DOCUMENT : *D41

 

TITRE : La vie quotidienne sur la planète UMMO, coutumes, alimentation , vêtements et maisons, travail et économie, coutumes amoureuses et sexuelles, famille et éducation, structure sociale, gouvernement, théologie, cosmologie, éléments géophysiques, découvertes d'autres planètes habitées.

 

KEYWORDS: *SOCIETE *COUTUMES *THEOLOGIE

 

COMMENTAIRES : Rapport (13 Lettres et 20 Graphiques) reçu par Fernando Sesma Manzano en 1966.

 

Publié fragmenatairement dans :

 

- UMMO otro planeta habitado

 

- 2° Symposium sur UMMO (9° session)

 

VIE QUOTIDIENNE SUR UMMO

 

Quand les enfants atteignent 13,7 ans (Terrestres), ils sont réclamés sur notre planète par une espèce d'université où Ecole-colonie polytechnique (que nous nommons UNAUO WI) controlée par le Conseil Supérieur de UMMO (UMMOAELEWE).

 

 

 

Le OMGEEYIE (couple), s'il n'a pas d'autre progéniture, reste seul. Ce qui pour vous, terrestres, constitue un motif de profonde dépression spirituelle, ne provoque pas de réaction affectives négatives dans les cellules familiales de notre planète car notre société considère cette contingence comme quelque chose d'aussi normale que peut l'être le départ de l'époux terrestre pour son travail quotidien.

 

Ainsi, tant que le jeune (des deux sexes) n'a pas terminé sa formation intégrale dans la UNAUO WI (Université), il lui est interdit de voir ou bien d'écouter ses parents ou ses familier sauf en cas de rares occasions.

 

Il n'en est pas de même pour les parents qui peuvent à des heures déterminées, voir leur enfants sur le grand écran semi-sphérique du UULODAXAABI (Cette pièce commune dans tous les foyers est un endroit vouté en forme de calotte sphérique, formée par une lame de plastique par laquelle on peut voir une image à 3 dimensions transmise par un équipement récepteur qui a une lointaine ressemblance avec la télévision terrestre.

 

Le spectateur qui se trouve au centre de cette pièce peut ainsi se trouver entouré par un paysage ou bien à l'intérieur d'une usine située à de nombreux KOAE ( 1 KOAE = 8,71 Km). Voir la figure N° 31, image 7.

 

Un jeune OMGEEYI (couple) vit généralement dans sa XAABI (maison) que vous pouvez imaginer comme une tour-pavillon au chalet situé en pleine campagne. Cette maison leur a été fournie par le conseil de UMMO quand le couple, une fois sa formation culturelle et technique terminée, commence à faire partie de la communauté UMMO.

 

 

 

Cet achat n'a pas été effectué avec de l'argent. En un instant, les ordinateurs de notre réseau XANMO AYUBAA ont calculé la valeur d'un nombre d'indice qui reflète le rendement intellectuel des 2 membres du couple durant les années d'études; rendement comparé naturellement avec leur capacités ou coefficient mental, le travail pour lequel ils sont destinés (quoique la femme soit exempte de travail pour la communauté tant qu'elle a des enfants) et autres acquisitions que les 2 époux peuvent avoir réalisés antérieurement. Car il peut leur rester des possibilités d'achat tout comme un terrestre peut avoir l'état financier de son compte bancaire.

 

D'autre part, les 2 époux peuvent choisir, dans certaines limites de la région (imposées par le calcul), la situation et les caractéristiques de couleur, disposition et structure de leur nouveau foyer.

 

Mais toutes notre humanité ne réside pas dans ces demeures dispersées en pleine campagne. Approximativement 27% de la population vit , pour des raisons de travail, au sein de grandes colonies ou villes qui ressemblent un peu aux villes-jardins terrestres. Mais ces autres habitants ont d'autres compensations en échange.

 

Nous aimons viscéralement la Nature. Les hommes et les YIE (femmes) de UMMO orientent et offrent leurs vies à notre créateur WOA ou DIEU; de façon telle que le contact intimes avec sa création ou génération: la campagne, notre IUMMA est l'astre soleil qui illumine les jours de UMMO), les espaces sidéraux, est toujours présent dans notre esprit.

 

C'est pour cela qu'il nous semble que la civilisation terrestre vous éloigne de cette nature dont vous faites pourtant partie intégrante. Nous, nous orientons notre technique et civilisation vers une meilleur compréhension de celle-ci.

 

Il est vrai que pour des raisons biologiques diverses parmi lesquelles (et ce n'est pas la moins importante), une meilleure protection atmosphérique contre la radiation extérieure déterminante dans un bon nombre de mutations génétiques, nous avons sur UMMO une variété de flore et de faune moins riche.

 

Mais en échange, nous jouissons d'une végétation exubérante due en partie à notre vieux réseau d'hydrocanalisation réalisé au moyen de tubes construits avec un mortier poreux, tubes à travers lesquels on filtre l'eau, en la distribuant rationnellement dans les strates perméables du terrain, avec une pression calculée en fonction des caractéristiques du sol, et des espèces végétales plantées.

 

La seule note apparemment discordante est constituée par les Tours-habitations que nous appelons XAABI. Ces tours en forme de CHAMPIGNON TERRESTRE émergent quelques fois, spécialement de nuit, de leur fosse en forme de puits dans lesquelles elles peuvent monter ou descendre à volonté.

 

Pour un observateur terrestre, la campagne de UMMO, à la nuit tombante, semble remplie de phares côtiers terrestres. Ceci est dû au fait que nos habitations sont giratoires selon la volonté de leurs habitants pour leur permettre ainsi d'avoir la vision continue de l'horizon. Les lumières décrivent alors un mouvement de rotation qui est à l'origine de cette petite illusion d'optique.

 

Nos XAABI, sauf dans des cas exceptionnels, présentent l'apparence externe de grandes plantes thallophytes connues sur terre sous le nom de champignons. Elles sont composées de deux parties bien définies. Une tour ou cylindre central que nous appelons ANAUANNAA et la partie enceinte circulaire en couronne en forme de coupole.

 

Cette enceinte qui constitue la véritable habitation reçoit le nom de XAABIUANNAA..

 

Observez la figure N°32, Image 1

 

Voir aussi la figure N°33, images 2 et 3

 

Cet ensemble peut monter ou descendre jusqu'à ce que le XAABIUANNAA soit au ras du sol. Ceci est réalisé par un système qui est inconnu sur terre, un peu semblable à certains équipements pneumatiques que vous utilisez.

 

Nous utilisons donc une espèce de piston (YOOXOA) et un long corps de pompe. La différence est constituée par le fait que nous utilisons de la vapeur de sodium au lieu de l'air.

 

Ce métal à basse température demeure à l'état solide (image 2). Le piston est alors descendu et avec lui notre XAABI. Mais quand nous désirons (presque toujours à la tombée de la nuit ) émerger et nous élever à un niveau déterminé, un mécanisme excite le sodium par des processus de technique nucléaire. Celui-ci passe rapidement à l'état de vapeur, se liquéfiant au préalable avec un degré d'expansion constant; ce qui fait que le YOOXAO (piston) monte à une vitesse constante (image 3).

 

Voir de nouveau l'intérieur de la demeure, figure 34.

 

Les images 4 et 5 vous montrent la disposition des chambres qui constituent la XAABIUANNAA.

 

En réalité, en nous exprimant ainsi, vous pourriez être induits à penser que nos habitations ont, comme vos maisons terrestres, une fonctionnalité bien définie.

 

C'est à dire qu'il existe une espèce de chambre à coucher, une cuisine ou une salle de bains.

 

Rien n'est plus éloigné de la réalité. N'importe qu'elle IAXAABI ou pièce peut se convertir en chambre à coucher, en "méditarium", cuisine ou salle de jeu.

 

Si dans chacune de nos tour existent 5 ou 6 (généralement 6) de ces LAXAABI ou chambres, c'est parce qu'à un moment donné, l'une d'elles peut être par exemple utilisée comme chambre à coucher pour les enfants pendant que dans la seconde le père fait le repas et pendant que dans la troisième, convertie en salle de bains, la YIE ou l'épouse mélange les essences pour le bain de vapeur qui précède le repas de l'après-midi.

 

Voyons donc les modalités que d'une manière automatique, peuvent adopter chacune de ces IAXAABI ou chambres.

 

WOIWOAXAABI ( peut se traduire par méditarium ).

 

Vous, vous l'appelleriez chambre à coucher. Cette transformation adopte 2 fonctions : PRIER ou MEDITER et DORMIR. Quand dans notre prochain rapport nous vous parlerons du déroulement d'une journée, pour un OMGEEYIE ou couple de UMMO, vous comprendrez mieux la première fonction.

 

Voyons comment opérerait la YIE (femme) qui désire à la fin de la journée "se coucher" avec son époux.

 

Vous savez qu'un grande partie des êtres de UMMO "manquent de voix" (nous ne disons pas NOUS manquons de voix car nous qui sommes sur Terre, faisons partie de la minorité d'exception, même si nous devons amplifier la faible voix émise par les cordes buccales).

 

Ainsi, malgré tout, des équipements miniaturisés incorporés dans notre gorge nous permettent de nous exprimer avec des sons parfaitement intelligibles. Malgré cela, la gamme de fréquences est plus restreinte que chez vous (pour les terrestres, elle est comprise approximativement entre 20 et 10 000 cycles par seconde).

 

Par contre, d'une manière artificielle, nous pouvons émettre grâce à un système très simple de conversion de fréquences harmoniques comme 15 000 et 20 000 cycles par seconde ( ULTRASONS ) convenablement codifiés.

 

Notre YIE émet donc signal acoustique ultrasonique qui est dirigé précisément au XAXOOU (SIEGE) qu'elle a à ses pieds et celui ci s'ouvre automatiquement. Dans l'image 6, vous pouvez vous documenter sur le système que nous utilisons dans les maisons pour nous asseoir. Une petite fosse sert pour poser et placer nos jambes.

