LIBERTICIDE :VERS LA SOCIETE DU CONTROLE TOTAL ET DE LA SURVEILLANCE PERMANENTEÉ

 

 

Le 11 septembre 2001 a marquŽ les esprits. A partir de cettedate, le monde a changŽ. Pas seulement en raison de la guerre du Golfe qui en adŽcoulŽ, mais aussi en raison des mesures contre le terrorisme qui ont suivi.

 

Il est vrai, certes, que certaines technologies et mesuresexistaient dŽjˆ SUR PAPIER avant 2001 (comme par exemple les cartes dÕidentitŽŽlectroniques). Mais les Ē attentats Č contre les deux tours en ontaccŽlŽrŽ lÕadoption.

 

A partir du 11/09/2001, le monde est entrŽ dans une nouvellephase sinistre de lÕhistoire : celle qui mne vers lՎtat-policier, lecontr™le total des populations et la surveillance permanente des individus,bref vers une dictature mondialisŽe.

 

Cela vous semble un peu Ē gros Č ouĒ parano Č ? Faisons donc un petit rŽsumŽ des lois ettechnologies liberticides qui ont progressŽ ˆ partir de cette date.

 

Des lois qui tuent les libertŽs

 

Le 11 septembre a tout dÕabord mis en place le fameuxĒ Patriot Act Č ou Ē loi patriote Č, un terme bien ironiquepour une mesure Ē dÕexception Č qui permet au gouvernement, au nom ducombat contre le Ē terrorisme Č, de passer au-dessus de laConstitution (qui, rappelons-le, est la base de la dŽmocratie) et de passeroutre les droits et libertŽs des citoyens. Ainsi, il est exact que depuisde lÕadoption du Patriot Act, les USA ne sont plus vraiment une dŽmocratie, cequi constitue un sŽrieux danger et une dŽrive potentielle vers la dictature. Enoutre, depuis lors, la plupart des mesures du Patriot Act ont ŽtŽ prolongŽes defaon dŽfinitive. Cette dangereuse loi, qui Žtait supposŽe tre une loiĒ dÕexception Č (donc temporaire), est donc devenue une loi PERMANENTE.

 

Et dans nos pays ? Des lois semblables au PatriotAct ont rapidement fait leur apparition dans nos pays et ailleurs Žgalement,pour finalement se rŽpandre tout autour du monde. Par exemple, la France aeu la loi Perben ; et la Belgique a eu la loi du 19 dŽcembre 2003(nouvel article 137 du code pŽnal insŽrŽ par la loi belge du 19 dŽcembre 2003et paru dans le Moniteur belge du 29 dŽcembre 2003); dernirement, aprs lesattentats de Londres de juillet 2005, lÕEurope a pris de nouvellesmesures Ē antiterroristes Č, dont notamment lÕaugmentation des camŽrasde surveillance et la rŽtention et la conservation des donnŽes tŽlŽphoniques etdes e-mails. Ces mesures nÕont pas de limite dans le temps ; elles sontdonc devenues, elles aussi, permanentes. Et nous ne vivons donc plusvraiment en dŽmocratie non plus !

 

En rŽalitŽ, au nom de la sacro-sainte Ē lutte contrele terrorisme Č, on a fait entrer ˆ peu prs nÕimporte quelle mesure deCONTROLE, de SURVEILLANCE et de REPRESSION, et ce un peu partout sur le globe.On a tellement gonflŽ lÕimportance de ces mesures antiterroristes de soi-disantĒ sŽcuritŽ Č quÕon les a fait passer en rŽalitŽ avant les libertŽs etles droits ! Bref, on a fait croire aux gens que la sŽcuritŽ devaitprŽvaloir sur les libertŽs et les droits de lÕhomme ! Nos politiciensne sont sans doute pas prts ˆ lÕadmettre, mais cÕest pourtant bien ce quisÕest passŽ. En bref, nous sommes ˆ prŽsent, ˆ peu prs partout dans le monde,sur la voie de la dictatureÉ

 

Bien plus grave, la plupart des mesures et technologiesqui avaient ŽtŽ AU DEPART prŽvues contre les terroristes ont tendance ˆ treaujourdÕhui appliquŽes ˆ dÕautres portions de la population : audŽbut, ce fut pour les criminels dangereux et rŽcidivistes, le grandbanditisme ; ensuite, on a visŽ la petite criminalitŽ et ladŽlinquance ; ˆ lÕheure actuelle, on est en train de glisser vers toutcontrevenant, manifestant, protestataireÉ bref, potentiellement, vers TOUTCITOYEN !!! On est en train de dire aux gens lÕineptie suivante: Ē Pour votre sŽcuritŽ et pour vous protŽger des terroristes et descriminels, il va falloir installer toute une sŽrie de dispositifs intrusifs, etvous allez devoir abandonner une partie de votre vie privŽe et de voslibertŽs Č. CÕest un mensonge, une pente trs dangereuse qui mne toutdroit ˆ un rŽgime de surveillance totalitaire.

 

La dŽrive est donc trs claire, et elle est bien lˆ :nous glissons vers un monde totalitaire dans lequel les libertŽs, les droits,la vie privŽe et la dignitŽ sont sacrifiŽs au nom du mythe et du leurre de lasŽcuritŽ maximale !

 

Nous allons ˆ prŽsent passer en revue les diffŽrentestechnologies liberticides (= tueuses de libertŽs) qui ont ŽtŽ introduitesou dŽveloppŽes depuis le 11 septembre 2001, et vous allez voir que la situationest plus que prŽoccupante, voire mme gravissimeÉ

 

Des mesures et des technologies fascistes

 

Les technologies qui suivent possdent toutes un grandpoint commun : elles permettent lÕinvasion de la vie privŽe, lՎrosion etla suppression des libertŽs. Elles sont cependant prŽsentŽes sous des argumentsmielleux, tentants et qui jouent sur la corde sensible des gens. Ces arguments sont des prŽtextes de facilitŽ et de progrs ou encore des prŽtexteshumanistes, mŽdicaux, sŽcuritaires. Qui en effet oserait sÕinsurger contre unetechnologie qui permet de Ē soigner certains patients Č ou quiĒ Žvite les kidnappings Č ? Mais en rŽalitŽ, tout dŽpend aussides risques et du niveau dÕinvasion et de destruction des libertŽs et de la vieprivŽe. Et nous allons voir ci-dessous que les technologies prŽsentŽes sontabsolument inacceptables en raison des dangers quÕelles reprŽsentent et desdŽrives qui ont dŽjˆ pu tre observŽs, mais aussi parce quÕelles visent lecontr™le total et absolu de lÕindividu.

Les cartes dÕidentitŽ Žlectroniques ˆ puce

 

Les cartes dÕidentitŽ Žlectroniques (ou eID) ne nous sontplus inconnues, puisquÕelles se dŽveloppent de plus en plus. Le gouvernementbelge a dŽcidŽ, sans consultation du peuple, de les imposer aux citoyens. Maisdes cartes dÕidentitŽ Žlectroniques existent aussi en Italie, au Japon, et dansde nombreuses autres parties du monde. La France possde son projet de carteINES (identitŽ nationale Žlectronique sŽcurisŽe), la Grande-Bretagne tentedÕimposer honteusement une Ē ID Card Č que 80% de la populationrefuse, les USA tentent de crŽer, pour la premire fois, une carte dÕidentitŽnationale, et la Commission europŽenne a demandŽ que dÕici 2008, TOUS LESPAYS DE LÕUNION EUROPEENNE possdent leur carte dÕidentitŽ Žlectronique !

 

Mais en quoi cette carte dÕidentitŽ Žlectronique est-elleliberticide ? Tout dÕabord, elle est liberticide dans le fait que lecitoyen nÕa plus accs ˆ toutes les donnŽes qui se trouvent sur cette carte.La puce Žlectronique contient des informations que le porteur de la cartedÕidentitŽ ne peut voir. Ces informations ne sont accessibles quÕau personnelautorisŽ. Certaines cartes dÕidentitŽ Žlectroniques contiendront des donnŽesbiomŽtriques, par exemple les empreintes digitales ou le scan de lÕiris.CÕest la toute premire fois que lÕon exige un moyen dÕidentification despersonnes qui fut utilisŽ pour des CRIMINELS. DÕautres pays ont Žgalement prŽvudes donnŽes biomŽtriques supplŽmentaires. En vrac : donnŽes relatives ˆlÕADN de lÕindividu, morphologie du squelette, photo numŽrique, reconnaissancefacialeÉ

 

Bien sžr, on a prŽtendu que ces cartes Žlectroniques ŽtaientdestinŽes ˆ lutter contre les terroristes, ˆ donner plus de sŽcuritŽ(tiens ! Voilˆ le mythe de la sŽcuritŽ maximale qui revient), et quÕelleŽtait infalsifiable. Ce sont des prŽtextes. La carte dÕidentitŽ ŽlectroniquenÕest pas infaillible. On avait crŽŽ des cartes plastifiŽes avec toute unesŽrie de prŽcautions anti-fraude, mais les contrefacteurs en sont venus ˆ bout.Il en va de mme avec les cartes Žlectroniques.

 

Certaines cartes dÕidentitŽ Žlectroniques iront mme plusloin : elle possderont des puces RFID (voir ci-dessous) qui, malgrŽ leurrŽputation Ē dÕinfaillibilitŽ Č, ont dŽjˆ ŽtŽ piratŽes de nombreusesfois, surtout dans les pays o elles sont utilisŽes depuis un moment dŽjˆ.Ce piratage permettrait mme le vol de lÕidentitŽ dÕune personne. Tout ce dontun pirate aurait besoin pour rŽcupŽrer les donnŽes de la puce Žlectronique,cÕest dÕun scanner et dÕun peu de discrŽtion ! Bien entendu, les donnŽesseront cryptŽes. Mais cela ne stoppe Žvidemment pas les pirates, qui ˆ forcedÕefforts, parviennent ˆ Ē craquer Č les codes.

De plus, les puces RFID reprŽsentent de terribles menacespour la vie privŽe.

 

La puce Žlectronique de la eID est capable de garder enmŽmoire une multitude de donnŽes. Il existe un risque que lÕon intgreles donnŽes du registre national (un dossier extrmement dŽtaillŽ sur lapersonne) sur la mŽmoire de cette puce.

 

Enfin, les cartes dÕidentitŽ Žlectroniques sont appelŽesˆ rassembler, en seul document, toute une sŽrie de cartes, et cÕest le cas pourla Belgique. Ainsi, dÕici 2 ans, il est prŽvu que la carte dÕidentitŽ, quipossde aussi des possibilitŽs bancaires, reprenne aussi la carte de sŽcuritŽsociale (carte SIS), le permis de conduire et dÕautres documents encore. Enoutre, plus de 400 applications sont dÕores et dŽjˆ prŽvues pour la cartedÕidentitŽ belge !

 

Etant donnŽ que toutes les donnŽes de lÕindividu serontreprises sous format Žlectronique, il sera trs facile de crŽer une gigantesquebase de donnŽes centralisŽe reprenant les donnŽes de chaque individu, ce quireprŽsente Žgalement toute une sŽrie de dŽrives.

 

En Belgique, les cartes dÕidentitŽ biomŽtriques sont entrain dՐtre appliquŽes ˆ lÕInternet : les gens se connectent sur deszones de chat Ē sŽcurisŽes Č. Pour cela, ils branchent leur cartedÕidentitŽ dans un lecteur ad hoc reliŽ ˆ leur ordinateur. DŽsormais, on peutconna”tre leur rŽelle identitŽ, les sites quÕils utilisent et pendant combiende temps, et mme ce quÕils ont dit ! Donc, violation de vie privŽe etmenace sur la libertŽ du web. Pou Ē justifier Č cette applicationliberticide, on a une fois de plus jouŽ sur la corde sensible des gens en leurexpliquant que ce systme permettrait de Ē repŽrer les pŽdophiles Č.Mais il permettra aussi de repŽrer et dÕidentifier tout individu qui contestele systme ou des ŽlŽments du systme (militants, activistes, manifestants,protestataires), et de le ch‰tier par la suite !

