Né en 1966, Gary McKinnon, également surnommé « Solo », était autrefois administrateur système, avant de finir au chômage, période durant laquelle il aurait réussi le « plus grand piratage informatique militaire de tous les temps ».
En effet, entre 2001 et 2002, le natif de Glasgow a pénétré 97 ordinateurs de l’armée américaine et de la NASA.
Plus précisément, on l'accuse de s’être introduit dans les ordinateurs de la NASA, de l’armée de terre, de la Marine, de l’armée de l'air, du Ministère de la défense et du Pentagone.
D’après les États-Unis, les réparations et autres problèmes techniques que McKinnon aurait causés lors de ses intrusions, s'élèveraient jusqu’à 900 000 US dollars.
McKinnon a toujours eu l'intime conviction que les Américains détenaient une technologie antigravité extraterrestre, et assure que ses différentes actions avaient pour seul but d'établir l'existence de vaisseaux spatiaux d’origine extraterrestre.
Au départ, ses recherches se basaient uniquement sur tout ce qui était en rapport avec les ovnis, puis se sont concentrées sur une possible technologie secrète permettant l'énergie libre: « les retraités ne peuvent pas payer leurs factures de carburant, des pays sont envahis pour que des nations occidentales s’attribuent des contrats pétroliers, et pendant ce temps, des membres du gouvernement secret dissimulent des technologies concernant l’énergie libre ».
McKinnon ne possède aucun diplôme, même en informatique, qu'il considère comme un passe-temps, déclarant avoir tout appris en autodidacte.
Voilà qui ne flatte pas la sécurité informatique américaine, car en effet, McKinnon s'est dit être surpris qu'il n’y ait eu personne d'autre sur cette recherche avant lui, tellement il était facile d'y parvenir, affirmant que beaucoup de documents administratifs américains avaient des mots de passe blanc : « il n'était même pas nécessaire de pirater pour y entrer ».
Voilà également la raison pour laquelle il a toujours rejeté le fait qu'on l'accuse de piratage, car selon lui, il n’y en a pas eu. Avant d'ajouter : « Je voyais les adresses IP se connecter à la machine, on pouvait trouver de quel pays elles provenaient. Je ne sais pas si elles correspondaient à des gouvernements étrangers. Cela aurait pu être Al-Qaïda, ou quelqu'un d'autre dans mon genre ».
Pour ce qui est du Pentagone et de la NSA, il dit avoir utilisé une technique appelée « exploitation des relations de confiance », qui consiste à s'introduire dans un site militaire mal protégé, et donc, d'obtenir une adresse internet militaire. De ce fait, tous les autres vous font confiance, progressant ainsi de plus en plus profondément.
Il dit être passé totalement inaperçu lorsqu'il était en train de fouiller dans les sites du gouvernement américain, sauf une nuit, ou un ingénieur-réseaux a remarqué sa souris se balader à l’écran. McKinnon s'en sortira tout de même bien, faisant croire via Wordpad qu'il était de la sécurité militaire informatique. Plus c'est gros, plus ça marche !
Il dit aussi être parti du principe de ne jamais lire les courriers personnels, « car dès que l'on commence, cela fait trop de données à analyser ».
Mais dans cette histoire, ce qui a fait couler le plus d'encre, reste les prétendues découvertes de Mckinnon.
Concernant l’énergie libre, dont il disait vouloir prouver l'existence, il affirme n'avoir absolument rien trouvé : « Gardez à l'esprit que 99 % du temps, on ne trouve rien, absolument rien. J'ai écumé le système pendant des années. […] Je pense réellement que j'ai dû aller dans des endroits beaucoup plus sensibles que je ne le croyais à l'époque. J'ai probablement manqué beaucoup de choses ».
Parmi ses affirmations, il aurait lu, en naviguant sur le site du projet révélation, qu'un expert en photographie de la NASA, Donna Hare, aurait dit que des personnes passaient leur temps à retoucher des images satellites à haute résolution pour y effacer les ovnis, dans le bâtiment 8 du centre spatial Johnson, à Houston.
McKinnon a donc concentré ses recherches sur les fichiers de ce bâtiment 8, également protégé par des mots de passe blancs. Il dit être tombé sur des répertoires nommés « filtrées » et « non filtrées », « à traiter » et « brutes », ainsi que de nombreuses images au format NASA, mais également dans un format de fichier qu'il n'avait encore jamais vu. Chacune des images pesait entre 200 et 300 Mo, et avec sa connexion bas débit de l'époque, cela lui aurait pris un temps fou pour télécharger une image. Il a donc réduit la résolution couleur de l'ordinateur dont il avait pris le contrôle, et a pu ouvrir une première photo. Source : sagittariusresearch.over-blog.com
Voir le documentaire L'armement spatial : lien à venir
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