 

Nous n'utilisons pas ce que vous appelleriez coussin ou dossier.

 

Une fois les époux assis, (GEE et YIE) une fois la IAXAABI allumée avec une faible lumière cyans, se déroulent les 24 UIW (1 UIW = 3,1 minutes) que les OMGEEYIE consacre à la méditation et à la prière qui précède le sommeil.

 

De nouveaux signaux acoustiques fermeront alors les sièges, les époux éteindront alors la lumière pour se dévêtir tous les deux, ensuite, ils allumeront de nouveau et mettront en marche deux dispositifs des deux WOIOA (voir figure 34); vous les appelleriez lits en voyant ce dessin schématiquement tracé du n°4 bien que leur structure ressemble à un divan terrestre. Il est donc nécessaire de décrire le WOIOA.

 

Deux disques émergent du sol et sont rapidement séparés de celui-ci par un système de lévitation électromagnétique. (vous connaissez ce principe bien que sa réalisation vous soit encore coûteuse). (Un champ de haute fréquence peut maintenir suspendu dans le vide n'importe quel anneau toroïdal métallique).

 

Au niveau de ces anneaux commence à se former une conglomération d'écume (mousse) correspondant à un produit chimico-organique qui se solidifie rapidement. Un système de direction gazeuse du processus oblige cet agglomérat mousseux et amorphe à prendre une forme de divan spongieux.

 

 

 

Mais ne croyez pas que nous dormons toujours dans ces WOIOA. C'est une prescription et nous avons été éduqués dès l'enfance pour dormir durant des nuits à même le carrelage sans l'aide d'aucun matelas. Nos tissus musculaires sont maintenus dans un état physiologiquement aptes à le faire.

 

L'épouse est conseillère en NIAAIODOUI (art de disposer esthétiquement les plantes et les roches) mais actuellement elle est exemptée de ses obligations jusqu'à ce que sont enfant atteigne l'age normal et quitte ses parents.

 

La journée de travail est très réduite pour nos frères de UMMO. En général, elle oscille entre 50 et 75 UIW (entre 2,58 heures et 3,87 heures). Cette période est même plus brève pour les professions qui exigent un travail intellectuel intense ou des labeurs manuels actifs.

 

Une fois nos obligations sociales de travail accomplies, nous pouvons nous consacrer à notre foyer, à la famille et à notre formation intellectuelle, religieuse et technique, ou à notre activité ludique pendant le reste du temps.

 

Mais pour que vous puissiez comprendre la distribution de ce temps, durant la journée, nous devons vous rappeler que notre JOUR (ou XII) est divisé par nous en 600 UIW (chaque 25 UIW équivalent à un peu plus d'une heure terrestre (77,42 minutes)).

 

Ainsi quand nous signalons qu'il est 450, vous devrez interpréter que 23,2 heures se sont passées depuis minuit. Midi sera donc noté, comme il est facile de le deviner, par les 300 UIW.

 

Il est "196 UIW", toute la XAABI est silencieuse. Cette nuit, ont été fermés les panneaux de protection acoustique construit avec un composé de germanium totalement transparent qui nous sert de toit. Pas une seule fenêtre communique avec l'extérieur. Seule une oreille expérimentée peut entendre le très faible sifflement que produit l'air convenablement dosé, quant à la température, humidité, ionisation et ozonisation, air qui est expulsé par les tuyères de chaque IAXAABI (habitations).

 

Mais il n'en sera pas de même la nuit suivante, car le toit sera retiré automatiquement car les membres de la famille dormiront à ciel ouvert.

 

Seule une pluie ou une neige intense ou les grandes tempêtes de WIIWIIA pendant lesquelles le vent arrache même les petites particules de roches, peuvent rompre cette séquence qui fait dormir alternativement en ambiance artificielle ou face à la propre nature.

 

Nos nuit sont intensément obscure. Nous pouvons jouir comme vous de ce merveilleux spectacle (que vous oubliez, submergés dans ces monstres de béton, asphalte et acier des grandes métropoles) comme celui que représente le satellite lunaire.

 

Les étoiles que nous observons apparaissent aussi très nettes quand la voûte céleste est dégagée des concentrations nuageuses.

 

Par contre, ce que nous appelons UULIBOOA, semblable aux aurores polaires terrestres, sont beaucoup plus fréquentes que sur la planète Terre toujours dans les latitudes équatoriales. Alors, le ciel adopte un aspect impressionnant. De long rubans ou bandes verts et pourpres apparaissent suspendus à différentes altitudes (plus la latitude est élevée, plus les bandes présentent une plus grande verticalité).

 

A l'horizon, le chromatisme vert ou magenta devient jaune pale ou légèrement orangé.

 

Ces UULIBOOA sont fréquentes dans les périodes d'activité de notre astre solaire IUMMA.

 

 

 

Qu'il nous est difficile alors de trouver le sommeil, surtout si nous sommes enfants, en contemplant le superbe spectacle au-dessus de nos têtes !

 

 

 

Il est -disons- 196 UIW. A l'horizon commence à s'apercevoir un doux resplendissement entre l'indigo et rougeâtre dû à l'apparition de IUMMA.

 

En dehors de la XAABI, on enregistre une température équivalente à 3° Centigrade terrestres.

 

Nos frères se réveillent bien reposés. Les mécanismes de réveil nous sont inconnus. La formation d'habitudes au moyen d'une efficace éducation de réflexes rendent inutiles ces instruments absurdes qui lésionnent chez vous des centres déterminés du neuro-encéphale. Bien que l'heure du début de la période de sommeil pour les différents membres de la famille, il y a sur notre planète une norme de discipline rigide qui régule le moment du réveil.

 

Enfant et adultes échangent des saluts entre eux dans le ??? où ils dorment dans le même WOI WOI XAABI (chambre à coucher ) et ils se couvrent immédiatement avec les GIUDUUDAA EEWE (espèce de cape poreuse étendue, elle à la forme d'un cercle avec un orifice central par lequel on introduit la tête et deux autres plus petits pour les bras.

 

Aujourd'hui c'est le tour de la YIE (épouse) de préparer les essences aromatiques pour le bain de vapeur ozonisé.

 

Mais avant, chaque membre de la famille a pour mission d'émettre les signaux codifiés qui vont occulter les WOIOW (les lits de mousse) dans lesquels ils ont passé la nuit. La mousse est comprimée automatiquement. Elle est dissoute par des acides et éliminée par les conduits d'évacuation liquide.

 

Nos frères ne peuvent concevoir de dormir plusieurs fois dans le même lit (milieu de culture de nombreux germes). Seule demeure l'anneau toroïdal qui le maintenait en l'air et qui est replacé dans son alvéole correspondante dans le carrelage.

 

Maintenant tous les membres de la petite communauté se réunissent dans une des IAXAABI (chambres). Le père dictera les consignes de la journée après les avoir tous salués en mettant les mains sur la poitrine et après rit et commente divers incidents de la nuit précédente.

 

Le GEE sollicitera ensuite l'avis de ces parents, épouse et enfants sur tout ce qui va constituer le projet de la journée.

 

Pendant ce temps, la mère demeurera dans une des pièces qui va se transformer en EXAABI (salle de bains). Elle fait sortir du sol un tube serpentant et flexible dont la tête possède un grand disque avec une multitude de tuyères et de boutons. Elle manipule ces derniers en faisant sortir des embouchures d'aspersion une multitude de jets pulvérisés de parfum. Elle en ferme certains et en ouvre d'autres, en flairant avec une grande attention le mélange.

 

La IAI KEAI (art de mélanger des essences aromatiques) est une pratique très vieille sur UMMO. Les YIE ont toujours été supérieure aux hommes dans cet art difficile. La femme consacre à ce soigneux labeur près de Y UIW (quelques 20 minutes) en y prêtant autant d'intérêt qu'une épouse terrestre assaisonnant ses plats.

 

Les membres adultes de la famille alternent chaque jour pour ce travail. Il n'est pas difficile de deviner, surtout chez les enfants et même chez les autres, des marques de réjouissances ou de bonne humeur, mal contenues quand c'est le tour de l'épouse de mélanger les essence.

 

Quand une femme se distingue dans ce très difficile art ancestral, le UMMOAELEWE lui décerne des distinctions et lui demande de devenir conseillère ou professeur dans la UNAWO UI (Université).

 

Notre sensibilité olfactive est beaucoup plus développée que la vôtre. La différence de niveau est analogue mais en votre faveur, en ce qui concerne la musique, domaine où les terrestres sont de véritables maîtres.

 

Dans les temps anciens, la très riche gamme de IAI (parfums) était extraite de plantes aromatique, d'arbustes et quelques espèces animales ressemblant aux mollusques terrestres. Aujourd'hui, la variété s'est énormément enrichie et tous les parfums sont produits, en partie synthétiquement. Nous disons en partie car nous avons des frères qui préfèrent, comme un rite, s'entretenir à sélectionner les végétaux dans les forêts et ensuite les distiller dans leur propre foyer.

 

C'est un hobby comme en ce qui vous concerne la collection de timbres postaux ou sculpter des petites statues d'ivoire.

 

 

 

Quand l'opératrice a trouvé un mélange satisfaisant, elle n'oublie pas d'enregistrer le dosage, convenablement codifiée, dans son petit AARBI OMAIU (cet appareil est l'équivalent des magnétophones terrestres mais l'enregistrement ne se fait pas par bande magnétique, il s'agit d'une mémoire intégrée par un cristal chimiquement pur de titane).

 

Cependant, une femme qui se tarque d'être une bonne IAI YIEKEAI (mélangeur d'essences) essaiera de ne jamais refaire le même mélange sauf s'il était particulièrement réussi.