 

Ē Mais moi, je nÕai rien ˆ me reprocher ni rien ˆcacher, monsieur Č, rŽpondront les na•fs. Ils oublient un peu vite que lacentralisation du pouvoir reprŽsente un danger rŽel pour la dŽmocratie, ainsique pour les libertŽs et les droits des individus. Aux USA, des agencesgouvernementales ont ainsi vendu les donnŽes privŽes dÕindividus ˆ descompagnies commerciales. Quant aux gentils Juifs de la seconde guerre mondiale,eux non plus nÕavaient rien ˆ se reprocher. Eux non plus ne se sont pas tropinquiŽtŽs de devoir porter une Žtoile jaune cousue sur leurs vtements et de devoirmontrer leurs papiers. On sait o cela les a menŽs, malheureusementÉ LÕEtatnÕest pas toujours aussi bienveillant quÕil veut bien le laisser percevoir.

 

Les passeports biomŽtriques

 

Ces nouveaux passeports ont ŽtŽ imposŽs (une fois deplus) sous le diktat des USA ainsi que de lÕOACI (organisation de lÕaviationcivile internationale). Le prŽtexte ? La lutte contre le terrorisme,mais aussiÉ la faillibilitŽ des anciens passeports ! Au dŽbut, on a doncfait croire aux gens que ces nouveaux passeports seraient infaillibles. Ce quisÕest vite rŽvŽlŽ faux, puisque le piratage et le Ē vol dÕidentitŽ Črestent tout ˆ fait possibles, bien entendu. Simplement, les contrefacteurs ontbesoin dÕun peu plus de connaissances et de matŽriel pour venir ˆ bout desprotections du passeport.

 

Au niveau technologique, ces passeports se caractŽrisent,tout comme certaines cartes dÕidentitŽ Žlectroniques, par une puce RFID sanscontact qui contient certaines donnŽes biomŽtriques du porteur, telles quÕunephoto numŽrique, les empreintes digitales ou encore le scan de lÕiris.

 

Ces passeports possdent les mmes dŽfauts et les mmesrisques que les cartes dÕidentitŽ Žlectroniques.

 

La technologie nÕest pas au point et comporte desdangers ? QuÕimporte ! Ils seront malheureusement dÕapplication dÕicile mois dÕoctobre 2006 grand maximum. Les USA, dans le cadre de leurprogramme Ē VISIT Č, ont imposŽ ces passeports. Les citoyens des paysqui ne font pas partie de ceux qui ont acceptŽ ces passeports biomŽtriques etqui souhaitent entrer aux USA devront passer par lՎtape bureaucratique etlente de lÕattribution dÕun visa. Mais les USA sont loin dՐtre les seuls ˆtre impliquŽs dans le processus, puisque de nombreux autres gouvernements ontacceptŽ de faon honteuse la dictature du passeport biomŽtrique.

 

Dans le cas des passeports biomŽtriques aussi, AUCUN paysnÕa consultŽ ses citoyens ! Il sÕagit dÕune dŽcision DICTATORIALE qui aŽtŽ IMPOSEE ˆ toute une sŽrie de pays ! Et le pire, cÕest que PERSONNEnÕa rŽagi ! Acceptation directe de la part de populations soumises, donc,et ce malgrŽ les dangers et risques de dŽrives incommensurables quereprŽsentent ces passeports ! PathŽtiqueÉ

Les appareils biomŽtriques

 

La biomŽtrie est une partie de la biologie qui applique auxtres vivants les mŽthodes statistiques. Et dans le domaine de la sŽcuritŽ,la biomŽtrie est la science qui calcule la taille et les caractŽristiquesbiologiques qui rendent un individu unique en son genre, et donc identifiable.Ainsi, les empreintes digitales, les caractŽristiques du squelette, ladisposition des veines, les stries que lÕon trouve dans lÕiris de lÕĻil dechaque personneÉ permettent dÕidentifier cette personne de faon prŽcise.

 

Des appareils biomŽtriques (scanners) ont donc commencŽ ˆse dŽvelopper un peu partout dans le monde (y compris nos pays) dans lesendroits sŽcurisŽs, dans les aŽroports, dans les lieux fortement frŽquentŽsÉafin de Ē lutter contre les terroristes Č. Mais lÕexcuse de la luttecontre les terroristes est dŽpassŽe depuis longtemps. Des dŽrives se sontinstallŽes. Ainsi, au Texas, pour entrer dans un simple parc dÕattraction, ilvous faut Ē montrer patte blanche Č et donner votre carte dÕidentitŽou poser votre main sur un appareil biomŽtrique qui scanne votre main afin depouvoir entrer ; toujours aux USA, des scanners biomŽtriques ont fait leurapparition dans les Žcoles afin dÕidentifier les Žlves par analyse delÕiris ; plus prs de chez nous, en France, les appareils biomŽtriquesont ŽtŽ autorisŽs par la commission nationale de lÕinformatique et des libertŽs(CNIL) afin dՐtre placŽesÉ dans les cantines scolaires !!!

 

Ces procŽdŽs ne sont bien Žvidemment pas anodins niinoffensifs, et nous allons voir que les enfants et mme les bŽbŽs sont unecible idŽale pour ceux qui font la promotion des technologies liberticides.Ces dispositifs biomŽtriques consistent, ˆ chaque fois, ˆ Žtablir lÕidentitŽ dela personne. Bref, ils contr™lent la personne et renforcent la SURVEILLANCE.

 

On est en droit de sÕoffusquer quant au fait que cestechnologies soient mises en application auprs des enfants. Cela faitnŽanmoins partie des buts malveillants du monde des entreprises et desgouvernements. Ainsi, par exemple, la CNIL est un organisme dՎtat qui dŽpenddu gouvernement franais. Et au niveau des entreprises, le Gixel (unconglomŽrat des entreprises franaises spŽcialisŽes dans lՎlectronique) a faitpara”tre un petit livret appelŽ Ē Le livre bleu Č sans lequel ilexplique quÕil faut EDUQUER et HABITUER les citoyens aux nouvelles technologiesds leur plus jeune ‰ge. Quoi de plus pratique que dՎduquer les enfants,qui ne possdent pas suffisamment dÕesprit critique que pour voir o se trouvele danger de dŽrive ? De plus, en ENDOCTRINANT les enfants ˆ se fairecontr™ler et surveiller ˆ tout moment, on forme une gŽnŽration de personnes quitrouveront Ē normal Č de se faire Žpier, surveiller, contr™ler enpermanence et nÕimporte o !

 

Enfin, la biomŽtrie est susceptible de dŽvelopper unecriminalitŽ nouvelle et basŽe sur la mutilation (on coupe un doigt pour avoirles empreintes digitales, par exemple).

Les bases de donnŽes centralisŽes

 

Nous vivons de plus en plus dans une sociŽtŽ o tout ce quiest Žlectronique est mis sur un piŽdestal. Ce que lÕon appelle lÕe-government(ou gouvernement Žlectronique), dans lequel les citoyens pourront demander unpapier officiel ou remplir leur dŽclaration dÕimp™ts via Internet, par exemple,en est un bon exemple. Bien entendu, on nous chante les vertus deĒ facilitŽ Č et de Ē commoditŽ Č de ce systme. Mais nÕy a-t-ilaucun risque ?

 

Les risques sont lˆ, et ils sont ENORMES. Car tout ce quiest sous format informatique est susceptible dՐtre piratŽ. Cela constitue undes dangers des bases de donnŽes centralisŽes. CÕest par exemple pour cela quele vote Žlectronique, qui peut tre facilement piratŽ si aucun document papiernÕest imprimŽ, est dangereux pour la dŽmocratie.

Mais il existe un danger plus redoutable encore. Car cesbases de donnŽes permettent la centralisation du pouvoir. Et plusle pouvoir est centralisŽ, plus le risque de dictature ou de despotisme estŽlevŽ, mme dans les pays Ē dŽmocratiques Č ! Ainsi, un Žtatdans lequel tout individu serait fichŽ et repris systŽmatiquement sur toute unesŽrie de bases de donnŽes selon les endroits o il achte des articles, lesbanques o il retire de lÕargent, les endroits o il se connecte sur Internet,les papiers quÕil demande sur le web par lÕintermŽdiaire du gouvernementŽlectronique etc. , pourrait repŽrer et pister cet individu ˆ tout moment. CesdonnŽes pourraient Žgalement tre vendues ˆ des sociŽtŽs privŽes (et cela sÕestdŽjˆ produit aux USA et au Canada), voire ˆ un Žtat Žtranger.

 

En bref, ces bases de donnŽes centralisŽes constituentune menace pour la vie privŽe, pour les libertŽs et pour la dŽmocratievŽritable.

 

De nos jours, des bases de donnŽes dÕADN sont ŽgalementconstituŽes, ce qui reprŽsente aussi un facteur de risque (nous y reviendronsplus tard).

 

Comme si cela ne suffisait pas, des programmes trssophistiquŽs de data mining (extraction de donnŽes) permettent dՎtablir despoints communs et des dŽductions ˆ partir de plusieurs bases de donnŽesdiffŽrentes, ce qui constitue bien entendu un sŽrieux danger de plus car onpeut dresser un portrait du comportement et des habitudes de lÕindividu ˆ partirdu recoupement entre ces diffŽrentes bases de donnŽes.

 

En Belgique, nous sommes dŽjˆ bien plus avancŽs que nouspourrions le croire au niveau des bases de donnŽes : les casiersjudiciaires, les cartes de fidŽlitŽ des magasins, les enfants surdouŽs, lÕADNdes criminels dangereuxÉ sont tous repris dans des bases de donnŽescentralisŽes ! Certaines bases de donnŽes ont aussi ŽtŽ constituŽes auniveau europŽen. Il est donc grand temps de prendre conscience du problmeet de ses dangers, et de limiter au maximum ces bases de donnŽes, qui onttendance ˆ devenir systŽmatiques. LÕEurope a connu la Gestapo lors de laseconde guerre mondiale, et celle-ci ne possŽdait pas les moyens technologiquesdÕaujourdÕhui. Ne donnons donc pas au pouvoir la possibilitŽ de devenir uneGestapo du 21e sicle et de contr™ler ˆ retour de bras !

 

La rŽtention des donnŽes

 

Il y a peu, de nouvelles Ē lois antiterroristes ČeuropŽennes ont ŽtŽ signŽes (sans aucune consultation populaire, bien entendu)suite aux attentats de Londres du mois de juillet 2005. La rŽtention desdonnŽes tŽlŽphoniques et des e-mails a ŽtŽ exigŽe. DŽsormais, tout ce quevous envoyez par SMS ou par e-mail sera conservŽ pendant au moins 2 ans ! Cesystme va permettre, lui aussi, de conserver un grand nombre dÕinformationssur lÕindividu, sur ce quÕil a envoyŽ, quand il lÕa envoyŽ, avec quel service,ˆ partir de quel site webÉ Bref, la rŽtention des donnŽes va venir amŽliorer etagrandir le systme de bases de donnŽes. Nous sommes donc dŽjˆ, en rŽalitŽ,TRES avancŽs dans le domaine de la surveillance des individus. Et il ne sÕagitpas uniquement de la surveillance des terroristes !

 

Ainsi, dernirement, un scandale a ŽclaboussŽ le prŽsidentamŽricain George W. Bush qui a autorisŽ depuis plusieurs annŽes, illŽgalementet de faon anticonstitutionnelle, des Žcoutes tŽlŽphoniques secrtes decitoyens, avec rŽtention des donnŽes. Les cibles de ces Žcoutes tŽlŽphoniques nՎtaientpas toujours des terroristes, mais bien souvent des activistes, des militants,des protestataires ou tout simplement des adversaires de lÕadministrationBush !

 

La dŽrive est donc ici trs nette et les dangers rŽels. Etces dangers sont aussi valables pour nos pays, dans lesquels, ˆ prŽsent, larŽtention des donnŽes est autorisŽe, et mme rendue obligatoire !

 

 

Les camŽras de vidŽosurveillance : Big Brother vous regarde

 

Avec les dernires lois Ē antiterroristes ČeuropŽennes, lÕaugmentation des camŽras de vidŽosurveillance a ŽtŽ dŽcidŽe.

