Accueil / Albums / Tag inventions /

Nikola Tesla le Visionnaire des Temps Modernes

Tumblr

L’histoire aura retenu les noms de Thomas Edison et Guglielmo Marconi devant celui de l’Américain Nikola Tesla, maillon pourtant essentiel dans la découverte du courant alternatif, du tube fluorescent, du moteur à induction ou de la technologie sans fil, entre autres inventions fondamentales. Véritable génie de l’ère moderne, icône geek par excellence, Nikola Tesla aura eu la faiblesse de ne pas s’entourer d’alliés et de bons avocats, rappelle Nikola Tesla : le visionnaire des temps modernes, un documentaire scientifique grand public produit par la boîte américaine Rich Famous.

Né en 1856 en Autriche-Hongrie, Tesla comprenait parfaitement ce qu’était l’énergie ; Çil en voyait les rouages, en imaginait tous les possibles. Il se décrivait lui-même comme un médium, « celui qui saurait toucher le coeur de l’univers afin de lui donner un sens ». Travailleur opiniâtre, il aura laissé 700 inventions à la postérité, imaginant il y a 100 ans les contours d’un futur devenu réalité. Il partage avec Newton le privilège d’appartenir au club de ceux qui ont donné leur nom à une unité de mesure, le tesla mesurant l’induction électromagnétique.

Élogieux sans tomber dans l’apologie, ce documentaire décortique l’héritage du scientifique solitaire qui rêvait de harnacher l’énergie solaire pour brancher l’humanité aux rouages de la nature. Écologiste avant l’heure, Tesla aura milité en faveur d’une énergie propre et sécuritaire, pourfendant les énergies fossiles qu’il jugeait barbares et jetant les bases de l’hydroélectricité.

Mais celui qu’on appelait le magicien de l’électricité avait aussi sa part de noirceur et de mystère. La légende veut qu’il ait développé des armes à énergie dirigée que les Américains ont refusées, ce qui l’aurait précipité dans les bras des Russes. Le premier savant fou qu’affronte Superman dans les années 1940 est d’ailleurs inspiré de cette figure mythique déconstruite avec finesse par l’équipe américaine. En résulte un documentaire honnête, peut-être un peu didactique, mais jamais ennuyeux. Source : ledevoir.com
Remastérisé en 16/9 HQ