 

Notre "édredon" olfactif (MEMOIRE POUR LES COULEURS) est très important et nous pouvons nous souvenir d'un mélange connu, comme vous vous identifiez un tableau en l'attribuant à tel artiste fameux.

 

Une femme intelligente n'est pas toujours une bonne mélangeuse et vice-versa. Par exemple: IU 1 fille de 368 le jeune chef de notre mission sur Terre et à qui nous sommes soumis, reconnait être une très mauvaise mélangeuse.

 

En vérité à ce niveau, elle ne serait pas l'épouse idéale mais bien sûr nous, les hommes de UMMO, avons d'autres facteurs spirituels et intellectuels comme par exemple la beauté d'une femme.

 

Enfin, notre soeur de l'exemple que nous vous exposons, a réalisé un mélange qu'elle juge agréable.

 

Dans une autre pièce, tous attendent, réjouis, le début du bain. A l'appel de l'épouse, les parents, l'époux et l'enfant accourent. Ils se mettent à l'intérieur du EXAABI et vite affleurent du sol des panneaux semblables aux paravents japonais.

 

Alors ils se dévêtent tous. Il est incorrect de voir la nudité des autres même s'ils sont du même sexe. Pendant ce temps, l'atmosphère de la pièce est saturée de vapeur aromatisée, de la vapeur d'eau avec une grande quantité de O3 (Ozone) et une multitude de composants aromatiques, constituent le premier bain de la journée. Tous rient et parlent sans arrêt à travers les minces paravents et ensuite les douces séquences de l'aromatisation diminueront.

 

N'oubliez pas que les mélanges se succèdent tout au long de la session, comme une symphonie de nuances olfactives.

 

Notre bain de vapeur est une véritable partition harmonique où les notes de musique ont été remplacées par des stimuli olfactifs. Mais cet exemple ne doit pas vous faire penser que nos mélanges aromatiques d'un usage quotidien jouissent du coté exquis semblable aux merveilleux concert symphoniques terrestres.

 

Seules, dans des occasions exceptionnelles et dans des concentrations populaires comparables à celles que vous organisez sur la planète Terre pour vos compétitions sportives, se déroulent sur UMMO d'authentiques IAIILEAIUUXAA (mélanges spectaculaires de parfums) dans lesquels les nuances aromatiques se succèdent avec un style enivrant et des normes esthétiques très rigoureuses.

 

Il est maintenant 218 UIW pour la famille de notre exemple, le GEE (époux) ne pourra continuer à profiter des délicieux arômes du bain. Aujourd'hui la fonction culinaire lui est assignée et ,si elle n'est pas ingrate, elle nécessite une série de soins et d'attentions.

 

 

 

Il sort vite du EXXAABII (Salle de Bain) pendant que sa XIE (femme) parents et enfant lui souhaitent avec ferveur de la chance dans sa mission et eux continuent à se distraire, plongés dans la brume caressante et parfumée qui sature l'espace de la pièce. La pièce voisine peut servir de WAMIIXAABII (indistinctement cuisine et salle à manger).

 

De suaves sifflements inaudibles (à quelques 30.000 cycles/seconde) (Ultrasons) émis artificiellement par la gorge font affleurer du carrelage (et où apparaissent avant uniquement des rectangles de couleur sépia et mauve) des équipements spéciaux qui constituent ce que nous appelons UAMIIXANMOO (cuisine aromatiques programmées par mémoire de Titane).

 

Sur UMMO, notre planète, il est prescrit, depuis des milliers de XEE (un XEE = une année UMMO) une rotation familiale au niveau de la désignation de certains travaux domestiques. Même les UUGEE ou UUYIE (enfants) vers les 8 ans (ans terrestres) sont incorporés aux besognes de la maison avec des responsabilités. Leurs parents, attendris, tolèrent même les déficiences explicables des premiers balbutiements au niveau des mélanges parfumés pour le bain ou au niveau de la sélection des images visuelles du UULODA XAABI (pièce semi-sphérique pour la vision d'images lointaines).

 

Les enfants prennent donc progressivement conscience de leur responsabilités et de leur importance au sein du groupe familial.

 

Jamais les parents ne se moquent d'eux ou montrent une impatience mal contenue face aux erreurs ingénues et involontaires de leurs petites mains maladroites. Au contraire la YIE les corrige patiemment et affectueusement, leur suggérant par des phrases et des images visuelles, les troubles que peuvent causer une minime distraction ou une erreur imprudente.

 

Mais aujourd'hui, c'est le tour du père de s'occuper du travail culinaire.

 

Vous devez sans doute vous poser de nombreuse questions au sujet du déroulement de ces travaux. Par exemple:

 

Comment la maîtresse de maison fait elle ses achats ?

 

Où les entrepose t'elle ?

 

Comment les entrepose t'elle ?

 

Mais ces questions élémentaires présupposent en réalité des schémas mentaux préalablement stéréotypés pour vous dans la mesure où ils coexistent jour après jour avec les coutumes de la planète Terre. En effet : la YIE (épouse) de UMMO n'effectue pas ses achats dans un magasin de ravitaillement; le verbe acheter ne peut être utilisé dans son sens courant et il n'est pas nécessaire de transporter nous-mêmes les aliments et autres substances d'usage courant. Il serait très difficile pour un hypothétique visiteur terrestre sur notre monde, de localiser une de nos soeur traînant par exemple un petit chariot rempli de légumes et de paquets enveloppés de papiers graisseux.

 

Ce n'est pas que nos YIE refusent par facilité de réaliser ce travail ingrat. Au contraire la femme comme le GEE réalisent quotidiennement des exercices sportifs beaucoup plus importants durant les heures ludiques. En réalité notre organisation sociale diffère de la vôtre au niveau des habitudes et des auxiliaires de la mécanisation.

 

Voir figure n°35.

 

Vous pouvez voir dans l'image photocopiée que nous avons envoyé antérieurement (IMAGE 1) toute une série de tubes cylindriques orientés verticalement et enterrés dans le terrain qui entoure l'ouverture du ANAUANAA (COLONNE AXIALE DE LA XAABI ou MAISON). Ainsi ces tubes de même calibre (ce calibre est universel sur UMMO comme peut l'être pour vous la largeur des voies de chemin de fer terrestre) appelés NUUYAA, constituent un véritable magasin dont la fonction première est de conserver les produits de consommation courante pour la famille (ALIMENTS, PRODUITS CHIMIQUES, GAZ LIQUEFIES, PARFUMS etc...).

 

Nous allons expliquer ceci à l'aide d'un exemple:

 

Nos aliments : naturels, semi-élaborés ou artificiels, sont élabores essentiellement dans des usines industrielles et des galeries souterraines de culture à de nombreux KOAE de distance (1 KOAE=8,7Km) et conservés dans des cylindres de même diamètre. Ainsi les juteux INOWII - voir figure n°36 - (fruit à la pulpe jaunâtre et à l'enveloppe brune très rugueuse) sont préalablement traités par un bombardement de neutrons pour éliminer tous les germes saprophytes qui peuvent provoquer leur putréfaction ultérieure.

 

Un fruit ainsi préparé conserve tout son arome, sa saveur et d'autres qualités, même s'il n'est pas conservé dans un milieu réfrigéré et peut résister plusieurs mois sans s'altérer.

 

Mais pour éviter sa déshydratation, (c'est à dire qu'il sèche) les INOWII sont emballés avec une substance gélatineuse (un composé coloré de silicium), l'ensemble ayant une forme cylindrique.

 

Les fruits demeurent ainsi enveloppés dans cette substance semi-transparente visqueuse et rosâtre.

 

La couche extérieure durcit rapidement au contact du nitrogène (Azote), ce qui fait que l'ensemble vous rappellerait l'aspect d'un pot de fruit au sirop.

 

Seulement, en ce qui vous concerne, il n'y a pas de récipients en verre; d'autre part la gélatine n'est pas comestible, il s'agit uniquement d'un produit protecteur qui ne doit pas être exposé à l'air.

 

Les graisses, les viandes, les végétaux, le glucose (sucre) sont aussi préparés en forme cylindriques de même dimension (standardisés pour tout UMMO), d'une manière semblable à celle que vous utilisez pour la conservation dans des récipients métalliques (Boites de conserves).

 

Ces produits (alimentaires ou non) sont conduits sous forme de cylindres NUUGII le long des canalisations citées, semblables aux tubes pneumatiques employés sur Terre. La différence consiste en ce que ces NUUDAIAA n'utilisent pas d'air sous pression comme vos systèmes, mais de l'hélium (un gaz inerte) pour la simple raison que l'oxygène de l'air attaque chimiquement la substance gélatineuse qui enveloppe une grande partie des NUUGII (RECIPIENTS VOYAGEURS).

 

Les habitants de la maison peuvent compter sur une bonne provision de produit de consommation qui se renouvelle automatiquement par les conduit pneumatiques à partir des centres d'approvisionnement. Un peu comme un stock de boite de conserves.

 

Que se passe t'il si à un moment donné les habitants décident de consommer les doux fruits de INOWII ?

 

Le procédé est assez complexe, mais dans la pratique il se réalise en moins d'un dixième de UIW.

 

Un sélecteur de Couronne (non dessiné dans l'image 1 que nous vous envoyons), sélectionne automatiquement en tournant le cylindre NUUGII qui conserve le fruit. Celui-ci est conduit à l'intérieur de ANAUNAA (axe de la maison) à la pièce où le fruit a été demandé.

 

Mais avant de sortir à l'extérieur, il doit traverser un équipement auxiliaire composé d'une enceinte où le NUUGII (cylindre conservateur de gélatine) est soumis à l'action de l'oxygene liquide. Celui ci attaque fortement la substance gélatineuse protectrice et la dissout. Les résidus (d'oxyde de silicium et de polychlores) sont éliminés. Le processus doit se réaliser rapidement pour empêcher que la basse température de l'oxygène liquide (185 degrés centigrades terrestres en dessous de zéro) ne détruise les tissus cellulaires de fruit.