 

NŽanmoins, le phŽnomne se dŽveloppe un peu partout surla plante, en raison de la psychose du terrorisme. Que ce soit au Japon,aux Pays-Bas, aux Etats-Unis ou en Australie, les camŽras de vidŽosurveillancese multiplient.

 

Rien quÕen Belgique, plus de 700 camŽras devidŽosurveillance se trouvent ˆ prŽsent dans le mŽtro et les trams deBruxelles ; 17 camŽras du mme type ont dŽjˆ ŽtŽ placŽes ˆ Charleroi etdÕautres camŽras ont ŽtŽ placŽes en Flandres, le long des plages. Ces camŽrasse trouvent aussi aux abords ou mme dans les lieux publics trs frŽquentŽs(gares, aŽroports, ministres, grands magasinsÉ) et sont reliŽes ˆ un centrede surveillance de la police. Et le systme est Ē extensible Č, aaverti la presse !

 

La Grande-Bretagne est le pays qui possde le plus decamŽras en Europe. On a parlŽ de ces camŽras CCTV lors des attentats du mŽtrode Londres o, bizarrement, malgrŽ le nombre impressionnant de camŽras placŽesdans le mŽtro, la scne des prŽparatifs du crime nÕavait Š apparemment - pasŽtŽ filmŽe, ce qui remet dŽjˆ en question la Ē sŽcuritŽ Č touterelative que ces camŽras amnent !

 

Par contre, ce qui est certain, cÕest que ces camŽrasfilmeront Žventuellement des criminels, mais quÕelles filmeront SURTOUT descitoyens et des innocents en permanence !!!

 

On est donc en droit de se poser la question :est-ce quÕil est vraiment nŽcessaire, pour arrter une poignŽe de criminels, decriminaliser et de pŽnaliser lÕensemble de la population ???

 

Mais le plus gros problme, ce sont les dangers de cesystme de surveillance permanente. Ce systme de vidŽosurveillance menaceclairement la vie privŽe, ainsi que certains droits constitutionnels de base.Ainsi, le fait dՎpier les piŽtons ˆ chaque coin de rue constitue unesuppression de la libertŽ de mouvement. Et nous le verrons un peu plus loin, ilnÕy a pas que les piŽtons qui vont tre mis sous surveillance : lesvŽhicules et leur conducteur, eux aussi, se trouveront bient™t sous lÕĻilvigilant de Ē Big Brother Č (le dictateur du roman de GeorgeOrwell). 

 

Une chose est en tout cas trs claire : nous nedevons pas accepter de laisser tomber une partie de nos droits, de notre vieprivŽe et de nos libertŽs pour des questions qui, au premier abord, semblentpurement Ē sŽcuritaires Č (rappelons dÕailleurs que la sŽcuritŽmaximale nÕexiste pas et constitue un LEURRE). Nous ne devons pas le faire,sinon le pouvoir Š qui, rappelons-le, nÕest pas toujours bien inspirŽ ni bienintentionnŽ - en profitera, et nous nous retrouverons dans une sociŽtŽ-prison,une sociŽtŽ dans laquelle nous serons surveillŽs, contr™lŽs ET REPRIMES enpermanence.

 

Car ces camŽras de surveillance nous amnent vers dessystmes qui sont clairement exagŽrŽs et excessifs, et mme vers unŽtat-policier. Ainsi, en Australie, le premier ministre, John Howard, adŽclarŽ il y a peu que TOUTES les camŽras de Sydney, quÕil sÕagisse descamŽras placŽes dans les transports en commun ou les camŽras des banques, descamŽras des supermarchŽs ou installŽes dans les endroits publics, et mme lescamŽras des petits Žpiciers, toutes les camŽras vont tre reliŽes au quartiergŽnŽral de la police ! Le but avouŽ de cette manoeuvre :lutter contre le Ē terrorisme Č et le Ē grand banditisme Č,bien entendu, MAIS AUSSI contre la dŽlinquance, la petite criminalitŽ, ET MEMEÉcontre toute INFRACTION, contre les ACTIVISTES, les MANIFESTANTS et lesCONTESTATAIRES !!!

 

CÕest ce qui se passe aussi aux USA : on assiste ˆun glissement, ˆ un dŽrapage trs dangereux qui, ˆ partir de la lutte contreles terroristes, englobe de plus en plus de catŽgories de personnes, pour finirpar surveiller et contr™lerÉ TOUTE PERSONNE, mme innocente !!!Des gens manifestant pour dŽfendre leur emploi ou des opposants politiquespourraient trs vite devenir punissables, dans ce systme dŽgŽnŽrŽ.

 

Les USA ont encore prŽvu pire : le chef de la police deHouston (Texas) vient en effet de dŽfendre un projet dans lequel les camŽrasde vidŽosurveillance ne seraient plus seulement placŽes dans la rue, lesmagasins, les banques etc. MAIS AUSSI dans les parcs, dans certaines forts etmmeÉDANS LES MAISONS DES INDIVIDUS ! Le comble, cÕest que cecicorrespond ˆ 100% au futur cauchemardesque que George Orwell dŽcrivait dans sonroman dÕanticipation, Ē 1984 Č, dans lequel les gens vivaient dans lesystme totalitaire du dictateur nommŽ Ē Big Brother Č et ŽtaientŽpiŽs en permanence par des camŽras. Le but de placer autant de camŽras etpartout nÕest pas uniquement un but de surveillance ; lÕobjectif viseaussi un contr™le du comportement. Ceci se produit ˆ partir du moment olÕindividu, qui se sait surveillŽ partout et ˆ tout moment, autorŽgule soncomportement de faon ˆ ne pas para”tre suspect aux yeux du pouvoir. CÕest enrŽalitŽ ce contr™le sur les individus qui est recherchŽ par leĒ systme Č, ce qui signifie que les exemples amŽricain et australienne sont pas une Ē exagŽration Č ni une Ē erreur deparcours Č, mais bien le but que chaque gouvernement souhaite atteindre.Nous observerons de faon encore plus claire en Žtudiant dÕautres technologiesliberticides que le but ultime est clairement le contr™le total et absolu delÕindividu.

 

LÕaugmentation du nombre de camŽras de vidŽosurveillanceest MONDIAL. Nous nous dirigeons donc, petit ˆ petit, vers le MEME systme quele systme totalitaire australien ou amŽricain ! Il est donc temps de serŽveiller, et de rŽagir !

 

Les satellites et la gŽolocalisation

 

Nous connaissons dŽjˆ le GPS (global positioningsatelllite), un systme composŽ de dizaines de satellites. Ce systme estutilisŽ, notamment, pour pouvoir sÕorienter. Mais il permet aussi de pouvoirfilmer ce qui se passe sur Terre avec une prŽcision redoutable : depuislÕespace, il peut filmer avec une prŽcision au mtre prs !

 

AujourdÕhui, le GPS (un systme amŽricain) va treconcurrencŽ par le systme Galileo (un systme de satellites europŽens) dontles satellites, plus rŽcents, bŽnŽficient dÕune technologie bien plus avancŽe,et dont la prŽcision est encore plus pointue que celle du systme GPS.

Et dans les projets de surveillance prŽvus via le systmeGalileo figurentÉ le PISTAGE des objets, des vŽhiculesÉ et des HUMAINS !Voilˆ qui en dit long sur les projets de surveillance et de contr™le de lapopulation !

 

Et ce nÕest pas tout ! LÕEurope vient de lancer unprogramme de satellites-espions dŽnommŽs satellites GMES (Global Monitoring forEnvironment and Security ou Ē Surveillance mondiale pour lÕenvironnementet la sŽcuritŽ Č) . Ces satellites reprŽsentent un risque pour toutepersonne ˆ la surface de la plante, puisquÕils seront ˆ mme, par beau temps,dÕespionner tout ce qui se passe ! DÕailleurs, les buts des satellitesGMES sont trs clairs. Ils ont ŽtŽ rŽsumŽs par Philippe Busquin, hommepolitique belge et commissaire europŽen chargŽ de la recherche. Il a dit, enparlant du GMES : Ē il sÕagit dՎtablir dÕici ˆ 2008 une capacitŽ europŽennede Surveillance Mondiale pour lÕEnvironnement et laSŽcuritŽ Č ! 

 

De plus, nous avons des bases terriennes ainsi que desantennes-relais (les fameuses antennes GSM, par exemple) . De nouveaux servicesont ŽtŽ rŽcemment rendus disponibles via les GSM. Et parmi ceux-ci, la gŽolocalisationqui permet, ˆ partir dÕun GSM, de localiser toute autre personne possŽdant,elle aussi, un GSM. Ce type de service est ˆ prŽsent accessible auxparticuliers, notamment via des compagnies telles que lÕentreprise belge Simy.

 

La gŽolocalisation est prŽsentŽe sous des prŽtextescommerciaux (pouvoir localiser vos amis) ou sŽcuritaires (pouvoirlocaliser vos enfants pour leur Ē sŽcuritŽ Č ou Ē afin deprŽvenir les kidnappings Č) et pourtant elle constitue, elle aussi, unsŽrieux danger pour la libertŽ et la vie privŽe, puisquÕelle permet dÕespionner les gens ˆ tout moment.

 

Le contr™le des automobilistes et des vŽhicules

 

Nous avons vu que le contr™le des individus et despiŽtons, si une rŽaction ne voit pas le jour, est en bonne voie, notammentvia les camŽras de vidŽosurveillance. Cela va tre aussi trs bient™t le caspour les automobilistes.

 

Une multitude de mesures qui vont dans ce sens sont en traindՐtre prises en ce moment dans une plŽthore de pays. Toujours sous le prŽtextede sauver des vies ou sous le mensonge de la sŽcuritŽ maximale pour tous.Passons donc en revue quelques-uns de ces dispositifs.

 

La Commission europŽenne a dŽcidŽ, sans la moindreconsultation populaire et en accord avec les principaux constructeursautomobiles, que dÕici 2009, TOUS les vŽhicules automobiles disposeraient dÕundispositif Žlectronique de gŽolocalisation baptisŽ Ē eCall Č etpermettant de localiser le lieu dÕun accident. Le but prŽtextŽ serait deĒ sauver des vies ČÉ

 

Dans plusieurs pays de lÕUnion europŽenne (dont la Belgiqueet la France), des systmes de camŽras high-tech ˆ fibres optiques ontŽtŽ installŽs sur les grands axes routiers avec la possibilitŽ de photographiertoute voiture dŽpassant la limite de vitesse. Ce systme existe aussi auxUSA. Le contrevenant recevra dans sa bo”te aux lettres lÕamende ainsi quÕunephoto prise au moment de lÕinfraction (ce qui rend pratiquement impossibletoute contestation).

 

En France et en Belgique, des motos de police ont ŽtŽŽquipŽes de systmes vidŽo-radars qui permettent de vŽrifier, entre autres,la vitesse des vŽhicules sur la route et en plein dŽplacement !

 

Aux Emirats Arabes, la sociŽtŽ IBM va Žquiper lesvŽhicules de Ē bo”tes noires Č de SURVEILLANCE par GPS(satellite) qui reprent o se trouve chaque vŽhicule et contr™leront lavitesse de celui-ci. En cas de dŽpassement des limites de vitesse(contenues sur une carte routire Žlectronique accessible par satellite) , unmessage vocal dÕavertissement sera diffusŽ dans lÕhabitacle du vŽhicule.

 

Au Royaume-Uni ainsi quÕaux USA, en Australie, ˆ Singapouret en Allemagne, un systme de pŽage automatique via des bo”tes noires serainstallŽ. Ces bo”tes noires, fixŽes sur chaque voiture, auront pour but detaxer automatiquement les automobilistes par km ou par mille conduit.

 

En France, de nouvelles plaques minŽralogiques serontdŽsormais attribuŽes ˆ vie. Le but (avouŽ) de ces plaques ? Un contr™lerenforcŽ et une meilleure traabilitŽ !

 

Au Royaume-Uni, des plaques minŽralogiques contenant desmicro-puces RFID seront bient™t mises en application. Ceci permettra le PISTAGEsystŽmatique de tout vŽhicule sur les grands axes routiers. Ces plaquesseront bien entendu repŽrables par des scanners ou des capteurs placŽs le longdes routes. Certains constructeurs automobiles ont mme dŽcidŽ dÕincruster despuces RFID directement dans la carrosserie de la voiture ! Ce systmede nouvelles plaques minŽralogiques britanniques va tre mis en application dsmaintenant (mars 2006) !!!

