que la police avait des soupçons sur leur identité. Ils durent abandonner précipitamment le batiment en cachant comme ils purent cacher la machine dans une caisse de vêtements sales qui se trouvait dans la laverie. Ils purent cette fois ci revenir et la récupérer mais le risque était trop grand et on décida de supprimer toute preuve technique qui pourrait tomber entre vos mains.

 

La construction de bases souterraines fit penser que la solution au problème serait définitivement assurée si mes frères expéditionnaires y résidaient.

 

Une étude ultérieure de notre planification résidentielle montra que rentrer et sortir fréquemment de ces enceintes situées en zones incultes et repérables à l'occasion par la population rurale présentait plus de danger que se méler à la population des grandes villes terrestres.

 

Nous cherchames des collaborateurs parmi vos frères qui puissent écrire la documentation sous la dictée. Nous les trouvames en Grande Bretagne, Australie, Canada, Espagne et République Fédérale d'Allemagne. Dans ce dernier cas une femme d'une prestigieuse famille, aujoud'hui une de nos plus chères amies sur Terre, acceptade se déplacer jusqu'à Berlin et de prendre le risque de passer dans la zone contrôlée par la République Démocratique Allemande.

 

En parallèle nous esquissâmes un contact avec différents scientifiques. Nombre d'entre eux acceptèrent d'examiner les rapports que nous leur avions fournis, concernant la topologie, la théorie des réseaux, l'astrophysique et la biologie. A quelques rares exceptions près, tous se montrèrent très sceptiques et estimèrent que ces textes devaient émaner de quelque collègue perturbé ou doté d'un subtil sens de l'humour.

 

A cette époque nous étions soucieux de payer auprès de vos frères la dette que nous avions contractée en prélevant des informations culturelles propres à votre planète. Mais nous voulions aussi tester, de manière très graduelle et prudente, l'impact que produirait un éventuel contact entre nos deux humanités, si celui-ci s'avérait un jour inévitable.

 

Au cas où vous auriez capturé un ou plusieurs de nos frères, éventualité qui n'est toujours pas à exclure, leur identification aurait engendré des perturbations qui restaient pour nous inévaluables. Mais derrière ces différentes préoccupations se cachait l'objectif essentiel, le plan de sauvetage déjà exposé et le souci d'évaluer les possibles réactions d'une masse humaine, soudain soumise à une tutelle de fer de la part d'une autre entité intragalactique.

 

Nous devions préparer un réseau réduit et sélectionné de citadins de divers pays. Des hommes de classe moyenne et cependant au courant des inquiétudes et des problèmes de la société dont ils font partie.

 

Il était nécessaire que de tels humains

 

- soient moyennement cultivés, intelligents, de moralité élevée avec des penchants intellectuels vers les questions de civilisation galactique.

 

-acceptent avec prudence mais sans la rejeter, l'hypothèse de notre existance et notre identité.

 

- connaissent par l'intermédiaire d'une communication fluide notre culture et notre histoire.

 

Il était à craindre que les contactés se convertissent en fidèles de notre idéologie et en esclaves intellectuels de nos personnes, ce qui aurait été pour nous éthiquement inadmissible.

 

Nous optâmes pour une solution consistant à leur exposer nos modèles scientifiques de manière didactique, en omettant soigneusement d'y inclure des éléments exploitables débouchant sur une preuve définitive, et en détournant leurs soupçons vers des pays, des institutions ou des personnes en y incluant des éléments erronés entretenant leur doute au sujet de l'origine des documents .

 

Notre intention n'était pas de faire de ces humains des acolytes, ni même, au cas où le plan d'intervention serait mis en oeuvre, en gouvernants marionnettes de nos organes dirigeants,

 

Elle était plutôt de créer un réseau de liaisons capable de tranquiliser les terriens grace à la connaissance de notre culture et de nos intentions et à nous procurer des données précieuses sur les besoins urgents et les préocupations d'un réseau social momentanément paralysé par l'incertitude et la terreur de se sentir dominé par des forces inconnues.

 

Il agirait donc comme un canal bidirectionnel d'information entre notre cercle de pouvoir et une humanité sous le joug. Ambassadeurs dans les 2 sens.

 

En 1966, un évènement malheureux nous fit réfléchir sur la possibilité qu'un quelconque autre évènement malheureux puisse mettre en péril notre plan pour maintenir un rigoureux secret sur notre présence sur Terre.