 

Le INOWII est maintenant libéré de sa couche protectrice et prêt à être intégré (si notre frère ne désire pas mâcher le fruit qui est sorti très froid du processus), il traverse un cylindre d'induction qui augmente légèrement sa température en un instant.

 

Le INOWII juteux est de nouveau entre nos mains, frais et acide, aussi savoureux et aromatique que lorsqu'il a été cueilli de son arbre planté dans les grandes galeries souterraines où la culture artificielle permet de nombreuses récoltes annuelles.

 

Laissons notre frère en train de manipuler son UAMIXANMOO.

 

Cet équipement possède une mémoire de titane capable de codifier toute une série complexe de programmes emmagasinés avec les instructions pour préparer automatiquement ce que vous appelez Plats ou ragoûts.

 

 

 

En principe, cet appareil pourrait réaliser toutes les opérations sans l'aide de l'opérateur. La mémoire de TITANE dicte toute une série de "routine et sous-routines" (dans le langage terrestre des ordinateurs) aux servomécanismes de l'appareil. Nous allons illustrer cela par un exemple :

 

- solliciter du YAA (MAGASIN TUBULAIRE DEJA DECRIT) un NUUGII de viande OOGIXUAA (reptile de viande blanche très prisé).

 

- éliminer la gélatine protectrice à l'aide d'oxygène liquide.

 

- soumettre la viande à un traitement d'élimination des toxines.

 

- macérer la viande ou la couper en fragments (en fonction du programme).

 

- assaisonner l'ensemble avec WUUNUA (condiment tonique).

 

- ajouter IDIA OIXII (lait graisseux des OIXIIXI (mammifère volant).

 

Enfin l'ensemble passe par une enceinte (que vous appelleriez FOUR) dans laquelle, même si la température est la même que celle du milieu ambiant, la viande se réchauffe par la provocation de l'agitation moléculaire des ses tissus due à des variations du champ gravitationnel à très haute fréquence (60 millions de mégacycles par seconde : 6.106 Mc/Sec).

 

Observez que le réchauffement des aliments n'est pas réalisé par induction électromagnétique de fréquence élevée. Nous avons abandonné un tel système depuis très longtemps car les températures atteintes au sein de l'aliment étaient très difficiles à contrôler en étant fonction de la composition chimique des tissus cellulaires.

 

Cependant, nous continuons à utiliser dans les repas réalisés par rapport à la nature, le très ancien procédé qui consiste à griller les aliments par simple combustion, en milieu "oxygène" (flamme normale dans l'air).

 

Les hautes fréquences de type gravitationnel sont beaucoup moins énergétiques que celles de type électromagnétiques, malgré qu'elles soient renforcées par un effet d'auto-résonnance gravitationnelle.

 

C'est seulement pour cette raison qu'elles sont utilisées pour ces petites applications domestiques et pour les communications.

 

Le GEE (mari) a déjà terminé sa préparation. Pendant ce temps, ses parents et le plus jeune fils se sont de nouveau habillés avec d'autres EEWEE magnifiques (ou voyants - NDT) (TUNIQUES CIRCULAIRES) de riches couleurs (ceux qu'ils ont eux-mêmes utilisé antérieurement ont été jetés dans le IMAAUIII (espèce de bouche d'égout) et décomposés par l'action des acides et désintégrés ensuite comme ordures, pour être enfin converties en Hydrogène libre. Nos vêtements ne sont presque jamais utilisés plusieurs fois et lavés. Ils sont fabriqués quelques UIW avant leur utilisation dans la XAABII même (MAISON). Nous ne "connaissons" pas les tissus.

 

Le premier repas de la journée va commencer. Il est approximativement 225 UIW. L'aube vient à peine de se terminer et notre IUMMA se dresse rayonnant entre les grandes brumes indigo et orangers de la matinée.

 

Vous pourriez penser que cette étape correspond au petit déjeuner terrestre et en réalité c'est le cas avec cependant la différence que celle ci est la plus longue et la plus copieuse de la journée. C'est à dire celle qui a le plus riche contenu calorifique dans cet intervalle de temps de 600 UIW.

 

Voir la figure N°37.

 

Tous sont réunis dans la même UAMIIXAABII (pièce cuisine) et chacun ouvre son propre XAXOOU (siège) dans le carrelage, tout autour d'une zone rectangulaire du sol (image 10).

 

Le UGEE (ENFANT) fait aussi émerger du carrelage un tube métallique flexible (IMAGE II) dont à son extrémité apparait un filtre d'aspersion.

 

Un nuage jaunâtre de fine gouttelettes est pulvérisé sur le sol. Vous pourriez penser qu'il est en train de peindre le parquet. En réalité, il s'agit de créer une fine pellicule qui protège le carrelage et qui sert de nappe.

 

Voir maintenant la figure N°38.

 

Du sol s'élèvent aussi des équipements (IMAGE 13) que nous appelons NAAXUNII et dont nous expliquerons la fonction plus loin.

 

Voir la figure N°39.

 

Le GEE et la YIE (époux et épouse) mettent sur le sol les IOAOOI (récipients pour les aliments liquides). Ils en existent de nombreux modèles, l'un d'eux étant reproduit dans l'image N°12.

 

Chaque IOAOOI est composée de 3 ou 4 récipients ou enceintes sphériques qui conservent durant leur ingestion les liquides alimentaires à une température constante. Ces liquides que nous appelons UAMIIGODAA sont aspirés par de long tubes flexibles.

 

La UOUAMII (REPAS NUMERO 0) va commencer.

 

Celui-ci commence par quelques UIW de silence. Tous ferment les yeux et essaient d'accomoder leurs esprits avec une constellation de souvenirs agréables. Divers souvenirs, traits d'humeurs, incidents de fêtes.

 

Ce préambule est nécessaire pour imprégner le déroulement du repas d'une ambiance de paix et de joie saine.

 

Une telle ambiance mentale est indispensable pour l'organisme humain; il y a des raisons psychosomatiques pour agir de cette façon. En effet : les altérations émotionnelles négatives comme les états d'anxiété, la terreur ou la peur, les tristesses, les préoccupations, inhibent la ségrégation normale des sucs digestifs provoquant de sérieux troubles de l'appareil correspondant. Il est curieux d'observer comment vous ignorez pratiquement ce principe malgré les progrès de la médecine psychosomatique terrestre qui auraient dû sérieusement vous orienter vers cet aspect.

 

Il est donc nécessaire que pendant les instants qui précèdent le repas et la fin du processus digestif, la cellule familiale se sente unie spirituellement dans la joie mutuelle. Les enfants, dès leur plus jeune age, acquièrent ce type d'habitudes ou réflexes amenant un contrôle mental très actif. En ce moment, sont bloqués dans le champ de la conscience, toutes les préoccupations du travail, l'activité pensante référente aux études en cours est réduite au minimum, l'individu subit une régression momentanée à la phase infantile, dépourvue de problèmes transcendants et exempte d'une sensibilité spirituelle aiguë.

 

Les parents et enfants parlent à peine durant le repas, sans gesticuler. Leur mouvements ou dynamisme musculaire sont au repos. Ils se regardent entre eux, se sourient. Les gestes comiques sont énormément prodigués et accueillis avec complaisance et satisfaction exempte et rire de stentor.

 

Vous avez donc compris qu'un tel comportement ne peut être interprété comme un rite ou le fruit de coutumes; il est simplement basé sur une nécessité psychophysiologique.

 

Tous portent à leur bouche les extrémités (vous diriez filtres) de ces long tubes qui partent des IOAOOI. Ceci vous rappellera les NARGUILES des fumeurs orientaux de la Terre.

 

L'aspiration des UAMIIGOODAA (aliment liquide) est donc commencée.

 

La variété de ces derniers est très grande. Il s'agit de mélanges végétaux d'extraits d'animaux, d'essences aromatiques synthétiques etc...

 

Compositions qui vous font sans doute penser à des soupes exotiques ou des sauces de lointains pays terrestres.

 

Ceux-ci sont riches en lipides ou graisses, avec un pourcentage élevé d'hydrates de carbone, aromatisés et toniques; ils contiennent une très large gamme calibrée (pour chaque individu) de facteurs nécessaires pour le métabolisme humain (glucose, galactose, acides graisseux, chlorures, calcium, potassium, iode, tramyne, Riboflamine, nicotilamide, acide ascorbique ...).

 

Quelques unes de ces UAMIIGOODAA sont légèrement douceâtre, d'autres d'un goût acide aromatisé et légèrement salin pour les derniers. Nous pouvons les opposer avec quelques aliments terrestres et nous rappeler leur saveurs analogues, comme par exemples certains coquillages et certaines algues comestibles très appréciées au Japon.

 

Nous sommes toujours dans la figures N°39.

 

Nous n'utilisons pas l'instrument CUILLERE des terrestres qui attira énormément notre attention lors de notre arrivée en France. La succion au moyen du tube flexible, rappelle ces paille que vous utilisez pour l'ingestion de boissons rafraîchissantes, avec la différence que nos tubes ont un système de chauffage thermorégulé et que le liquide coule impulsé par une faible pression contrôlée (IMAGE 12).

 

Le moment des UAMIIGOOINUU (ALIMENTS SOLIDES) est arrivé, mais avant tous n'utiliseront le NAXUNI. Ceci nécessite une brève explication: revenons à la figure N°40.

 

Sur notre planète, les aliments sont portés à la bouche quand ils sont solides, au moyen des doigts. Ceux-ci ont maintenant acquis une grande agilité pour les prendre. Car on considère antihygiénique et désagréable que l'épiderme soit taché ou attaqué par les composants graisseux de ceux-ci, les colorants etc...