 

Les camŽras impliquŽes pour le repŽrage de toute plaqueminŽralogique au Royaume-Uni (mme pour une voiture lancŽe ˆ bonne allure) senomment camŽras ANPR (automatic number plate recognition ou camŽras dÕaccsautomatiques ˆ l'identification des plaques minŽralogiques). Le RoadTraffic Act (loi sur le trafic routier) donne par ailleurs aux policiers le droitdÕarrter tout vŽhicule, ˆ tout moment et pour nÕimporte quelle raison !DŽrapages incontr™lŽs assurŽsÉ

 

En Sude et au Royaume-Uni, un systme nommŽ Ē Alcolock Čempche la voiture de dŽmarrer si le conducteur est ivre ou sÕil a bu delÕalcool. Avant de pouvoir dŽmarrer, le conducteur doit souffler dans un tubequi analyse la teneur en alcool de lÕhaleine.

 

Au Royaume-Uni (une fois de plus), une bo”te noire surveillantla vitesse du vŽhicule par lÕintermŽdiaire du pistage par satellite et limitantautomatiquement la vitesse de lÕautomobile va tre placŽe sur lesvŽhicules. Le prix de ce systme sera tout ˆ fait exorbitant : £1300(environ Ū 1950) par voiture ! Le mme systme est dŽjˆ en applicationdans certaines parties des Etats-Unis.

 

Au Royaume-Uni, des bo”tes noires placŽes sur les vŽhiculeset employŽes par les assureurs de Norwich Union en tant quՎlŽment duplan dÕassurance automobile Ē pay as you drive Č pourraient fournirdes informations sur la faon dont le conducteur conduisait la voiture aumoment dÕun accident.

 

Aux Etats-Unis, la surveillance du mouvement desindividus sur les autoroutes est aussi effectuŽe, dans le Missouri, parlÕintermŽdiaire de GSM (GSM Cingular). En Belgique, un systme similaire,appelŽ Ē Floating Car Data Č, est sur le point dՐtre mis enapplication !

 

Bref, tous ces instruments, placŽs sur ou dans lavoiture, vont permettre la suppression de la libertŽ de dŽplacement, uneSURVEILLANCE de tous les moments des automobilistes, et un contr™le accru etvioleront Žgalement la VIE PRIVEE des conducteurs. LՎtat possdera doncencore un peu plus dÕinfluence et de moyens de pression sur lÕindividu(centralisation du pouvoir), ce qui accentue encore le risque bien rŽel deglissement vers la dictature. Et non seulement lՎtat possdera ce pouvoir,mais des compagnies dÕassurance aussi. Excs et dŽrives en perspective !

 

La technologie RFID

 

Nous allons ˆ prŽsent Žtudier lÕune des technologiesliberticides les plus dangereuses et qui est en train dՐtre mise en placeinsidieusement, y compris dans nos pays dÕEurope. Cette technologie porte lenom de RFID (pour Ē Radio Frequency Identification Č). EllenÕest pas tout neuve, puisquÕelle a ŽtŽ crŽŽe il y a de cela plusieursdŽcennies. Il sÕagit dÕune technologie dÕidentification par radiofrŽquence.Avec cette technologie, cÕest donc par les ondes que les informationsdÕidentitŽ sont transmises.

 

DŽtail intŽressant : la toute premire applicationde la RFID date de la guerre froide (annŽes 50), a ŽtŽ effectuŽe par les Russeset relevait du domaine deÉ lÕespionnage ! Ce dŽtail nous indique doncde faon trs claire quÕavec cette technologie, lÕespionnage des individus estgaranti, et cÕest ce que nous allons pouvoir vŽrifier dans la suite de laprŽsentation de cette technologie.

 

La technologie RFID est le plus souvent constituŽe de 2ŽlŽments : une micro-puce Žlectronique, et un lecteur/scanner,qui peut dŽtecter la puce jusquՈ quelques pieds de distance (1 ou 2 mtres).Cependant, dans certains cas, une base de donnŽes centralisŽe intervientŽgalement. Les plus petites puces RFID sont infŽrieures ˆ la taille dÕun grainde sel, ce qui pose aussi un autre problme liŽ ˆ la miniaturisation : lefait que les outils dÕidentification deviennent petit ˆ petit invisibles ˆlÕĻil nu, et que lÕon pourrait donc tre identifiŽ, contr™lŽ et surveillŽ ˆnotre insu !

 

La technologie RFID permet de TOUT identifier : lesobjets, les animaux, les tres humains ! Et elle est aussi compatibleavec les systmes de repŽrage et de pistage par satellite (antennes-relais,bases terrestres, satellites). Nous allons ˆ prŽsent Žtudier 3 produitsdistincts de la technologie RFID : les tags RFID, les bracelets ˆ puceRFID et les ignobles micro-puces sous-cutanŽes pour humains.

 

Les tags RFID

 

Les tags RFID (aussi appelŽs Ē ŽtiquettesRFID Č) sont de petits objets qui sont collŽs sur OU INSERES DANS lesobjets. Les plus grands ressemblent ˆ de petits autocollants carrŽs surlesquels se trouve une puce Žlectronique autour de laquelle dÕenroule, de faoncarrŽe Žgalement, une Ē antenne Č. Les plus petits sont minuscules,pas plus grands que la mine dÕun crayon ou quÕun grain de sel !

 

Il existe 2 types de tags RFID : les tags RFIDpassifs, qui ne possdent pas de systme dÕalimentation en Žnergie et quine sont activŽs que lorsque les ondes du lecteur/scanner passent au-dessusdÕeux, et les tags RFID actifs, qui possdent une pile minuscule, et quiŽmettent et reoivent de lÕinformation en permanence, et ˆ lÕinsu desgens !

 

JusquՈ prŽsent, ce sont surtout les tags RFID passifs quise sont dŽveloppŽs, mais les tags RFID actifs, bien plus dangereux pour leslibertŽs, commencent eux aussi ˆ se dŽvelopper !

 

La petite puce du tag RFID contient une mŽmoire quidŽcrit toute une sŽrie de choses concernant le produit sur lequel ce tag estplacŽ : numŽro unique du produit, composition, marque, lieu defabrication, date dÕenvoi, date de pŽremption, et bien dÕautres choses encore !Au niveau du fonctionnement dÕun tag RFID passif, une fois que le scanner estpassŽ au-dessus du tag RFID, il envoie une onde radio quiĒ rŽveille Č la puce. Celle-ci Žmet en retour (toujours parradiofrŽquence) toutes les informations quÕelle contient. Ces informationssÕaffichent alors sur le scanner, ou sur lÕordinateur auquel le scanner estreliŽ.

 

CÕest ˆ lÕarmŽe (comme bien souvent) que les tags RFID ontŽtŽ utilisŽs en premier lieu, puis dans le secteur de la grande distribution.On a tout dÕabord utilisŽ cette technologie pour faciliter et accŽlŽrer lesinventaires et lÕaspect logistique des envois ou des commandes (notamment lorsde la premire guerre du Golfe, au dŽbut des annŽes 1990). Ainsi, en plaant untag RFID sur les caisses et les palettes de munitions ou de marchandises, plusbesoin de compter le nombre dÕarticles ˆ lÕintŽrieur, la valeur dÕune caisseetc. Un coup de scanner, et le tour est jouŽ ! Economie de temps, ŽconomiedÕargentÉ et pas besoin dÕautant de personnes pour effectuer cette t‰che, cequi signifie aussi des jobs qui dispara”tront, donc davantage de ch™mage.

 

Et le passage ˆ ce type de technologie ne se fait pastoujours dans la douceur : ainsi Wal-Mart, premier distributeur mondial, aimposŽ que tous ses fournisseurs se convertissent, ˆ grands renforts dedŽpenses, ˆ la technologie RFID pour 2005. Les hypermarchŽs Carrefour (France -2e distributeur mondial) et Metro (Allemagne) sÕy sont misŽgalement.

 

En rŽalitŽ, le projet pour imposer les tags RFID estmondial, une fois de plus. Le but est de remplacer les codes-barres(qui possdent quelques milliards de combinaisons) par les tags RFID(qui possdent des milliards de milliards de milliards de combinaisonspossibles).

 

LÕobjectif final tient mme de la mŽgalomanie galopante :il sÕagit de Ē PUCER Č CHAQUE OBJET SUR TERRE !!! CecireprŽsente un marchŽ estimŽ ˆ des milliards et des milliards de dollars.

 

Bien entendu, on ne se limite dŽjˆ plus ˆ Žtiqueter lespalettes et les caisses avec des tags RFID. On commence ˆ prŽsent ˆ Žtiqueterchaque emballage de produit, voire mme ˆ insŽrer une puce RFID ˆ lÕintŽrieurde chaque produit !!!

 

Evidemment, cette technologie est prŽsentŽe par les mŽdias,les entreprises et mme les gouvernements comme quelque chose deĒ fabuleux Č. Malheureusement, cette technologie est loindՐtre fabuleuse, et pose toute une sŽrie de problmes liŽs ˆ lÕemploi, ˆ lavie privŽe et aux libertŽs.

 

Prenons un exemple : la technologie RFID possde,apparemment, un Ē avantage Č fort simple ˆ comprendre. Vousremplissez votre caddie de marchandises dans votre hypermarchŽ. Au moment depasser ˆ la caisse, plus besoin quÕune caissire scanne vos marchandises unepar une. Un portique, qui est en rŽalitŽ un lecteur/scanner de RFID, a ŽtŽinstallŽ. Vous passez tout le caddie sous le portique, et en une seule fois,tous les tags RFID rŽagissent, et lÕaddition de tous les prix sÕeffectueautomatiquement. Rapide et pratique, plus de longues files aux caisses desmagasins, pourrait-on penser. Mais en y rŽflŽchissant, ce systme hypothqueles jobs de caissier et de caissire. En effet, quel serait encorele besoin quÕun tre humain effectue le travail, alors que la RFID est plusrapide et, ˆ terme, revient moins cher que de payer un(e) employŽ(e) ?Surtout si, en plus, on paie par carte bancaire. La RFID reprŽsente donc undanger de plus pour le secteur de lÕemploi, dŽjˆ bien malmenŽ dans nospays.

 

Et dÕautres secteurs que les caissires sontconcernŽs ! Prenons par exemple le secteur de la sŽcuritŽ. Les puces RFID sontaussi glissŽes dans des cartes sans contact permettant lÕaccs ˆ des zonessŽcurisŽes ou ˆ des b‰timents. A partir du moment o des cartes sont efficaceset suffisantes, pourquoi payer encore autant de gardiens ?

 

Mais les applications les plus dangereuses des tags RFID nese situent pas au niveau de lÕemploi. Les tags RFID, sÕils ne sont pasdŽsactivŽs ˆ la caisse, continuent de pouvoir tre scannŽs et de livrer leursinformations. Et quand bien mme ces tags auraient ŽtŽ dŽsactivŽs, rien nenous prouverait que lÕentiretŽ de lÕinformation quÕils contiennent a bien ŽtŽdŽtruite, ˆ moins dՐtre soi-mme en possession dÕun lecteur/scanner pourpouvoir vŽrifier ! (Mme si les informations sont effacŽs, votre codedÕidentification, lui ne lÕest pas. Maria)

 

Dans le cas o les tags resteraient actifs, voici ce quipourrait se passer. Nous transporterions et vŽhiculerions,parfois ˆ notre insu, des informations de faon permanente, et nous serions mme classŽs, rŽpertoriŽs, profilŽs et ŽvaluŽs ˆ chaque fois que nouspasserions ˆ proximitŽ dÕun scanner ou dÕun portique RFID ! Des Žtrangerspourraient avoir accs ˆ nos donnŽes privŽes ou confidentielles. Contr™letotal, donc.

 

En portant ces puces toujours actives surnous, on pourrait mme, ˆ lÕaide de scanners placŽs ˆ lÕentrŽe des magasins,voir dÕun seul coup tous les vtements que nous portons, si ce sont desvtements de marque ou non, et mme dresser un profil de nous, quel typedÕacheteur nous sommes, le budget moyen que nous possŽdons etc.