 

A cette époque nous étions très préoccupés par le projet B-45-M 899 Nord Américain, de placer en orbite des satellites dotés de charges nucléaires. Ce qui nous intéressait spécialement était d'obtenir plus de données sur le lanceur 500P dont les essais étaient prévus dans le complexe spatial Kennedy.

 

Nous avions même déjà subis un incident quand OYII 62 fils de AAEX 2 fut repéré à Merrit Island en tentant de s'approcher de nuit du polygone industriel d'une base secrète de la région. Il ne dut son salut qu'en se jetant dans les eaux de la Banana river. Nous décidâmes alors de construire une base souterraine à proximité du Cap Kennedy. Ce projet impliquait une exploration méthodique de la bande côtière. En mai 1966 quatre de nos nefs atterrirent au sud de l'île Grand Abaco, non loin de Marsh Harbour. Lorsqu'une de nos nefs arriva au voisinage du sol, un malheureux paysan se trouvait dans les parages et subit une grave commotion cérébrale, du fait du niveau élevé des ondes électromagnétiques de courte longueur d'onde émises par la nef. L'homme fut immédiatement transporté dans notre base du Canada. On dut effectuer une transplantation de tissu embryonnaire et opérer une opération chirurgicale complexe, en accédant à son aire hypopthalamique à travers ses fosses nasales. Nous dûmes également effacer, dans son hippocampe, les informations qu'il avait mémorisées et inhiber toute acquisition de nouvelles données, postérieurement au rétablissement de ses fonctions conscientes. Le 21 mai 1966 il fut déposé en un point situé à proximité du lieu où s'était produit cet incident malheureux.

 

Nous savions qu'à cette époque des milliers d'hommes de la Terre étaient intéressés par le phénomène ovni. Un fort plissement hyperspatial, s'étalant sur une période de temps allant de 1943 à 1978 nous avait permis de prendre contact avec d'autres civilisations intragalactiques, dont la vôtre. Les incursions d'extraterrestres furent beaucoup moins nombreuses que ce qui avait été évalué par des spécialistes de la Terre. Les nefs provenaient de différents astres froids, dotés de civilisations avancées. A l'exception de rares cas, nous ne nous connaissions pas les uns les autres et nous respections le principe consistant à ne pas interférer dans nos missions respectives. Seules trois civilisations décidèrent de laisser de manière permanente des corps expéditionnaires sur différents continents. Une quatrième ethnie extraterrestre, issue d'un astre froid situé à 96 années-lumières de la Terre vous visita plus de fois que toutes les autres réunies. Ces êtres étaient de taille réduite, possédaient une cavité crânienne relativement importante et des bras atrophiés, l'ensemble leur interdisant de pouvoir se mêler aux humains. Ceux-ci sont arrivés sur Terre en 1948 ( avant notre première expédition ) et se sont établis dans de petites bases sous-marines. Ils enlevèrent beaucoup d'hommes et de femmes de la Terre pour analyser leur corps sans les léser. Quand au bout de quelques années leur curiosité se trouva satisfaite, ils repartirent, mais leurs interventions furent à la base de la majorité des observations d'ovnis.

 

Deux autres groupes choisirent de se mêler à vous, en utilisant la similitude de leurs morphologies avec la vôtre, qui avaient des buts similaires aux nôtres, mais des stratégies différentes. Mais ceux-ci maintinrent un silence strict et ne se firent jamais connaître de vous. Leurs vaisseaux furent inévitablement détectés. Ils établirent des bases aux Etats-Unis et en Union Soviétique. L'une de ces ethnies extraterrestres, dont la planète est située à 174 années-lumière de la Terre, arriva en Angola en 1962 et se mêla à vous à partir de 1969, aux Etats-Unis, En URSS et en Union Indienne. Mais ils évitèrent tout contact avec vous.

 

En règle générale aucune de ces civilisation ne vous causa de tort, respectant ainsi la loi morale universelle consistant à ne pas altérer le processus évolutif de la planète visitée.

 

Mais il y eut une exception. L'un de ces groupes d'expéditionnaires envoya des agents dans différents pays d'Europe et d'Asie. Deux d'entre eux arrivèrent en Espagne avant que nos frères ne s'implantent dans votre pays. Ils se connectèrent à un citadin Japonais, grâce à un appareil de contrôle cérébral puis, par son intermédiaire, avec un de vos frère nommé Fernando Sesma Manzano. Cette civilisation, très avancée dans les techniques du contrôle cérébral, trouva là une occasion d'utiliser les humains de la Terre comme cobayes pour leurs expériences neuropsychologiques.