 

Dans l'antiquité, on utilisait de fins gants transparents pour cette fonction. Mais depuis longtemps il y a, aux heures des repas, dans la XAABIUNAA (MAISON) ce dispositif ou équipement où nos frères introduisent les mains (IMAGE 13).

 

Celles-ci sont aspergées par une fine pulvérisation (hydrosols dosés) qui vont se solidifier au contact de l'épiderme et l'envelopper d'une fine couche protectrice qui rejette (par des effets de tension superficielle) toutes les substances graisseuses.

 

Chaque fois que nous changeons de plats (selon votre expression) nous pouvons dans le même NAAXUNII dissoudre ce fin gant artificiel semblable au colloïdium utilisé par les chimistes terrestres, et le remplacer par un autre, ce qui équivaut à nous laver les mains sans utiliser de l'eau ou des détergents. (n'en déduisez pas que le lavage (au sens de toilette -NDT) n'existe pas, mais nous en parlerons plus loin).

 

Voyons maintenant l'image de droite de la figure n°41.

 

Nous n'utilisons pas non plus de couteaux. Notre EIWOO OINNA réalise les fonctions techniques de "coupeur".

 

Sa forme extérieure rappelle (image 14) un de ces crayons multiples employés par les terrestres. Il émet par son extrémité un fin faisceau très énergétique d'ondes (fréquence constante de 7,9 1014 cycles par seconde) qui sectionne proprement les aliments jusqu'à une profondeur qui peut être réglée par une mise au point du faisceau conique de fréquence élevée (cette fréquence est comprise dans la gamme que vous dénommez ULTRAVIOLET).

 

Cette seconde étape du repas commence par des rondelles de AIMMOA qui se mangent indépendamment des autres aliments.

 

Le AIMMOA est un fruit de grande taille avec une saveur suave, et une pulpe de structure alvéolaire et une composition féculente très riche en hydrate de carbone, sans graisses et qui a constitué sur notre Planète et ce depuis des époques très anciennes, l'aliment de base de UMMOAOO (homme de UMMO) comme pour vous le pain ou le fruit du ARTHOCARPUS à Ceylan ou en Polynésie.

 

En réalité, la valeur énergétique du AIMMOA est moins élevée que celle du pain terrestre (environ 2,30 calories par gramme), mais en échange son grand contenu en sels et facteurs vitaminiques en fait un excellent aliment naturel.

 

Une fois l'endocarpe ou coeur du AIMMOA éliminé, celui-ci est coupé en larges rondelles annulaires et se mange seul ou imprégné de OIBIIA (extrait graisseux d'un animal marin) ou bien pulvérisé de maltose pur, ou bien gazéifié avec certaines essences synthétiques.

 

Les convives introduisent de nouveau leur mains dans le NAAXUNII pour dissoudre la couche protectrice et la renouveler.

 

L'aliment suivant peut être la savoureuse viande de OOGIXUAA.

 

Viande de couleur ambre (blanche jaunâtre). Le OOGIXUA correspond à une espèce de vertébré qui n'existe pas non plus sur terre et qui présente les caractéristiques propres des reptiles terrestres. Son cou et sa queue sont longs. Les quatre extrémités présentent une morphologie particulière que nous n'avons trouvé sur aucun animal de votre planète (des sauriens actuels ou antédiluviens). Nos plus grands "exemplaires" peuvent atteindre presque un ENMMOO (un ENMMOO équivaut à 1,87 mètres).

 

Sa viande est la plus appréciée sur UMMO, et nous sommes sur que les plus grands palais terrestres, s'ils étaient dépourvus de préjugés face à l'origine d'un tel aliment, la trouveraient très savoureuse.

 

Sur notre Planète, nous n'utilisons pas pour le traitement des aliments carnicés ou végétaux (que vous appelez frits) aucun type de graisse animale ou végétale. La cuisson se réalise au moyen de divers types classiques de lait animal, deux d'entre eux étant très populaires avec un riche contenu d'acides graisseux.

 

L'une d'elle est la IDIIA OIXIIXI qui est extraite du mammifère OIXXIXI dont l'espèce n'a rien à voir avec les espèces connues par vous et cataloguées par les zoologistes de la Terre.

 

Cet herbivore vertébré de grande taille est un mammifère volant (sur UMMO nous ne connaissons pas de véritables oiseaux, mais il existe une grande variété de mammifères volants). Ses ailes membraneuses n'ont rien de commun au niveau morphologique avec les Quiroptères de la Terre (chauve-souris).

 

Une autre lait est utilisé par nous pour condimenter, c'est la IDIIA GIIDII. Un autre mammifère aquatique dont la forme rappelle de loin le dauphin et qui vit dans les profondeurs des mers polaires de UMMO.

 

Comme l'emploi de la IDIIA OIXIIXI date des premiers temps de notre Humanité, les propriétés diététiques du second lait cité furent pondérées très récemment.

 

La famille, une fois l'intervalle d'ingestion ou petit déjeuner (selon vous) terminé, entame la période de repos durant laquelle s'établit un sobre dialogue entre les composants adultes du groupe. Les incidents du travail sont commentés, des thèmes en relation avec les progrès idéologiques ou scientifiques sont discutés, à un niveau qui correspond toujours naturellement avec la formation intellectuelle et l'intelligence des interlocuteurs.

 

Il est maintenant 246 UIW, le bref intervalle de repos d'union parifamiliale est terminé. Vous l'appeleriez conversation après le repas et l'époux doit partir à son lieu de travail qui peut être situé à de nombreux KOAE de distance.

 

Il se déshabille rapidement dans une pièce voisine, il pulvérise ses dents, il essuie sa bouche avec des solutions aseptiques et réalise une série de rapides opérations identiques pour protéger les yeux, les oreilles, les fosses nasales, les aisselles, l'aine et les organes génitaux, l'anus et les chevilles.

 

Après cela il extrait un nouveau vêtement nouvellement confectionné qui s'adapte à la nature de son travail. Il s'agit dans le cas particulier que nous commentons, d'une espèce de salopette très ajustée, dont les couleurs dans ce cas, cercles jaunes sur un fond pourpre, constituent un code complexe de couleurs et formes géométriques chromatiques qui représentent les différentes spécialités professionnelles de notre monde.

 

La YIE (EPOUSE) restera avec les parents de son GEE dans la XAABIUANAA (MAISON), pendant que celui-ci, après avoir pris congé des siens, s'introduit à l'intérieur du GOONIIOADOO UEWAA (VEHICULE VOLANT).

 

Nous désirons vous résumer les procédés de traction courants sur UMMO.

 

Sauf dans le cas où la traction en contact avec le sol (comme peuvent être certaines applications dans le mouvement des Terres constructions hydraulique, motoculteurs souterrains etc...) est indispensable, les déplacements des personnes d'un point à l'autre d'un RESEAU de Communications, s'effectuent à l'aide de deux procédés très répandus sur notre Planète.

 

Le premier est un système catalogué par nous de type YEDDO AYUU (ABSENCE DE RESEAU OU ORGANISATION LIEE). Il est matérialisé par des équipements qui s'adaptent au corps humain, appelés OEMMIIUEWA et qui permettent à une personne de se déplacer d'un point à l'autre dans l'air et à faible hauteur (hauteur maximum 30 ENMOO quelques 56 centimètres). Nous l'utilisons quand nous devons parcourir des distances relativement courtes mais presque jamais pour des trajets brefs auquel cas nous utilisons comme vous, les pieds.

 

Voir la figure n°42.

 

Mais le véhicule par autonomase, utilisé sur notre planète est sans doute le GOONIIOADOO UEWA (image 16). Sa forme peut vous rappeler certains appareils futuristes dessinés pour voyager ou celle de quelques voitures modernes au profil aérodynamique.

 

Le procédé de traction utilisé est basé sur un principe très ancien pour nous, mais qui n'a pas été modifié essentiellement pour la bonne raison que son système, qui n'a rien à voir avec celui que nous employons pour nos voyages sidéraux dans les OAWOOLEA UEWA (Cosmo-vaisseaux) est très efficace pour les déplacements sur de longues distances au sein de l'atmosphère.

 

Observez la figure n°43.

 

Le système de traction consiste en un BUUTZ (moteur) de GOONNIOADOO (état spécial de la matière qui n'est pas solide liquide ou gaz), et dont le schéma et description élémentaire vous sera joint indépendamment (image 17), l'unique combustible étant le Tétrafluore de Xénon.

 

Sa télédirection se réalise, contrôlée par le XANMOO AIUBAA (réseau mondial d'ordinateurs) simultanément avec l'équipement de détection du véhicule qui contrôle à chaque instant non seulement les paramètres météorologiques et la présence d'obstacles statiques, mais aussi la direction probable d'autres véhicules qui voyagent dans les immédiats. Il évite aussi la présence des XAABII (Maisons) "enterrées" qui peuvent émerger rapidement en provoquant des collisions lamentables.

 

Voir figure N°44.

 

Ont disparu de notre orographie, les vielles voies ou pistes sur lesquelles circulaient dans les temps maintenant historiques, ces anciens NOIA UEWA (image 18) qui se déplaçaient au moyen de pieds articulés (l'ANTHROPOMORPHISME de la technique empêche l'utilisation habituelle de la roue comme moyen de translation) sur des chaussées ou piste qui diffèrent de vos routes dans la mesure où celles-ci étaient construites en stabilisant le terrain par des additions de composition nettement argileuse, de silicates et d'alumines synthétiques pour que la couche de roulement au lieu d'être constituée comme les autoroutes de la Planète Terre à l'aide de conglomérat d'agrégats et de substances bitumées comme l'asphalte, soit constituée avec une couche de bioxyde de silicium fondu à la température de quelques 1700° (degrés centigrades terrestres) jusqu'à obtenir une épaisse couche homogène cristallisée et rugueuse résistant à l'abrasion et aux charges statiques et dynamiques des véhicules qui y circulent.