 

Cela vous semble Ē exagŽrŽ Č ouĒ parano Č ? CÕest pourtant ce qui sÕest dŽjˆ produit dansplusieurs pays !

Il y a dŽjˆ eu tellement dÕexcsdÕespionnage, de pistage et de violation de la vie privŽe avec ces tags RFIDque la directrice de lÕassociation amŽricaine de dŽfense de la vie privŽeCASPIAN, Katherine Albrecht, a publiŽ un livre nommŽ Ē Spychips :How major corporations and government plan to track your every move withRFID Č (traduction : Ē Les puces espionnes : commentles grandes multinationales et le gouvernement projettent de pister chacun devos mouvements par la RFID Č). Ce livre reprend non seulement des faitsqui se sont produits aux USA, mais aussi en Allemagne et dans dÕautres pays.

 

En France, la ville de Caen teste unprojet-pilote et a commencŽ ˆ utiliser la RFID dans toutes les applications dela vie quotidienne. Si le projet fonctionne comme prŽvu, la RFID seracertainement gŽnŽralisŽe !

 

Il existe aussi un autre problme : cespuces RFID, que lÕon prŽsente comme le moyen idŽal de lutte contre lafraude et qui sont placŽes aussi dans certaines cartes dÕidentitŽŽlectroniques, sont bien entendu piratables et permettent donc, dans lecas de cartes dÕidentitŽ Žlectroniques ˆ puce RFID par exemple, le voldÕidentitŽ ! Il suffit pour cela dÕun lecteur/scanner portable, et deconnaissances en piratage. Oh, bien sžr, on vous dira quÕil y a du cryptage etdes protections ! Mais dans le monde de lÕinformatique, AUCUNE protectionnÕa jamais rŽsistŽ au piratage, pas mme les sites web dÕagences gouvernementales.

 

Comme si tout ceci ne suffisait pas, desŽtudes ont dŽmontrŽ que les ondes utilisŽes par les dispositifs RFID ab”mentlÕADN et peuvent, ˆ terme, provoquer des cancers. Et dire que lÕon prŽvoitdÕutiliser ce genre de dispositifs pour certaines applications bien prŽcisesdans les h™pitaux !!!

 

La RFID commence aussi ˆ tre utilisŽe dans des cartesbancaires. Les cartes bancaires ˆ puce se transforment donc en carte ˆ pucesans contact (RFID). Le mouvement a dŽjˆ dŽbutŽ aux USA, et il est hautementprobable quÕil se dŽveloppe chez nous si rien nÕest fait pour empcher cetteŽvolution.

 

Dans nos pays, la RFID a aussi commencŽ ˆ tre utilisŽecomme abonnement dans les moyens de transports : ˆ Paris, le systmeĒ Navigo Č, de la RATP, utilise dŽjˆ la RFID, et ˆ Londres, laĒ Oyster Card Č, qui contient une puce RFID, est dŽsormais lÕun desmoyens qui permettent de se dŽplacer en mŽtro. Il existe mme une tendancemalsaine qui consiste ˆ vouloir Ē imposer en douceur Č la RFID.Ainsi, par exemple, dans le mŽtro londonien, la Oyster Card, une RFID quipermet donc de PISTER LES INDIVIDUS selon leurs trajets, cožte moins cher quÕunticket habituel en papier ! Vous avez dit Ē peRFIDe Č ?

 

Les tags RFID ne sont quÕune des nombreusesapplications de la RFID, et leurs consŽquences sont dŽjˆ intolŽrables. Maisnous allons voir quÕil existe encore dÕautres applications plus graves et plusdangereuses. Car si lÕon applique des tags RFID sur les marchandises ou dansles marchandises, on peut Žgalement en placer sur les personnesÉ ou ˆlÕintŽrieur des personnes, avec tous les terribles risques et consŽquences quecela implique !

 

Les bracelets ˆ puce RFID

 

Ce dispositif provient en droite ligne des colliers ˆŽmetteur que lÕon place sur les animaux pour pouvoir les repŽrer. Sauf quÕici,ce principe est appliquŽÉ ˆ lՐtre humain !

 

Ces bracelets peuvent possŽder une puce RFID active et tre repŽrables par satellite. CÕest ainsi quelÕon peut PISTER et LOCALISER prŽcisŽment un individu.

 

Au dŽbut, on les a appliquŽs aux criminels (cՎtait unefaon subtile de commencer lÕapplication sur des tres humains : qui, eneffet, oserait sÕopposer ˆ ce que de dangereux criminels soientsurveillŽs ?), notamment afin de dŽsengorger les prisons surpeuplŽes. Lebracelet permet de repŽrer et de pister lÕindividu ˆ tout moment. Bien souvent,lÕindividu ne peut pas dŽpasser certaines limites gŽographiques dŽterminŽes parle juge. SÕil franchit ces limites ou sÕil tente dÕenlever le bracelet,celui-ci Žmet un signal que la police reoit aussit™t. On trouve dŽjˆ ce typede bracelet RFID en application en Belgique, en France, en Espagne, aux USAÉ

 

Mais les applications de ce genre de bracelet ne sontdŽjˆ plus limitŽes aux seuls criminels ! En Espagne, par exemple, on aproposŽ ce systme pour les victimes de violences conjugales (cela agranditdŽjˆ de faon Žnorme les catŽgories auxquelles ce dispositif peut treappliquŽ, puisque, ˆ la base, nÕimporte qui peut devenir la victime deviolences conjugales). On a prŽtendu que cՎtait, Žvidemment, pour Ē mieuxprotŽger Č les personnes en question.

 

AujourdÕhui, aux USA, en Grande-Bretagne et en France, uneapplication supplŽmentaire a ŽtŽ ajoutŽe : le port de ce bracelet ˆpuce RFID par lesÉ nourrissons dans les maternitŽs !!!

 

A nouveau, on a jouŽ sur la corde sensible des gensen effrayant les parents ˆ lÕidŽe que leur bŽbŽ pouvait tre accidentellementŽchangŽ avec le bŽbŽ dÕune autre personne, ou pouvait tre kidnappŽ ˆlÕh™pital. Or ce genre de cas de figure est rarissime ! Mais la vaine recherchede la sŽcuritŽ maximale (un mythe et un leurre) a fait en sorte que ce systmea ŽtŽ adoptŽ dans certains h™pitaux ! Ainsi, le systme Ē Hug Č,de lÕimmonde compagnie Verichip Corp. (dont nous reparlerons juste unpeu plus loin), ainsi que le bracelet Ē Columba Č de la sociŽtŽMedical Intelligence, tous deux des bracelets ˆ puce RFID, sont dŽjˆprŽsents, ˆ lÕheure actuelle, dans certaines maternitŽs britanniques etÉfranaises.

 

Le principe est simple : des lecteurs/scannersde RFID sont placŽs aux diffŽrentes entrŽes et sorties de la maternitŽ, etchaque bŽbŽ porte un bracelet ˆ puce RFID au poignet ou ˆ la cheville (la puceporte bien entendu dans sa petite mŽmoire les informations relatives ˆ chaquebŽbŽ). Si le bŽbŽ est pris par une personne qui ne fait pas partie du serviceet ne possde pas le moyen de dŽbrancher lÕalarme, et que cette personne sortdu service pendant plus de quelques secondes, une alarme se dŽclenche. PoursÕassurer de la bonne identitŽ du bŽbŽ, il suffit dÕun coup de scanner portable.

 

On pourrait constater que cela part dÕune bonne intention etque cela sert ˆ Ē protŽger Č. Mais je voudrais attirer votreattention sur le fait que, une fois de plus, on effectue ˆ chaque fois unCONTROLE et une SURVEILLANCE des individus, et cela pratiquement ds lanaissance, dans ce cas-ci ! De plus, le PISTAGE est appliquŽ, afin desavoir o se trouve lÕindividu et pendant combien de temps, et ceci enpermanence !

 

Le contr™le total, la surveillance permanente sont lesoutils auxquels chaque gouvernement et chaque dictateur rve secrtement.DÕailleurs, nÕest-il pas troublant quÕun ministre allemand ait proposŽ deSURVEILLER LES CHOMEURS (soi-disant pour les Ē aider ˆ se rŽinsŽrer dansla sociŽtŽ active Č) ˆ lÕaide dÕun bracelet ˆ puce RFID ???

 

Mais tous les risques que nous avons abordŽs jusquՈ prŽsentne sont encore rien en comparaison des dangers infernaux des micro-pucesimplantables. CÕest ce que nous allons voir ˆ prŽsent avec les micro-pucessous-cutanŽes pour humains et les micro-puces neurales et cŽrŽbrales. Cespuces reprŽsentent lÕultime contr™le des individus, le point de non-retour.

 

Les micro-puces sous-cutanŽes pour humains

 

Les puces sous-cutanŽes ont ŽtŽ, tout comme les bracelets ˆŽmetteurs radio, dŽveloppŽes tout dÕabord pour les animaux. Chose intŽressante,elles ont ŽtŽ tout dÕabord proposŽes, puis imposŽes (ˆ lÕheure actuelle,dans certains pays, le Ē puage Č de certains animaux est dÕailleursdevenu obligatoire). On a donc habituŽ le psychisme des gens, pendantquelques annŽes, ˆ ces puces sur les animaux.

 

Les puces sous-cutanŽes pour humains (qui sont ellesaussi des puces RFID) existent depuis la fin des annŽes 60. DŽveloppŽes audŽpart dans des buts mŽdicaux, afin de reconnecter des nerfs moteursendommagŽs, on dŽcouvrit cependant rapidement que selon la frŽquence ˆlaquelle elles Žtaient rŽglŽes, lÕhumeur de la personne changeait. LetŽmoignage de Carl W. Sanders, qui faisait partie de lՎquipe qui dŽveloppacette puce, est trs clair ˆ ce sujet.

 

En rŽalitŽ, selon la frŽquence Žmise par lapuce, les neurotransmetteurs (substances chimiques contenues dans lecerveau) rŽagissent dÕune faon ou dÕune autre, permettant lÕaugmentation ou larŽduction de la production des hormones. Ainsi, si une personne produit davantagedÕadrŽnaline, elle sera plus stressŽe, plus anxieuse, plus agressive. Si elleen produit moins, elle sera plus calme, plus apathique etc.

 

Ce point est extrmement important, car il signifiequÕavec ces puces sous-cutanŽes, un CONTROLE DU COMPORTEMENT, et donc uncertain CONTROLE MENTAL, est possible !!! Ceci constitue Žvidemment undanger absolument inacceptable (fin des libertŽs) et signifie quÕen casdÕimplantation dÕune de ces puces diaboliques, vous risquez de ne plus tretout ˆ fait vous-mme ni de contr™ler entirement toutes vos attitudes :on peut vous influencer de lÕextŽrieur via des ondes bien prŽcises !Ceci est rendu possible, notamment, par les satellites et les antennes-relais.

 

Et cela va mme plus loin : en rŽglant de faonprŽcise la frŽquence de la puce sous-cutanŽe, on peut parvenir ˆ rŽduirefortement la production dÕĻstrognes chez une femme, et empcher quÕelle tombeenceinte. Cela signifie que la puce sous-cutanŽe permet aussi un CONTROLE DESNAISSANCES.

 

Les gouvernements Š notamment des USA mais aussi lesgouvernements europŽens - ont Žgalement demandŽ aux chercheurs qui ont mis aupoint la puce sous-cutanŽe pour humains quÕelle puisse servir de MOYENDÕIDENTIFICATION des individus. On a donc appliquŽ le principe des pucesRFID, qui contiennent une petite mŽmoire dans laquelle on peut enregistrertoute une sŽrie dÕinformations en un seul dispositif : identitŽ, adressecomplte, numŽro de sŽcuritŽ sociale, empreintes digitales, date de naissance,plaque dÕimmatriculationÉ bref, autant dÕinformations que nŽcessaire !