 

Dotés sur leur astre froid d'une civilisation structurée selon des bases morales strictes, ils méprisent les "UAA" qui nous obligent en plus de celles-ci, à respecter l'évolution des autres astres froids qui ont une civilisation inférieure. Avec un mépris absolu de l'intégrité biologique des hommes de la Terre, ils choisirent une vaste prélèvement d'infortunés humains et les soumirent à des manipulations mentales.

 

Furent les victimes à différents degrés (certains hommes et femmes furent soumis aussi à un contrôle leur induisant divers cadres pathologiques) des citadins de République Populaire de Chine, de Thaïlande, d'indonésie, du Japon, d'Italie, de Grèce et d'espagne.

 

En Espagne furent affectés à différents niveaux vos frères : Franco Muela, Fernando Sesma, Victoria Iruretaguylna, Alicia Araonjo, Clemente Dominguez Gomez, Isabel Nido, Jose Gonzalez Arenas, Regina Sandras, Julio Fernando Sanchez, Eduardo Buelta, Francisco Montesinos Lopez, Maria Ascension Ciberira, Gomez Marfil et Pedro Vivancos Garcia.

 

Quant à nous, nous avions établi notre première base d'action dans un laboratoire souterrain situé au centre de la ville d'Albacete. Puis nous nous gagnâmes Madrid.

 

A cette époque nous avions déjà établi dans divers pays des contacts de qualité. Il régnait sur Terre une certaine psychose collective au sujet des atterrissage d'ovnis, mais plus de quatre vingt pour cent des observations correspondaient à des versions falsifiées par les témoins ou à des erreurs d'interprétation. Les informations reproduites dans les différents moyens de diffusion créaient à leur tour une masse d'apocryphes de telle sorte que, dans les milieux universitaires et scientifiques humains qui s'intéressaient au sujet, l'ensemble du dossier ovni fut attribué à des individus proférant des idées délirantes.

 

Ce désintérêt de certaines strates des pouvoirs publics, des forces de police et de la sphère scientifique nous offrit une excellente couverture pour pouvoir nous manifester à moindre risque. Nous réalisâmes qu'il nous serait facile, au cas où mes media préteraient une attention excessive à nos rapports, de mener à bien des opérations de désinformation. Nous exploitâmes ainsi la mauvaise réputation dont jouissait votre s?ur d'Albacete, qui souffrait par ailleurs de troubles psychopathologiques et qui nous hébergea un temps.

 

Il existait alors des groupes de contactés dans différents pays, qui étudiaient nos rapports avec attention, mais, tout en étant presque convaincus de notre réelle identité, gardaient un silence strict.

 

Un de nos frères (UDIEE-36 fils de UDIEE-34) acquit une confiance si grande envers un groupe du Canada qu'il accepta de tenir une réunion avec ces hommes de la Terre. Ce groupe se composait de neuf hommes et de douze femmes. Ceux-ci, de même que les groupes d'Australie, de Grande-Bretagne, de République Fédérale d'Allemagne, du Zimbabwé... Ont été fidèles à leur engagement de garder le secret sur notre existence.

 

Grâce à une publication dirigée par votre frère Joaquim Valdès Sancho, nous prîmes connaissance de l'existence d'un autre de vos frères, Fernando Sesma Manzano. Un décodage du texte révèla l'existence d'une message crypté dont il était impossible que celui-ci en ait eu connaissance sans avoir été en contact avec une quelconque civilisation extraterrestre. A cette époque nous étions décidés à former un autre groupe en Espagne et nous avions déjà tenté d'autres contacts avec des résultats inégaux.

 

Fernando Sesma accueillit les premiers appels téléphoniques avec une certaine défiance. Nous captâmes beaucoup de données sur sa structure neuro-mentale grâce à sa phonalisation. Ainsi commencèrent en 1965 les premiers dialogues téléphoniques avec votre frère, victime par la suite des manipulations infâmes émanant d'autres êtres intragalactiques. En dépit de nos suppliques renouvelées de garder le silence quant aux rapports que nous lui remettions et qui avaient été rédigés par nos frères dans un langage qui lui soit accessible, celui-ci se consacra à répandre avec un enthousiasme viscéral leur contenu, en acceptant des entrevues avec des journalistes, qui imprimèrent immédiatement ces données concernant notre existence.