 

Mais ces pistes enlaidissaient d'une manière extraordinaire la beauté du paysage. Notre civilisation paraissait acculée dans ces orientations industrielles et urbanistiques à corrompre l'esthétique de la nature et nos ancêtres adoptèrent la décision d'éliminer les réseaux de communications qui se trouvaient à l'extérieur, encourageant en échange les procédés de transport souterrain. Surgirent ainsi de nouvelles techniques de transport de matières premières ou de substances en brut. Par exemple les minéraux étaient pulvérisés dans les lieux d'extraction et mélangés avec des mousses de produits chimiques inertes et transportés au moyen de tuyères. Certains agents de liaison semblables aux ciments terrestres et que nous utilisons, mélangés avec des produits plastiques, dans nos constructions, sont canalisés au moyen d'un courant d'air très fort qui les transporte sous forme d'aérosol (poussière en suspension chargé éléctrostatiquement).

 

Notre sous-sol est donc saturé de très vastes réseaux de tuyères et canalisations dont certaines doivent porter des courants de plasma dont les températures au sein des tourbillons centraux atteignent jusqu'à 2 millions de degrés centigrades (vous pouvez supposer qu'il n'existe pas des parois de tuyère capables de canaliser sans évaporation un gaz ionisé si chaud, et nous avons recours à des enveloppes gazeuses dont le gradient thermique va en diminuant en orientation radiale pour se réduire à proximité des parois à 1200 degrés terrestres.

 

La structure de nos paysages fut sauvée. Nous nous consacrons à améliorer d'avantage encore l'orographie des champs. De nouvelles forêts furent créées, des accidents géographiques abrupts furent élevés pour donner une apparence plus sauvage à certains terrains arides. Des canalisations en forme de rivières furent créées, non pas à des fins énergétiques, mais pour transformer esthétiquement des zones désertiques déterminées. Dans les laboratoires "philotechniques", de nouvelles espèces de plantes avec des fleurs magnifiques furent créées et sur tout UMMO on rationalisa le plan de protection des espèces animales sauvages en réalisant un sévère contrôle envers celles dont la disparition fut estimée imminente, tout cela synchronisé à cette époque avec le grandiose Plan Biologique tendant à faire disparaître de UMMO toutes les variétés de virus pathogènes.

 

L'homme put enfin se débarrasser d'une des tares les plus graves qui était associée au progrès culturel : la distance avec la nature. L'identification spirituelle avec le WAAM (COSMOS) engendrée par le divin WOA (CREATEUR ou DIEU). Nos frères de ces époques et nous mêmes à notre époque, pûmes ainsi compléter notre formation biologique, alternant nos processus vitaux entre nos maisons (XAABII) et la vieille nature représentée par les grandes roches caressées par les branches des NAANAA, des IGUU ou des OAXAUXAA (arbres typiques de UMMO) et par les vieux volcans qui lancent d'immenses colonnes incandescentes de penthane-oxygène en donnant aux nuits de UMMO un aspect impressionnant.

 

Et ce contact intime avec la nature, stimule encore d'avantage notre rapprochement religieux envers WOA et nous aider à prier et à évoluer dans notre pensée philosophique, plus pragmatique que la vôtre, mais ce n'est pas pour cela qu'elle est moins profonde.

 

Les nuits de UMMO sont froides même durant les périodes où notre Astre IUMMA dirige ses rayons presque perpendiculairement sur les régions équatoriales.

 

vers 575 IUW, tous les habitants du XAABI UANNA (MAISON) se retirent pour commencer leur repos. Dans un rapport antérieur nous vous avons indiqué comment nous consacrons quotidiennement une fraction du temps au sublime objectif de la méditation et de la prière. Cet intervalle est rarement inférieur à 20 UIW.

 

GEE et YIE (homme et femme) restent seuls dans leur IASAABII (chambre) hermétiquement fermée, isolés acoustiquement de l'extérieur (l'insonorisation des parois est obtenue par des moyens très complexes car les coefficients d'absorption et transmission acoustiques sont variables à volonté. Il serait complexe de vous donner des détails et d'enregistrer les unités utilisées par cette technique).

 

Par exemple : les niveaux sonores ne sont pas évalués à l'aide d'une fonction logarithmique comme vous le faite par une mesure en décibels. L'absorption, uniforme pour toutes les fréquences acoustiques qui, excitées par un générateur contrôlé et situées à l'intérieur de ces mêmes parois, vibrent à la même fréquence mais en inversion de phase (solution que nous vous proposons car la technologie terrestre aura bientôt des moyens adéquat pour utiliser cette méthode dans la résolution d'enceintes anéchoïdes ou de faible coefficient de réverbération (temps de R = presque nul).

 

En résumé, le procédé consiste à détecter la fréquence perturbatrice (BRUIT CONSTANT) pour la régulation automatique d'un équipement semblable aux oscillations d'audio-fréquences terrestres, avec cependant la différence que les nôtres ne fonctionnent pas à base de circuits électronique.

 

La puissance acoustique engendrée ou canalisée pour une partie vers ces membranes de grande superficie et pour l'autre partie vers des différences de sons qui ne fonctionnent pas comme les haut-parleurs terrestres mais par contrôle thermique d'une colonne d'air (on a totalement éliminé l'inertie thermique du gaz).

 

Au-dessus, les Astres, dans un ciel peu nuageux, brillent au travers de panneaux transparents du toit. Peut-être cette nuit, les fines bandes brillantes aux suaves tons verdâtres que le UULIBOOA (espèce d'aurore Boréale) présentes à haute altitude, embelliront étrangement le firmament. Alors notre esprit n'en sera que plus enclin à la prière.

 

Les parements du IAXAABII brillent avec une suave couleur magenta ou violette. Nous choisissons pour cet instant ces tons qui prédisposent psychologiquement le cerveau pour ces fonctions mentales, plus en liaison avec la pensée religieuse. Violet, vert, bleuâtre, cyans et pourpre avec un faible niveau lumineux sont les couleurs sélectionnées.

 

Et le OMGEEYIE (couple) assis dans chaque XAXOOU (chaise de fosse) tourne les yeux et se contemple lui-même. Ils s'auto-analysent en invoquant en premier lieu dans le champ de leur conscience, les actes du XII (jour de UMMO), ensuite commence tout un processus mental dans lequel chaque membre du couple spécule sur son existence enracinée dans la société dans laquelle il vit et agglutinée au sein du WAAM. Il s'offre à WOA qui l'a créé et imprègne sa pensée avec le souvenir de UMMOWOA le Dieu qui, incarné pour apporter la vérité, mourut parmi les terribles martyres de la vivisection.

 

Il n'y a aucune expérience mystique. Toute l'union avec leur WOA (DIEU) se situe au niveau du raisonnement non exempt d'une vive réaction affective. Nous sentons le plaisir esthétique de notre équilibre spirituel, et quant plus est grand le degré de certitude par rapport au mode positif dans lequel nous avons accompli en ce XII (JOUR) les divins UUAA (LOIS RELIGIEUSES), plus est grande alors l'humble satisfaction intérieure que notre personnalité ressent.

 

Nos objectifs religieux suprêmes, en dehors de nous reconnaître comme engendrés par WOA, consistent à concéder à chacun de nos frères une importance supérieure à celle que nous nous octroyons égoïstement. Notre esprit de service orienté vers le frère (PROCHAIN) et surtout vers la Société dans laquelle nous sommes immergées, constitue pour nous une véritable idée obsessionnelle.

 

Le plus petit échec personnel concernant la véritable cristallisation de cet esprit de dévouement, peut nous provoquer de sérieux tourment affectifs ou sentimentaux.

 

L'homme acquiert la conscience de culpabilité et dans sa prière et méditation nocturnes, il reconsidère sérieusement sa conduite, essayant de trouver des voies psychologiques pour renforcer ses réflexes ou habitudes mentales pour perfectionner sa conduite future avec ses familiers, ses amis, ses supérieurs ou ses subordonnés.

 

Nos tendances grégaires sont très accusées. La solidarité avec la masse des individus qui nous entourent dans notre vie quotidienne est très profonde. Un de nos frères regrettera beaucoup plus une faute commise contre la collectivité, contre la société qu'une transgression d'une UUAA (LOI MORALE) qui nous engage envers un frère isolé.

 

Les faibles signaux acoustiques des 10 UIW (un peu plus de minuit, en parlant en langage terrestre) peuvent marquer la fin de la Méditation.

 

Deux époux entament dans l'obscurité la très brève tâche de se dévêtir, adoptant immédiatement les mesures antiseptiques d'hygiène personnelle pour une solution adéquate qui est rarement parfumée et la pulvérisation et radiation contrôlée, sur les yeux, la bouche et les fosses nasales.

 

L'ablution s'effectue au sein d'une masse turbulente d'eau qui se renouvelle à grande vitesse dans ses différents degré de dissolution, température et vibration ultrasonique. Pour cela chaque personne s'introduit totalement dans le XAXOOU (CHAISE) dont la plate-forme inférieure descend le niveau, ensuite la fosse se remplit de liquide pendant qu'une couverture transparente composée d'une plaque semi-fluide qui se solidifie rapidement, protège le carrelage du XAABI des éclaboussures.

 

L'habitude d'ôter ses vêtements sur notre planète complètement dans le noir ne doit pas être interprétée par vous comme le fruit d'une ancestrale réaction de pruderie, car s'il est vrai que notre spécial instinct de pudeur, qui nous fait subir de véritables traumatismes psychologiques quand nous nous voyons nus devant une autre personne, est très accentué dans notre Société, il faut savoir aussi qu'il est irrationnel quand il s'agit d'un OMGEEYIE (COUPLE) où le degré d'intimité est très élevé.