 

Et on a mme donnŽ ˆ cette puce sous-cutanŽe pour humainsdes POSSIBILITES FINANCIERES (la puce sous-cutanŽe agit comme une carte debanque). Nous avons vu au niveau des tags RFID que des cartes bancaires RFIDcommencent ˆ tre distribuŽes aux USAÉ Il semblerait bien que lՎtape suivante,qui a ŽtŽ planifiŽe depuis belle lurette, soit une Ē carte debanque Č implantŽe ˆ lÕintŽrieur du corps, et qui rassemble (=centralisation) toute une sŽrie de documents en un seul dispositif  ! Etˆ ce propos, rappelez-vous ce que nous avons dit plus haut au niveau des cartesdÕidentitŽ Žlectroniques : ˆ terme, elles rassembleront toute unesŽrie de documents, et possderont mme des possibilitŽs bancaires. UnĒ hasard Č, vous croyez ? Pas du tout ! On a amorcŽ,avec les cartes Žlectroniques, un mouvement qui mne aux pucesimplantables !!!

 

La micro-puce sous-cutanŽe pour humains a ŽtŽ aussi crŽŽedans dÕautres buts qui pourraient vous para”tre, ˆ premire vue, impossibles ouimpensables : la crŽation dÕun gouvernement mondial et dÕune seuledevise mondiale !

Impossible ? RŽflŽchissez donc bien ˆ notre situationactuelle : les pays ne prennent plus rŽellement les dŽcisions importantes.Les dŽcisions importantes se prennent au Parlement europŽen et ˆ la CommissioneuropŽenne, ou ˆ lÕOTAN, ou aux Nations Unies, É bref dans des institutions supranationales.Nous avons donc dŽjˆ franchi les premires Žtapes qui mnent au gouvernementmondial unique ! Et au niveau des devises ? Et bien, cÕest pareil :depuis quelques annŽes, les devises nationales europŽennes nÕont-elles pas,pour la plupart, disparu au profit dÕune devise unique : lÕeuro ?

 

Avec une puce sous-cutanŽe gŽnŽralisŽe, lÕensemble desdevises ne deviendrait plus que virtuel, et les gens ne paieraient plusquÕavec un moyen de paiement : leur puce sous-cutanŽe !

 

Cela vous semble toujours Ē tirŽ par lescheveux Č ? Alors, il faut vraiment vous informer, parce que lemouvement a dŽjˆ commencŽ, doucement mais sžrement : une cha”ne de nightclubssituŽs notamment ˆ Barcelone et ˆ Rotterdam, des nightclubs appelŽs Ē BajaBeach Club Č, proposent dŽjˆ ˆ leurs bons clients de se faireĒ pucer Č afin de pouvoir payer leurs consommations et dÕavoir accsaux loges V.I.P. ! Tout ceci sous des prŽtextes de facilitŽ, de modernitŽ,de mode et de soi-disant Ē sŽcuritŽ Č (avec ce Ē portefeuillesous la peau, plus moyen de perdre votre argent ni de vous le fairevoler ČÉ ˆ moins bien entendu que lÕon ne vous coupe le bras, ce qui restetoujours une possibilitŽ !)

 

Vous pourriez vous dire que la puce sous-cutanŽe pourhumains nÕest pas rŽalisable dÕun point de vue technique, parce quÕil fautquÕelle soit alimentŽe par ŽlectricitŽ et que lÕon ne peut pas implanterquelquÕun puis lui retirer la puce quelques semaines plus tard afin de larecharger, puis rŽimplanter cette personne et ainsi de suiteÉ

 

CÕest aller un peu vite en besogne et oublier un dŽtailimportant : la micro-puce sous-cutanŽe pour humains est une puce RFID. Or,il existe 2 types de RFID : les RFID passives (qui ne possdent pas debatteries et qui ne sÕactivent que pour un trs court moment lorsquÕun scannerest passŽ au-dessus dÕelles), et les RFID actives.

 

A lÕheure actuelle, les puces sous-cutanŽes passives pourhumains sont dŽjˆ tout ˆ fait opŽrationnelles. LorsquÕelles sont scannŽes,elles ne renvoient quÕun numŽro unique qui permet, lorsquÕon lÕintroduit sur unsite web, dÕavoir accs ˆ une base de donnŽes (tiens donc !) ainsi quÕaudossier de la personne en question.

 

Les puces sous-cutanŽesactives pour humains ne sont plus un problme non plus au niveau durechargement en Žnergie. Carl Sanders nous explique que, lors de laconception de la puce sous-cutanŽe, lՎquipe sՎtait heurtŽe au problme delÕalimentation en Žnergie. Cependant, gr‰ce ˆ un systme fonctionnant parthermoŽlectricitŽ (ŽlectricitŽ produite ˆ partir de la chaleur), ils sontparvenus ˆ contourner le problme. Aprs une Žtude qui cožta plus de $2,5millions, ils dŽcouvrirent que le revers de la main et le front Žtaientles 2 endroits du corps qui changeaient le plus facilement de tempŽrature. Cespetits changements de tempŽrature Žtaient suffisants pour permettre ˆ la pileminuscule de la puce sous-cutanŽe de se recharger automatiquement. Plus besoindonc de recharger la pile en lÕextrayant du corps : elle se rechargeseule, gr‰ce aux lŽgers changements de tempŽrature de lÕorganisme !

 

Mais au fait, ˆ quoi ressemble une puce sous-cutanŽe pourhumains ? Et bien, il sÕagit dÕune minuscule capsule de verre de lataille dÕun grain de riz et qui contient une puce RFID capable dՎmettre, derecevoir et de stocker des donnŽes et des informations. En plus de la puce,on trouve aussi une antenne lovŽe sur elle-mme. Cette puce est injectŽe ˆlÕaide dÕune seringue hypodermique et par anesthŽsie locale. Mais si lÕondevait la retirer pour une raison ou une autre, il faudra recourir ˆ une lŽgrechirurgie qui vous laissera avec plusieurs points de suture !

 

MalgrŽ lÕaspect relativement Ē simple Č dÕune pucesous-cutanŽe, Carl Sanders (qui mit au point la premire puce sous-cutanŽe pourhumains) nous signale que la puce quÕil mit au point contenait plus de 250.000pices !

Ceci est en effet possible ˆ lÕaide de la nanotechnologie(voir plus loin la partie concernant les nanopuces).

 

La pile minuscule de la puce sous-cutanŽe est une pile aulithium, ce qui est trs dangereux si la puce venait ˆ se briser. Le lithiumprovoquerait en effet une grave infection.

 

En outre, la micro-puce peut migrer dans le corps, et sedŽplacer sous la peau. Ce risque est minimisŽ par une matire en polymresappelŽe Ē biobond Č et qui recouvre la capsule de verre, mais ledŽplacement de la puce peut malgrŽ tout se produire.

 

Nous avons dŽjˆ dit que les ondes des RFID peuventendommager lÕADN et tre dangereuses pour la santŽ. CÕest dŽjˆ vrai pourles simples tags RFID, alors imaginez ce que cela peut donner si ce tag RFIDest implantŽ directement sous la peau, dans lÕorganisme dÕune personne !De plus, la puce sous-cutanŽe, bien que prŽsentŽe, entre autres, commeun Ē outil mŽdical Č, nÕest pas compatible avec lÕimagerie parrŽsonance magnŽtique (IRM). En effet, la puce contient des ŽlŽmentsmŽtalliques. Or, un scanner IRM agit comme un aimant surpuissant. Le risque deblessure est donc rŽel. La micro-puce sous-cutanŽe reprŽsente donc aussi desŽrieux DANGERS POUR LA SANTE.

 

Enfin, une micro-puce sous-cutanŽe active, possŽdant unepile, Žmet et reoit en permanence des informations, ˆ lÕinsu du porteur !Cela permet, entre autres, de pouvoir gŽolocaliser, donc de pouvoir REPERERET PISTER lÕindividu pucŽ, ˆ tout moment et ˆ toute heure, partout sur laplante !!! Gr‰ce aux satellites, aux bases terrestres et auxantennes-relais. Un danger de plus, et qui signifie la fin de toute vieprivŽe !

 

O en est le dŽveloppement de ces puces sous-cutanŽes pourhumains ? A lÕheure actuelle, quelques compagnies seulement distribuentces puces sous-cutanŽes pour humains. Parmi ces compagnies, on trouve Trovanet sa puce ID100IH ( http://www.trovan.com/products100ih.htm) ainsi que Verichip Corp. et sa Ē verichip Č (http://www.verichipcorp.com ). Mais cesdeux compagnies sont dŽjˆ des multinationales, et de trs nombreux pays sontdŽjˆ touchŽs par ce flŽau. Ainsi, tout le continent amŽricain est dŽjˆatteint. Au BrŽsil et au Mexique, le programme Ē verikid Č permetmme de pucer les enfants (encore eux, les pauvres) afin quÕilsĒ ne se fassent pas kidnapper Č ! Aux USA, une entreprise vientmme dÕobliger 2 de ses employŽs de se faire pucer afin dÕavoir accs ˆ unezone sŽcurisŽe !!! Les puces sous-cutanŽes utilisŽes jusquՈ prŽsent sontdes RFID passives, mais les prototypes des RFID actives ont dŽjˆ ŽtŽdŽveloppŽs. Pour le moment, les puces sont surtout implantŽes dans le bras, auniveau du triceps.

 

ET NOS PAYS DÕEUROPE NE SONT PAS EPARGNES ! Eneffet, la puce sous-cutanŽe pour humains se trouve dŽjˆ en Espagne, auxPays-Bas, en Suisse, en Italie, au Royaume-Uni, en Allemagne, en RussieÉPire ! Le groupe dՎtude de la commission europŽenne du Ē G29 Č,dans un rapport quÕil a remis ˆ la Commission, reconna”t que certainesapplications des puces implantables sous-cutanŽes, neurales et cŽrŽbrales,seraient intŽressantes !!!

 

Et justement, parlons des applications prŽvues pour cespuces sous-cutanŽes et pour lesquelles les mŽdias et les entreprises font de lapublicitŽ ˆ grands renfort de propagande, et surtout aux USA.

 

Les applications prŽvues pour le puage des humains concernent :

 

-      Le puage des gens pour lÕaccs aux zones de sŽcuritŽ ou ˆ des zones osont stockŽes des valeurs importantes

-      Le puage des enfants contre les kidnappings

-      Le puage des personnes ‰gŽes dans les homes pour leur propreĒ sŽcuritŽ Č

-      Le puage des policiers dans la main afin de pouvoir utiliser leur armedont la g‰chette, munie dÕun scanner, ne se dŽbloquera quՈ lÕapproche de lamain pucŽe de son propriŽtaire (application dite du Ē smartgun Č ouĒ flingue intelligent Č)

-      Le puage ˆ des fins bancaires

-      Le puage afin de pister des gens qui se blesseraient et seraient amenŽsinconscients ˆ lÕh™pital, ce qui permettrait dÕavoir accs ˆ leurs donnŽesmŽdicales mme sÕils sont inconscients.

-      Le puage des gens dans des buts dÕidentification

-      É

 

La puce sous-cutanŽe est en outre prŽsentŽe comme Žtantun moyen anti-fraude Ē infaillible Č, ce qui est tout ˆ fait fauxpuisquÕun scientifique du nom de Jonathan Westhues, a rŽcemment dŽmontrŽ quecette puce Žtait piratable et faillible.

 

Au dŽpart, le puage a ŽtŽ prŽsentŽ comme Žtant Ēvolontaire Č (donc comme provenant du libre choix des personnes), maisles choses sont dŽjˆ en train de changer !!!

 

En effet, Tommy Thompson, un ancien ministre des USA(quand on vous disait que le gouvernement Žtait impliquŽ !) qui estdevenu, par le plus malencontreux des Ē hasards Č, membre du conseildÕadministration de Verichip Corp., a dŽposŽ un projet de loi quipermettrait que tous les citoyens des USA soient pucŽs ! Et unecompagnie alliŽe de Verichip Corp. a obligŽ 2 de ses employŽs ˆ se faire pucerpour pouvoir avoir accs ˆ des zones sŽcurisŽes. Des plaintes de puageobligatoire sont parvenues dÕArmŽnie aussi. Bref, le risque de dŽrive estrŽel et terrible.

 

Quant aux nourrissons, pour lesquels on commence ˆ utiliserdes bracelets RFID (que lÕon peut toujours retirer), des possibilitŽsdÕimplantations ds la naissance en sousŠcutanŽ ont dŽjˆ ŽtŽ ŽvoquŽes !