 

Mes frères, inquiets, suspendirent quelques temps leurs envois. Ils se mirent en contact avec un autre de vos frères, intelligent et sensé, Enrique Gran, un peintre dont ils avaient admiré les ?uvres et envisagèrent de lui demander d'intervenir auprès de Sesma pour que celui-ci déclare à la presse que l'affaire Ummo n'était qu'un tissu d'inepties. Nous pensions qu'en rencontrant physiquement Gran, cette preuve de notre existence lui ferait prendre conscience de l'urgence et de la gravité de la situation. Mais celui-ci refusa l'entrevue, soit parce qu'il crut à une plaisanterie, soit parce qu'il eut peur de tomber dans un guet-apens.

 

Il se révèla alors impossible d'avoir une quelconque influence sur l'esprit de Fernando Sesma. Dans des dialogues téléphoniques nous l'avertîmes sur le danger qu'il courait en maintenant des relations avec cette personne qui se faisait appeler "Saliano". Mais ceux qui le manipulaient agirent immédiatement sur ses formations amygdaliennes, en effaçant de sa mémoire le contenu de notre conversation avec lui et en l'amenant à déchirer les lettres contenant nos avertissements.

 

Mes frères furent alors sur le point d'abandonner toute action en Espagne. A Albacete nous avions été à deux doigts de provoquer une grave épidémie aux conséquences incalculables pour n'avoir pas pris de précautions strictes. Par notre faute une femme innocente se trouvait l'objet de poursuites judiciaires. A Valence un de nos frères, obligé de résider dans une pension mal famée, s'était trouvé impliqué dans une affaire policière impliquant des prostituées et faillit être identifié par les policiers. Et voici que Sesma avait entrepris d'informer "tout le pays" de notre existence. Mais nous découvrîmes avec satisfaction que ce type d'information s'amortissait très rapidement et que les membres du réseau social social avait reçu les informations dispersées avec indifférence (A cette époque mes frères ne connaissaient pas encore les mécanismes d'intellectualisation logique qui régissaient le réseau social de la Terre). Nos craintes de voir ces informations s'étendre au reste de la planète se révélaient vaines et cette découverte ouvrit pour nous un passionant champ d'expérimentation sur les niveaux de suggestion et de crédibilité dans le flux d'informations apportées à un réseau social. Nous comprimes qu'il était possible de proclamer avec tous les moyens techniques de résonnance à travers les canaux diffuseurs d'informations une vérité et de manipuler le degré d'acceptation de la part de larges couches de la population. Nous nous apercevions clairement que même dans le cas où nous serions capturés et déciderions de révéler notre identité, nous réussirions à ne pas être crus.

 

Grace à nos frères d'Espagne, nous découvrimes que beaucoup de précautions laborieuses et couteuses que nous avions prises pour qu'aucune information sur notre présence sur Terre ne filtre étaient inutiles.

 

Devant le fait accompli qu'une fraction du public espagnol était au courant de notre existence, nous décidames de continuer l'expérience sociale et de tolérer, sous contrôle, la diffusion.

 

Nous savons maintenant qu'il existe un seuil pour le rayonnement de ces faits qui malgré tout peut se révéler dangereux, c'est la raison pour laquelle nous sommes restés préoccupés par le fait qu'une masse excessive de documents ait été publiée en Espagne. Nous ressentons une grande affection pour vos frères Antonio Ribera, Juan Aguirre et Enrique Lopez Guerrero et nous savons qu'ils ont usé de leur liberté de publier une partie importante de nos rapports, mais qu'ils ne comprennent pas que nous ayions été contraints d'adopter des mesures correctrices, en suspendant ou en diminuant l'envoi de données, comme nous le fîmes lorsque parut en 1967 aux éditions Espajo l'ouvrage intitulé "Ummo, un autre planète habitée". C'est pourquoi vous comprendrez que nous souhaitons vivement que la diffusion d'informations concernant notre identité s'atténue fortement. Nous ne soucions guère que filtrent dans les départements opérationnels des divers états des informations concernant notre plan de contrôle de la Terre, exposé ici de manière élémentaire, pour deux raisons :

 

- Ils ne nous croiront pas.

 

- Même s'il prenaient ce risque en compte et s'informent sur ce projet nous disposons de

 

moyens suffisants pour juguler toute résistance.