 

La vérité est que notre mentalité à ce niveau est différente de la vôtre. Le seul acte de transition entre rester recouvert par les EEWEE (VETEMENTS) et de se dévêtir, représente pour nous un contenu érogène si intense que nous pouvons seulement le comparer sur Terre à la réaction de ces perversion sexuelles que les psychiatres terrestres qualifient avec l'appellation de Travestis (ou transsexuels ? - NDT).

 

Ceci provoque automatiquement, chez les individus des deux sexes, l'orgasme dans la majorité des cas. La mesure adoptée d'annuler l'éclairage dans le IAXAABI (chambre ou pièce) est préventive pour neutraliser le déroulement d'une telle réaction.

 

La brève vision du conjoint dévêtu est par contre acceptée normalement dans les mêmes conditions que pour les habitants de la Terre.

 

(FIGURE 45).

 

Un bref sifflement inaudible suivi d'un autre modulé, tous deux par exemple à 23.000 cycles par seconde, provoquent l'apparition des WOOIA (IMAGE 19). Leur forme est toroïdale et présente sur sa surface supérieure une densité appréciable de petits orifices ou tuyères.

 

Le WOOIA s'élève dans l'air sans aucun support venant du sol ou ornement. Il reste suspendu en lévitation dans le "vide" par l'action d'un puissant champ de forces électromagnétiques. De lui s'écoule une substance qui se transforme en conglomérat alvéolaire ou mousseux qui rappellerait aux chimistes terrestres la mousse de polyuréthanne.

 

Le produit que nous utilisons est moins dense, anti-électrostatique, il se solidifie rapidement, non sans qu'un dispositif de contrôle thermique dirige le processus pour que la mousse s'étende dans l'espace en adoptant la forme d'un parallélépipède fractionné avec une espèce de fosse centrale qui permet le positionnement du corps humain.

 

Durant la période du WOI WOI (Sommeil) nous nous couvrons absolument pas le corps. Nous n'avons pas de tissus semblables aux draps ou pyjamas, couvre-lit ou couvertures que vous utilisez tant sur Terre.

 

Il est bien vrai que notre contrôle de l'environnement, au niveau de la température et du degré d'humidité, est parfait à l'intérieur du IASAABII (CHAMBRES) et que les jours où nous dormons en plein air (presque 40% du temps total), la température doit atteindre la limite que l'organisme humain peut supporter sans une altération dangereuse du métabolisme.

 

Comme exemple du fait que pas même nous, malgré le degré de civilisation atteint, n'avons déraciné encore certaines étranges formes de conduite qui ne sont pas préjudiciables pour l'organisme ou pour les facultés mentales, mais qui sont irrationnelles et stériles; nous vous dirons que de nombreuses personnes de UMMO dorment en position "decubitus ventral" (comme vous la nommez) ou en "decubitus latéral".

 

L'origine date d'il y a des milliers d'années UMMO au moment où les scientifiques découvrirent les IBOONEE (Rayons Cosmiques) et leur action modificatrice sur les cellules germinales des organes génitaux (ovaires et testicules), ces rayons étaient capables de provoquer des altérations génétiques. On considéra que l'individu pourrait mieux se protéger de ces radiations pénétrantes en ne se couchant pas sur le dos mais en opposant le plus grand noyau de masse musculaire possible.

 

Aujourd'hui nous savons parfaitement qu'une si faible protection ne justifie pas des habitudes de positions si rigides, mais malgré tout, les réflexes de l'habitude ont persisté chez les gens.

 

LES RELATIONS SEXUELLES SUR UMMO.

 

Document complémentaire demandé par le professeur Sesma Manzano, une des 13 lettres reçues par celui-ci en 1966.

 

UMMOAELEWE

 

Document complémentaire demandé par le professeur Fernando Sesma Manzano.

 

MADRID

 

Reçu le 13 Mars 1993

 

Pour satisfaire votre demande concernant les relations sexuelles sur UMMO,nous allons développer nos précédents rapports.

 

* 306. Physiologie de la sexualité.

 

Notre morphologie sexuelle est conditionnée par la structure physiologique qui, dans notre cas, diffère très peu de la votre.

 

Tous les mécanismes endocriniens qui régulent le courant hormonal ont, comme chez les terriens, une morphologie identique et subissent des processus légèrement différents en ce qui concerne la femme et dûs à de petites différences du milieu dans lequel nous évoluons (oscillations thermiques différentes, pression atmosphérique très irrégulière, poids différents pour la même masse à cause d'une plus grande accélération de la gravité...).

 

* 306. Psychologie du GEE (Homme) et de la YIE (Femme).

 

Quand les garçons et les filles de UMMO ont atteint leur maturité mentale, (elle ne se mesure pas en fonction de l'âge physiologique qui, bien sûr, commence au moment même de la fécondation-instant que nous connaissons parfaitement- mais en fonction de l'âge intellectuel ou mental) ce sont les parents qui par des moyens phonovisuels standards adaptés spécifiquement à la mentalité infantile (les faits sont remis au plus proche composant du réseau SANMCO AYUBAA (espèces de cerveaux électroniques-bien que dans ce cas précis ils ne le soient pas-qui régulent toute l'activité de UMMO) vont informer leurs enfants sur cet aspect sexuel.

 

Sur UMMO, cette information n'a jamais été "tabou". Cependant l'éducation des hommes et des femmes est très différente de celle de la Terre.

 

La femme a un sentiment de pudeur qui est très différent, difficilement résumable mais qui pourrait être résumé ainsi :

 

"elle peut seulement montrer son corps à son époux. Il lui est permis, tout en s'en remettant au UAA(morale) de capter l'attention de l'homme avant le mariage".

 

Le premier principe est profondément enraciné chez la YIE(femme)bien que les coutumes sur ce point aient évolué tout au long de notre histoire.

 

La femme couvre toujours avec une discipline rigoureuse son thorax durant toute sa vie. Elle n'a par contre aucune réticence en ce qui concerne les cuisses,les bras,la tête,la gorge et les pieds qui ne sont pas des zones érogènes.

 

Il en est de même pour les lèvres et le baiser qui n'a pas de sens pour nous.

 

Sont des zones érogènes : les organes génitaux,les seins,le ventre et les fesses(plus que chez les femmes terrestres).

 

Nos femmes ne se déshabillent jamais d'elles mêmes devant un homme qui ne soit pas son époux, ni devant d'autres femmes.

 

Quand la YIE doit se soumettre à une intervention de type chirurgicale, elle se recouvre au préalable la peau par un UBAA SIAA(espèce de pigment colloïdal qui colore la peau).

 

Cette substance chimiquement inerte ne perturbe pas l'épiderme dans son traitement thérapeutique.Le degré d'humiliation subit par la femme quand cette norme est transgressée contre sa volonté,est très intense.

 

A tel point que l'une des peines prévues par le code légal de UMMO soit la nudité.Mais la femme peut exhiber sa complexion organique avec certaines limites fixées par le UAA (code religieux-moral) pour suggestionner sexuellement l'homme.

 

Garçons et filles sont éduqués à partir de 13.68 ans dans une sorte d'université, petite ville en miniature où la discipline est rigide et ils réalisent toute leur vie subordonnés à cette formation.

 

Ces centres sont appelés UNAWO UE. La-coéducation est seulement appliquée à certains groupes réduits d'adolescents dont les composants ont accusés dans l'électroanalyse cérébrale et dans l'examen psychique,des tendances à l'homosexualité tendances que nous avons pu corriger depuis longtemps

 

Durant quelques heures dans la journée, les jeux et les unions amicales entre les jeunes des deux sexes sont autorisés, soigneusement stimulés et régulés.

 

C'est vers 15.5 ans que l'adolescent (e) doit choisir son partenaire et soumettre son choix aux autorités enseignantes qui examinent, grâce au réseau de SANMOO AYUBAA (CERVEAUX OU ORDINATEURS DE UMMO) la possible incompatibilité physiologico-mentale du futur couple. Si le résultat est positif, le garçon fait cette demande (jusqu'à maintenant tenue secrète) à la jeune fille choisie.

 

De plus, celle-ci est généralement plus jeune que le garçon d'un point de vue physiologique. Ce qui signifie qu'elle n'a pas eu encore sa première menstruation. Si elle accepte, tous deux doivent attendre que cette phase biologique de la UUYIE (enfant) se produise pour pouvoir commencer leurs relations.

 

Ils ne peuvent communiquer ni phonétiquement, ni télépathiquement et une transgression découverte provoquerait la rupture postérieure d'un mariage prévu, en plus de la honte publique des transgresseurs.

 

A un âge (qui varie selon les régions et la constitution physiologique), compris entre 15,4 et 16,6 terrestres, la jeune fille atteint la puberté et elle fait une petite fête avec ses amies étudiantes (la confession de la première menstruation et de celles qui suivent est "tabou" sur UMMO) et elle en profite pour donner la seconde réponse-positive ou négative- au jeune sollicitant.

 

Alors commencent des espèces de fiançailles pendant lesquelles, tout en continuant leurs études, les deux enfants reçoivent une intense formation de la part d'instructeurs spécialisés ; formation orientée vers la vie matrimoniale du point de vue sexuel, religieux, planification des fonctions conjugales...Les instructeurs leurs montrent leur biographies intimes respectives et leurs caractéristiques psycho-physiologiques en adaptant rigoureusement cette éducation à ces caractéristiques.

 

De plus, parallèlement à cette formation, des relations spirituelles et corporelles sont établies ; ces dernières étant limitées à un mode purement tactile, sans qu'aucun des deux partenaires ait accès directement aux zones érogènes de l'autre.

 

La durée limite de cette phase de relations pré-matrimoniales est fixée au couple par les autorités enseignantes qui sont attentives aux divers facteurs qui interviennent pour chaque cas.