 

Face ˆ la faon fourbe et Ē positive Č dont cettepuce est commercialisŽe et aux dangers immenses quÕelle reprŽsente pour la vieprivŽe, les droits et les libertŽs, il est temps que la vŽritŽ soitconnue, que les mensonges soient dissipŽs et que cette technologie immonde soitabsolument combattue et INTERDITE !Il sÕagit non seulement dÕune question de dŽmocratie vŽritable, mais aussidÕune question dՎthique et qui concerne les Droits de lÕHomme !

 

Une autre technologie concurrence et dŽpasse la pucesous-cutanŽe au niveau des dangers innommables quÕelle reprŽsente. Il sÕagit dela technologie des puces neurales et cŽrŽbrales pour humains, que nous allonsaborder ˆ prŽsent.

Les micro-puces neurales ou cŽrŽbrales

 

Le concept de micro-puce neurale ou cŽrŽbrale nÕest pas neufet date de plusieurs dŽcennies, lui aussi. A nouveau, ce concept fut testŽ surdes animaux avant dՐtre mis ˆ lÕessai chez les humains.

 

Le fait de placer une micro-puce dans le corps dÕun humainest dŽjˆ quelque chose qui, en soi, inspire de la mŽfiance et un sentiment derŽpulsion. Nous avons vu que la micro-puce sous-cutanŽe pour humains Žtait dŽjˆtrs dangereuse. Les puces neurales et cŽrŽbrales possdent les mmespossibilitŽs que la puce sous-cutanŽe et permettent donc de pister lÕindividu,de le contr™ler, de le surveiller. Et elles permettent aussi dÕaller encoreplus loin, comme nous allons le voir.

 

A prŽsent, imaginez une micro-puce plantŽe dans un nerfou dans le cerveau, car cÕest bien de cela dont il sÕagit. Cela signifietout dÕabord que si lÕon implante ce type de puce, le retirer requiert unneurochirurgien et une opŽration lourde. De plus, il sÕagit dÕune manoeuvreextrmement dŽlicate et dangereuse, voire mortelle ! Coupez dans unnerf, et une personne peut perdre (totalement ou partiellement) lÕusage dÕunbras, dÕune jambe, dÕun ĻilÉ Coupez dans le cerveau, et la personne peut treparalysŽe, perdre des fonctions importantes ou mme la vie ! Touchez ˆ lamoelle Žpinire, et les consŽquences seront irrŽversibles ou mortelles. Autrement,dit, une puce neurale ou cŽrŽbrale placŽe dans lÕindividu signifie quelÕextraction de cette puce est extrmement risquŽe, voire impossible !

 

Ce quÕil faut surtout voir, cÕest lÕesprit dans lequel cespuces ont ŽtŽ dŽveloppŽes. Car, comme dÕhabitude, la propagande des mŽdias vousservira sur un plateau toute une sŽrie dÕarguments plus Ē humanistes Čet Ē convaincants Č les uns que les autres, mais en occultant lerevers de la mŽdaille et les aspects nŽgatifs qui, dans ce cas prŽcis, sontabsolument inhumains, odieux, catastrophiques et intolŽrables !!!

 

Le Pr. JosŽ Delgado, qui a inventŽ dans les annŽes1960 le Ē Stimoceiver Č, lÕun des premiers implants cŽrŽbraux decontr™le, est notamment cŽlbrepour avoir rŽussi ˆ donner lÕordre de stopper net, ˆ lÕaide dÕune tŽlŽcommande,ˆ un taureau lancŽ en pleine course lors dÕune corrida et auquel une pucecŽrŽbrale avait ŽtŽ implantŽe.

Ce mme Pr. Delgado a dit : " Nous avonsbesoin d'un programme de psychochirurgie pour le contr™le politique de notresociŽtŽ. Le but est le contr™le physique de l'esprit. Chacun qui dŽvie de la norme donnŽe peut tre chirurgicalementmutilŽ.

L'individu peut penser que la rŽalitŽ la plus importante estsa propre existence, mais c'est seulement son point de vue personnel. Mme sicette attitude libŽrale est trs sŽduisante, ceci manque de perspectivehistorique. L'homme n'a pas le droit de dŽvelopper sa propre faon depenser. Nous devons contr™ler le cerveau Žlectriquement. Un jour les armŽes et les gŽnŽraux seront contr™lŽspar stimulation Žlectrique du cerveau."

 

Le but est donc clair et ne prte ˆ aucune confusion :cÕest bien de contr™le des populations dont il sÕagit, du contr™le TOTAL desindividus et de leur esprit, et de la crŽation dÕune sociŽtŽ TOTALITAIRE danslaquelle toute attitude sera surveillŽe, contr™lŽe et imposŽe selon la volontŽdu pouvoir en place !

 

A prŽsent, voyons voir o lÕon en est aujourdÕhui, quelssont les prŽtextes invoquŽs, les buts avouŽs, les non-dits et les dangers parrapport ˆ ces puces neurales ou cŽrŽbrales.

 

Tout dÕabord, les expŽrimentations sur les animaux sepoursuivent, et sont suivies trs rapidement par des expŽrimentations sur leshumains.

 

Le prŽtexte principal qui est invoquŽ est un argumentmŽdico-humaniste, et qui est donc trs difficile ˆ combattre. On a proposŽlÕexpŽrimentation de ces puces neurales et cŽrŽbrales, essentiellement auxUSA, dans des champs dÕinvestigation liŽs ˆ la mŽdecine, et surtout concernantdes patients lourdement handicapŽs ou atteints de maladies graves. AudŽpart, on a proposŽ ces puces pour ralentir les effets de la maladiedÕAlzheimer ou pour calmer les tremblements liŽs ˆ la maladie de Parkinson.CÕest dÕailleurs en France que lÕon a commencŽ ce genredÕexpŽrimentation ! Remarquez bien quÕil ne sÕagit pas dÕun moyen deSOIGNER la maladie, mais simplement dÕen attŽnuer les effets indŽsirables !

 

Parmi les entreprises qui commercialisent ce genre desystme de puce cŽrŽbrale, on peut par exemple citer la sociŽtŽ amŽricaine Cyberkinetics,avec ses deux immondes systmes de puce et de stimulateur cŽrŽbraux, leBrainGate et le NeuroPort, dont lÕun devrait tre commercialisŽ cetteannŽe !

 

On a vite intŽgrŽ dÕautres types de malades. On aainsi dŽveloppŽ des systmes qui permettraient ˆ un aveugle, ˆ partir de cespuces neurales et cŽrŽbrales couplŽes ˆ un appareillage Žlectronique complexe,de recouvrer la vue, ou du moins une Ē vue Žlectronique Č. Onest en train en ce moment de tester des systmes qui, ˆ lÕaide de pucesneurales, permettent de connecter les nerfs dÕun amputŽ ˆ un membrecybernŽtique, ce qui lui permet de retrouver une certaine autonomie... CenÕest plus de la science-fiction, cÕest ce qui est en train dՐtre expŽrimentŽ,en ce moment !

 

A prŽsent, on a commencŽ ˆ sÕoccuper dÕun autre type depatient : les dŽpressifs profonds et autres maniaco-dŽpressifs ! Ces gens qui, comme le souligne une Žtude amŽricaine, ne sont plus productifspour la sociŽtŽ, sont trs mal dans leur peau et souvent au bord du suicide. Ila ŽtŽ dŽmontrŽ quÕune puce implantŽe dans leur cerveau et Žmettant des ondes ˆcertaines frŽquences ainsi que des impulsions Žlectriques permettait de rendreun certain pourcentage de ces dŽpressifs plus Ē heureux Č,dՎquilibrer le taux de leurs hormones (et nous savons que les hormones ont unimpact sur lÕhumeur de la personne Š le taux de sŽrotonine joue sur lÕhumeur,par exemple) ainsi que de les rŽinsŽrer dans la vie sociale et (surtout) dansla vie active, ce qui amŽliore lՎconomie et la rentabilitŽ du Systme .

Nous avons vu que la modification du comportement est dŽjˆpossible avec les puces sous-cutanŽes. Ici, lÕeffet est encore renforcŽ,puisque cÕest directement sur le cerveau ou les nerfs que lÕon agit.

DŽjˆ ici, les arguments ont tendance ˆ sortir de lՎthiqueet de la moralitŽ. Mais ce nÕest quÕun dŽbut.

 

DÕautres applications des puces neurales et cŽrŽbrales sontdŽveloppŽes en ce moment. Il sÕagit dÕapplications qui visent non plus letraitement mŽdical en soi, mais la soi-disant Ē AMELIORATION DES CAPACITESHUMAINES Č ! Par exemple, lÕodieux Ē brain machineinterface program Č (programme dÕinterface machine-cerveau) financŽpar la DARPA (une agence du ministre de la dŽfense amŽricain qui sÕoccupe desavancŽes technologiques de pointe) a permis ˆ des amputŽs ou ˆ des paralysŽs dese servir dÕune puce implantŽe dans leur cerveau et appelŽe M.M.E.A.(multiple micro electrode array ou batterie multiple de micro Žlectrodes)afin de diriger leur fauteuil Žlectrique ou dÕenvoyer un e-mail par la seuleforce de la pensŽe, la puce jouant un peu le r™le de Ē tŽlŽcommande Čentre lÕindividu et la machine. Mais soyons rŽalistes : le vŽritable butde la DARPA (une agence militaire, rappelons-le) nÕest pas de guŽrir lesparalytiques ni de rendre la santŽ aux malades ! DÕailleurs, dans certainsprojets de cette agence, on hŽsite pas ˆ dire que lÕon souhaite amŽliorerles soldats afin quÕils ne deviennent pas le maillon faible sur les champs debataille du futur !

 

Ceci est tellement vrai que de rŽcents articles faisaientŽcho des projets de lÕarmŽe amŽricaine dÕimplanter certains soldats avec despuces cŽrŽbrales ! Les puces en question court-circuiteraient ouremplaceraient carrŽment lÕhippocampe, une partie du cerveau qui sert ˆ FIXERLES SOUVENIRS. Le prŽtexte invoquŽ cette fois Žtait que gr‰ce ˆ ces puces, lessoldats se souviendraient parfaitement de tout leur entra”nement et de leursordres de mission ! Mais on peut trs bien percevoir un autre avantage,bien plus inhumain, dÕavoir des soldats qui ne seraient plus capables de fixerles souvenirs : ils ne se souviendraient plus des horreurs du champ debataille, quelles quÕelles soient ! Pratique pour les gens qui dirigentles troupes, puisque lÕon Žvite ainsi aux soldats des traumatismespsychologiques trop importants, et donc on conserve les soldats plus longtemps,avec moins de problmes liŽs aux soucis de santŽ psychologique, ˆ la dŽsertion,ˆ lÕenr™lement et au recrutement. On pourrait donc faire commettre les piresbarbaries aux soldats sans que ceux-ci en aient le souvenir !Immonde !

 

Certaines puces possdent aussi des capacitŽs de stockage dedonnŽes (puces de mŽmoire). Certains Žtudiants universitaires franais,ignorant tout des dangers de ce genre de puce, ont dÕailleurs dŽclarŽ quÕilsŽtaient prts ˆ se faire implanter dans le cerveau une puce de mŽmoire afin demŽmoriser, de stocker et de pouvoir restituer la matire de leurscours plus facilement ! Ils nՎtaient certainement pas au courant desdangers de ce genre de puce, sans quoi ils nÕauraient pas proposŽ une telleidŽe !

 

Dans les cas dont nous venons de parler, le butnÕest plus de soigner ni de guŽrir, mais de TRANSFORMER LÕINDIVIDU afin dÕenagrandir les capacitŽs et les pouvoirs (le cyborg nÕest plus tr sloin). Bref, on veut soi-disant en faire un Ē surhomme Č. Comme nouspouvons le voir le vieux mythe nazi de lÕUbermensch (surhomme) nÕa jamais ŽtŽ aussivivace ! Mais nous allons voir que derrire toutes ces intentionscompltement folles se cache un danger plus grand que tous les autres.