 

Mais ce qui nous préoccupe, c'est que les micro-réseaux de connexions créés si laborieusement dans différents pays et composés de certains de vos frères pacifiques et innocents, interessés par notre culture, puissent souffrir d'une forme quelconque de préjudice. (NOTE 3)

 

Albacete Janvier 1988

 

Notes du rapport :

 

Note 1 :

 

Pendant les premiers jours sur Terre nous avions pris la décision de créer des bases souterraines et de n'établir aucun type de contact avec les habitants du pays France. Quand nos frères découvrirent qu'en utilisant des vêtements semblables à ceux portés par les hommes de la Terre ils pouvaient passer inaperçus dans leurs cités, nous pûmes nous mêler à eux, mais nous décidâmes de ne pas nous faire connaître. Nous commençâmes alors rapidement des travaux archéologiques, ce qui nous firent découvrir nombre d'objets de valeur. Nous prîmes également des images des objets exposés dans vos musées.Les pièce archéologiques furent envoyées sur Ummo pour pouvoir être reproduites avec exactitude. Dans l'avenir nous vous les restituerons.

 

Ceci nous posait un grave problème éthique. Nous nous sentions tenus de vous dédommager en vous apportant en retour des informations sur notre culture.

 

Cela fut au début la raison pour laquelle on décida d'établir un pont de données avec des OEMMII sélectionnés de OYAGA.

 

Notre évaluation quant à l'accueil que recevraient ces informations était celle-ci :

 

Une matrice de données (un rapport) ne peut être accepté que si son contenu peut être avalisé par des preuves. Si nous apportions la matrice, mais non les preuves, un cerveau intelligent l'archiverait provisoirement sans le mettre au rebut, mais sans l'accepter non plus comme valide, jusqu'à ce qu'il puisse le compléter par des démonstrations ultérieures. De cette façon nous protégions notre existence parmi vous (puisque notre témoingnage ne serait pas pleinement accepté) mais nos apport sur des thèmes scientifiques, idéologiques, historiques.... seraient respectés provisoirement.

 

Cependant il s'avéra qu'un tel schéma rationnel n'était pas transférable à votre neuroencéphale. Beaucoup de vos frères jetèrent avec mépris les feuilles tapées à la machine et d'autres, d'une manière surprenante acceptèrent notre identité sans preuve, avec une crainte quasi superstitieuse ou un profond respect que nous ne méritons pas puisque les letrres ne contenaient pas d'aspects vérifiables consistants. Vos frères d'Australie et du Canada en arrivèrent à abandonner leurs croyances et vouer un culte à notre civilisation, et même à nos corps, ce que nous ne pouvions tolérer. C'est pourquoi nous dûmes corriger leur attitude en douceur.

 

Vous vous devez de rester fidèles à votre paradigme scientifique, à votre religion et à votre culture.

 

Par contre nous saisîmes immédiatement la nécessité que les contactés soient intégrés dans des groupes réduits en s'engageant à conserver une réserve absolue et à étudier avec attention les éléments de notre culture, non pour l'assimiler et remplacer la leur par celle-ci, mais en la considérant comme une information anthropologique émanant d'une autre civilisation intragalactique.

 

Il était important pour nous d'initier un cycle d'études anthropo-cosmologiques. Vous n'ignorez pas que nous avons découvert la très importante fonction du cerveau dans le cosmos. Un comportement neuro-psychique basé sur des lois morales ( uaa ) exerce une action particulière sur son âme collective planétaire ( buawebiaaeii, en abrégé B.B. ) et sur la structure même du cosmos.

 

Vous ne pouvez pas vous imaginer l'importance d'un micro-réseau, structuré sur des bases sociales capables de produire de la néguentropie, c'est-à-dire sur des fondements éthiques.

 

Mesurer sur un autre astre froid les effets d'un réseau social réduit sur son psychisme planétaire avait pour nous une importance incalculable. Il était pour nous licite de mener à bien une telle expérience puisqu'elle consistait à exhorter un groupe très restreint d'humains de la terre à établir des liens d'amitié fraternelle, à s'orienter vers l'étude et à tenir une conduite éthique, sans pour cela renoncer à leurs idées religieuses, patriotiques ou scientifiques. Ceci ne violait aucun principe moral.

 

Cette expérience a été menée à bien, et se poursuit, dans différentes nations. Il s'agit de groupes dont l'effectif oscille entre seize et cinquante individus. Leurs membres se sont engagés à conserver le secret le plus absolu, comme dans des compartiments étanches.

 

Après avoir initié ce projet il devint urgent d'utiliser ces hommes et ces femmes pour une autre mission future, qui est précisément l'objet du présent rapport.

 

Note 2 :

 

Nos doigts, dans leur troisième phalange, et dans le derme, possèdent des capteurs neuro-photo-récepteurs, qui nous permettent de visualiser des images diffuses, avec une résolution plus faible que la vision rétinienne. Ce sens nous est très utile.