 

(ces facteurs sont pondérés mathématiquement et traités dans les ordinateurs du Réseau Mondial déjà mentionné).

 

Mais ne croyez pas que de telles planifications nous transforment en de simples machines exemptes de libertés, intimité et spiritualité.

 

Précisément l'aide de tels moyens rend plus fécond,d'un point de vue spirituel, le mariage car en donnant aux jeunes une information exacte et une orientation qui intègre tous les facteurs somatiques, mentaux, religieux et philosophiques entourant leurs fiançailles, on évite avec un pourcentage très élevé, les énormes crises provoquées par les brusques contrastes psychologiques que subissent les jeunes terrestres qui n'ont pas eu une telle orientation.

 

Nous obtenons ainsi une harmonie spirituelle si grande qu'en peu de temps (si la liaison pré-matrimoniale ne se rompt pas en accord mutuel) nous sommes prêts pour le mariage religieux et légal.

 

Sur UMMO nous estimons que l'intervalle entre l'apparition de la puberté et le mariage doit être minime car le contraire constitue une extorsion des lois biologiques de WAO (créateur appelé par vous dieux). La seule parmi les quelques planètes habitées que nous connaissons, où la société a été si troublée qu'elle tolère de grands intervalles entre la puberté et l'union sexuelle rationnelle, est la planète terre.

 

Nous ne connaissons donc pas de maladies endémiques comme la prostitution ou les perversions sexuelles diverses.

 

* 306. LE OMGEEYIE (Couple).

 

Cependant les parents ont été informés officiellement de la décision de leurs enfants respectifs, quoiqu'ils n'interviennent absolument pas, dans la décision. (sur UMMO, le degré de respect pour les procréateurs se traduit par une véritable vénération mais sans qu'ils interviennent dans le désir des enfants à partir de 13,68 ans.)

 

On célèbre donc une simple cérémonie rituelle religieuse et légale dans le UNAWO UI en présence seulement du ministre religieux, des autorités enseignantes directes, des parents et frères.

 

Le rituel prescrit au total la présence de douze personnes (mais ce chiffre est purement conventionnel et de type historico-religieux).

 

Immédiatement, le couple se déplace dans une pièce voisine, isolée au point de vue acoustique, pièce où s'accomplit le rite de la défloration.

 

 

 

Pendant ce temps, les parents et la famille qui ont été maintenant admis, attendent dans une ambiance animée que se termine cet acte.

 

 

 

Quand l'époux apparaît de nouveau, il est salué respectueusement et ils vont voir l'épouse qui doit garder le lit pendant 4000 UIW (environ 8 jours ndt).

 

 

 

LE OMGEEYIE (MARIAGE) a été consommé officiellement.

 

* 306. LA PREDOMINANCE DU GEE (MALE).

 

Le OMGEEYIE ainsi continue sa formation intellectuelle ou de travail au sein de la UNAWO UI. Le GEE, par exemple, étudiera pour être UNIIEAOEMII WIOA (analyste de l'écorce cérébrale) pendant que la fille étudiera pour être OULIOOA GIIA (spécialiste en contrôle météorologique). Une fois diplômés, ils passent au service de UMMO aux ordres du )+( UMMOAELEWE (CONSEIL DE UMMO) car tous les habitants de UMMO peuvent être considérés comme ce que vous appelez des "Fonctionnaires de l'Etat".

 

Immédiatement ils choisissent ce qui va constituer leur foyer. A l'intérieur de leurs professions respectives ils peuvent s'adapter à une ou plusieurs cités et là, acquérir comme nous disons, une maison fonctionnelle et un mobilier qui s'adapte à leurs possibilités (ou nécessités).

 

L'acquisition se fait en consultant le SANMOO AYUBAA (réseau d'ordinateurs) qui les renseignent non seulement sur le solde en leur faveur, mais aussi sur le montant qui leur convient et qu'ils ont le droit de dépenser pour leur acquisition. En nous référant à un solde et à un montant à dépenser, n'oubliez pas que nous devons employer des termes espagnols pour traduire des paroles intraduisibles car sur UMMO l'argent n'existe pas de la manière dont vous le connaissez.

 

Les deux jeunes, tout au long de leurs études, ont accumulé une rémunération qui est fonction de leurs capacités intellectuelles et de leur rendement dans ce travail.

 

Une telle rémunération, exprimée mathématiquement, est conservée dans cette Centrale XANMOO AYUBAA. C'est maintenant qu'ils peuvent l'utiliser, un peu comme si vous aviez accumulé votre capital dans une Banque (nous répétons que dans notre cas il ne s'agit pas d'argent même si vous pouvez penser à une espèce de transfert bancaire dans ce cas).

 

La vie conjugale s'écoule placide et sereine à partir de maintenant. Dans le foyer la plus grande autorité est aux mains du GEE (homme) et celle-ci n'est jamais discutée.

 

La YIE (femme) se soumet entièrement à son époux. Sur UMMO, il n'y a pas ce type de couples de la Planète Terre où l'autorité de l'homme est seulement nominale. Au contraire les tendances masochistes de la femme de UMMO sont plus accusées que chez celles de la Terre.

 

 

 

* 306. LES ENFANTS.

 

Le but primordial du OMGEEYIE (COUPLE) est l'amour conjugal. Nous séparons parfaitement les tendances purement psychosexuelles du courant affectif spirituel qui surgit entre deux êtres. Le pourcentage d'OMGEEYIE qui échouent est si faible que l'on considère les rares cas connus comme éthiologiquement pathologiques.

 

D'autre part, ceci n'est pas surprenant car l'union conjugale fut précédée par une analyse exhaustive des facteurs psychophysiologiques du GEE et de la YIE. Un couple chez qui ont aurait présumé des futures incompatibilités spirituelles, n'aurait jamais eu l'autorisation de se former.

 

Le second but est la IWO (PROCREATION). Pour les URAAIWOO (Spécialistes en OVULATION) de UMMO, le contrôle de l'ovulation de la femme est résolu depuis de nombreuses années. Les périodes de stérilité peuvent être arrêtées parfaitement sans l'utilisation d'autres moyens contraceptifs dont la nocivité porte atteinte aux postulats de l'éthique religieuse.

 

La UAA prescrit l'obligation de la procréation en fonction des caractéristiques de chaque OMGEEYIE (comme par exemple la santé de la mère, le grade hiérarchique du père et par conséquent les plus grandes possibilités de dotation, l'absence de tares mentales et le degré de capacité mentale pour élever les enfants...).

 

L'empêchement d'une fécondation pour des mobiles égoïstes peut constituer une grave transgression aux divines lois UAA de WOA, tout comme le manque de contrôle qui provoque la naissance de OEMII (CORPS HUMAINS) que les parents ne peuvent pas former. Quand cela arrive, le gouvernement de UMMO se charge de ces enfants et les parents, même s'ils ne sont pas sanctionnés, sont rejetés par les amis et les familiers.

 

(le contrôle de la natalité est légalement obligatoire).

 

Si cela n'est pas considéré éthique, il n'est pas nécessaire d'obliger les parents à planifier le nombre exact de leurs enfants car de telles normes se produisent pour des mobiles religieux et dans chaque cas douteux. La consultation, avec un degré de fiabilité très élevé, résout le problème sans exercer aucune contrainte.

 

Les temps ténébreux où une cruelle enfant fut chef de UMMO sont révolus. Celle-ci, IEE 456, fille de NAA 312, pour compenser les milliers de véritables assassinats qui se produisaient chaque jour au nom de la science, humiliait toutes les femmes de UMMO en les soumettant continuellement à l'insémination artificielle, à tel point qu'une YIE (femme) qui n'était pas en phase de gestation, sauf pour des raisons de stérilités, était condamnée à mourir d'inanition après avoir été exposée nue à la honte publique.

 

* 306. LA FEMME DEVANT LA SOCIETE D'UMMO.

 

Si la femme se soumet d'une manière inconditionnelle à l'autorité du mari dans son foyer sans que cette position suppose l'annulation du droit d'opinion et sans diminution de la dignité de la YIE.

 

Sa position devant le Gouvernement et la société de UMMO est comparable, avec les mêmes droits, à celle du GEE.

 

Cette situation légale provoque chez nous une ombre du point de vue spirituel que nous acceptons comme un mal nécessaire.

 

En résumé, la situation professionnelle et hiérarchique de la femme est donc fonction de sa capacité physiologico-mentale pour que chacune, en dehors de son âge, montre dans son UMMOGAOEAAO (formule d'identité qui reflète l'intelligence et autres facteurs des citoyens) une capacité spécifique qui la promotionne automatiquement au poste hiérarchique qui correspond, sans tenir compte de l'âge, sexe ni catégorie des procréateurs, à ceux qui vont maintenant être soumis à elle.

 

(aujourd'hui aucune femme ne fait partie des quatre membres du UMMOAELENE, mais parmi les 116 composants du Subconseil, 28 sont des YIEE.)

 

Nous, les hommes, nous acceptons cette situation avec un degré d'humiliation beaucoup plus élevé que les mâles terrestres dans les cas analogues, surtout dans les groupes que nous pourrions appeler PARAMILITAIRES où le grade hiérarchique a une autorité universelle (POLICE, CORPS D'INSPECTION, GROUPES DEPLACES DANS DES VOYAGES INTERPLANETAIRES...).

 

L'homme se sent alors véritablement malheureux quand son supérieur immédiat appartient à l'autre sexe mais nous l'acceptons avec intégrité et discipline.

 

Un seul droit nous assiste toujours, la critique de nos supérieurs, qu'ils soient GEE ou YIE, mais nous devons obéir, soumis, même si les ordres sont injustes selon notre propre jugement.

 

Ne croyez pas que la hiérarchie se venge à cause de ces critiques, au contraire elle les étudie soigneusement et ensuite elle agit en conséquence.

 

Digue mai 1983.