 

Les puces cŽrŽbrales telles que la M.M.E.A. permettent ˆlÕindividu dÕagir sur lÕextŽrieur (exemple : le tŽtraplŽgique qui, viacette puce cŽrŽbrale, envoie un e-mail sur un ordinateur spŽcialement adaptŽ etpar la seule force de la pensŽe). Mais ce que lÕon cache jusquՈ prŽsent, cÕestque lÕinverse est vrai Žgalement : cette puce cŽrŽbrale permet ˆ lÕextŽrieurdÕagir directement sur lÕindividu !

 

Comment cela est-ce possible et comment celafonctionne-t-il ?

 

Les scientifiques qui ont testŽ cette puce ont remarquŽ quechaque mouvement que nous faisions, ainsi que chaque Žmotion, possde une formedÕonde prŽcise avec une frŽquence particulire. LÕindividu pucŽ, reliŽ ˆ unordinateur, pensait, se concentrait ou effectuait des gestes, et ˆ lÕaide demachines (ŽlectroencŽphalogramme, ordinateurs etc.), on pouvait percevoir leschŽma des ondes qui correspondaient ˆ chaque geste et chaque Žmotion. Petit ˆpetit, les scientifiques ont enregistrŽ toute une sŽrie de ces schŽmas dÕondessur ordinateur et ont ainsi constituŽ une base de donnŽes sÕy rapportant.

 

Via la puce cŽrŽbrale, qui sert comme Žmetteur mais aussicomme rŽcepteur, lÕindividu peut envoyer un ordre ˆ une machine. MaislÕinverse est vrai aussi : en ayant repŽrŽ un individu pucŽ, unepersonne qui, Žtant en, possession de moyens de communication avancŽs ainsi quede la base de donnŽes correspondant aux schŽmas Žmotionnels ou gestuels delÕindividu, pourrait par exemple fort bien envoyer le schŽma dÕondes et defrŽquence correspondant ˆ lÕangoisse par satellite. Le satellite envoie ensuitele schŽma dÕondes aux bases terrestres et aux antennes-relais proches du lieuo lÕindividu pucŽ se trouve ou, mieux encore, le satellite repre directementlÕindividu et envoie le schŽma dÕondes ˆ cet endroit. La puce implantŽe dans lecerveau de lÕindividu, qui fonctionne comme un Žmetteur mais aussi comme unrŽcepteur, capte le schŽma dÕondes de lՎmotion Ē angoisse Č et leretransmet au cerveau, au nerfsÉ et lÕindividu commence ˆ angoisser !On pourrait faire de mme en transmettant le schŽma dÕondes correspondant aumouvement Ē lever la jambe Č, et lÕindividu, commandŽ ˆ distance,lverait la jambe !

 

On peut mme faire pire, car les scientifiques savent,via la puce cŽrŽbrale, exciter le centre du plaisir ou le centre de la douleurˆ distance ! Avec la puce cŽrŽbrale, on pourrait donc mme provoquer uneviolente douleur ˆ distance chez les individus !

 

Imaginez ce genre dÕarme entre les mains dÕungouvernement ! Imaginez le terrible pouvoir que les autoritŽs pourraientexercer sur un individu ! Tout individu pourrait tre totalement pistŽ etcontr™lŽ, dans ce quÕil ressent comme dans ce quÕil fait ! Contr™le ducorps et de lÕesprit ! Et imaginez surtout ce quÕun gouvernementpourrait entreprendre contre les activistes, protestataires, manifestants, oucontre tout citoyen qui dŽroge ˆ la moindre rgle (mme injuste) dusystme !

 

Voilˆ le terrible risque que les puces neurales etcŽrŽbrales reprŽsentent, et voilˆ aussi les raisons pour lesquelles nous nepouvons pas laisser ce genre de technologie se dŽvelopper !

 

Vous pensez que cela nÕarrivera jamais chez nous ?Vous vous trompez ! DÕailleurs, dans son rapport sur les Ē implantsTIC Č (dont font partie les puces sous-cutanŽes et les puces neurales etcŽrŽbrales), le comitŽ dՎthique travaillant pour la Commission europŽenne areconnu Ē lÕutilitŽ Č de certaines de ces puces, y compris neuraleset cŽrŽbrales ! Il est donc dans lÕintŽrt de tous de rŽagir contre cesimplants, et vite !

 

Les puces ˆ ADN ou puces gŽnŽtiques

 

Autre type de puce, autres risques. Une fois de plus, nousnous trouvons devant une innovation technologique prŽsentŽe par les mŽdiascomme un Ē progrs mŽdical Č.

 

En effet, les puces ˆ ADN ou puces gŽnŽtiques, ŽgalementappelŽes Ē puces-laboratoires Č (lab on a chip) permettent, via touteune sŽrie de capteurs et de rŽactifs, dÕanalyser un Žchantillon de lÕADN dÕunepersonne. Ces puces, qui sont minuscules, permettent de remplacer tout unlaboratoire compliquŽ (et les personnes qui y travaillent aussi, dÕo unemenace, directe ou indirecte, pour lÕemploi).

 

Elles permettent de repŽrer si lÕindividu est malade ouest prŽdisposŽ ˆ treatteint dÕune maladie ou dÕune allergie particulire. Et de plus, lˆ oles analyses gŽnŽtiques mettent plusieurs jours, voire des semaines avant delivrer leurs rŽsultats, les puces permettent de conna”tre de faon fiable lesrŽsultats bien plus rapidement !

 

Il sÕagit ici, bien entendu, des applications positives queles mŽdias nous prŽsentent sans le moindre esprit critique.

 

Pourtant, il existe ˆ nouveau de sŽrieux risques liŽs ˆ cespuces-laboratoires. A lÕheure o des bases de donnŽes dÕADN sont en train dese constituer, nous sommes en droit de nous faire du soucis quant ˆ lÕutilisationque lÕon pourrait faire des rŽsultats des analyses de lÕADN.

 

Au Royaume-Uni par exemple, une base de donnŽes ADN demilliers de jeunes et mme de mineurs dՉge a ŽtŽ constituŽe. Il ne sÕagit pasde criminels ni de dŽlinquants, mais la base de donnŽes existe !

 

Avec ces bases de donnŽes dÕADN et les faiblesses que lapuce-laboratoire rŽvle par rapport ˆ lÕindividu, lÕEtat possderait une armepotentielle contre celui-ci.

 

Mais lÕEtat nÕest pas le seul danger. Sur base de cesprŽdispositions aux maladies et aux allergies, on pourrait refuser un emploi ˆune personne, voire un prt. On pourrait aussi refuser une assurance, ou fairepayer cette personne plus cher pour une assurance. Au Royaume-Uni, lesassureurs commencent dÕailleurs ˆ sÕintŽresser ˆ ce genre de chose. Le risqueest donc bien rŽel.

 

Le dŽpistage de maladies par lÕanalyse de lÕADN peut donctrs vite se muer en un facteur de discrimination supplŽmentaire, basŽsur les faiblesses gŽnŽtiques. Or, les puces ˆ ADN vont permettre uneaugmentation du nombre de ces analyses, ˆ un moindre cožt et avec des rŽsultatsqui seront connus rapidement.

 

Les nanopuces

Avec la nanotechnologie, la miniaturisation va devenir undes autres risques majeurs de toutes ces puces malfaisantes. A lÕheureactuelle, les plus petites puces se mesurent enÉ nanomtres (des millionimesde millimtre), soit ˆ lՎchelle molŽculaire. Ainsi, les sociŽtŽs japonaises Sony, Toshiba et NEC Electronics sesont associŽes dernirement pour dŽvelopper des puces de 45 nanomtres.

Intel, premier fabricant mondial de semi-conducteurs, avait dŽjˆ annoncŽ endŽcembre 2005 la construction d'une usine de puces de 45 nanomtres en Isra‘l,un projet ŽvaluŽ ˆ plus de 3,5 milliards de dollars (2,97 milliards d'euros).

 

Avec une taille si rŽduite, les Ē puces Č enquestion ne sont plus que des amas de molŽcules, mais surtout, ellesdeviennent invisibles ˆ lÕĻil nu et tout ˆ fait imperceptibles pour lÕindividu.Leur usage peut donc tre aussi dangereux que sournois.

 

Une nanopuce pourrait tre avalŽe, inhalŽe ou mme seglisser dans les pores de la peau dÕun individu, ˆ son indu et sans sonconsentement ! Et ce genre de dispositif, en raison de sa tailleinfinitŽsimale, nÕest pas repŽrable !

 

Bien sžr, la nanotechnologie nÕen est encore quՈ sesbalbutiements mais, dŽjˆ, des dangers terribles et des problmes Žthiques aigusse posent.

 

Les possibilitŽs des nanopuces sont encore relativementlimitŽes, mais cela ne durera pas longtemps. En outre, on a dŽjˆ pensŽ auxnanopuces dÕidentification, et des applications MILITAIRES ont dŽjˆ ŽtŽ testŽesdans ce sens ! On a aussi commencŽ ˆ crŽer des RESEAUX de nanopucesqui communiquent entre elles. CÕest le cas, par exemple, du systme SmartDust (Ē poussire intelligente Č).

On a bien sžr parlŽ dÕapplications mŽdicales desnanoparticules. Ainsi, une nanoparticule pourrait tre programmŽe pourrepŽrer les cellules cancŽreuses et pour les Žliminer. Ce que lÕon dit moins,cÕest que ces nanoparticules pourraient trs bien servir dÕarmes, en ŽtantprogrammŽes pour dŽtruire les cellules ou en les Ē dŽtraquant Č aulieu de les soigner !

 

Des forces policires et de contr™le renforcŽes

 

En plus de toutes ces technologies liberticides, la luttecontre le terrorisme a vu, un peu partout sur la plante, une augmentationde la prŽsence policire. Voire mme parfois de troupes militaires.

 

Contr™le de personnes Ē suspectes Č dans le mŽtro deLondres par des policiers en arme, arsenal policier lors de manifestations ˆNew York, intervention de la police fŽdŽrale lors dÕune fausse alerte ˆ labombe ˆ BruxellesÉ

 

La psychose du terrorisme, savamment entretenue par lesmŽdias, a bien Žvidemment montŽ dÕun cran aprs les attentats de Madrid et deLondres, amenant derechef lÕamŽlioration et la modernisation des moyensdÕinvestigation policiers.

 

En outre, dŽsormais, dans certains pays (dont laBelgique), les forces de police ont reu, via de nouvelles loisliberticides, lÕautorisation de mener des Ē techniques spŽcialesdÕinvestigation Č sans mandat dÕarrt obligatoire, ˆ nÕimporte quel momentdu jour et de la nuit, y compris la fouille du domicile des suspects et ˆlÕinsu de ceux-ci.

 

Les camps dÕinternement pour civils et les prisons secrtes de torture

 

Nous avons tous entendu parler de la prison de Guantanamo.BasŽe en dehors des USA, ˆ Cuba, cette prison possde lÕextraordinaire facultŽde violer les droits de lÕhomme et les accords de Genve sur les prisonniers deguerre sans quÕaucune sanction internationale ne soit intervenue ˆ lÕencontredes Etats-Unis. En outre, les USA dŽtiennent, depuis quelques annŽes dŽjˆ,plusieurs centaines de dŽtenus prŽsumŽs Ē terroristes Č qui ont ŽtŽ arrtŽssans accusation , sans mandat, et qui nÕont toujours pas reu (ˆlÕexception dÕune dizaine dÕentre eux) de procs !

 

Ce qui est nettement moins connu, cÕest que les USApossdent, sur leur propre territoire, prs de 800 prisons qui ont ŽtŽtransformŽes en Ē camps de dŽtention pour civils Č !LÕex-ministre de la Ē Justice Č des USA, John Ashcroft, a notammentparticipŽ activement ˆ la crŽation de ces camps. Tout rŽcemment, la compagnieHalliburton (qui appartient ˆ Dick Cheney, le vice-prŽsident des USA) a reu$385 millions afin de construire des camps de ce genre ! Ces camps sontrŽservŽs pour les CIVILS, etnon plus ˆ des terroristes ou ˆ des criminels de guerre. Et comme les USAsont en train de surveiller et dÕespionner de plus en plus les manifestants, lesactivistes et autres contestataires, on peroit clairement la dŽrive qui est entrain de mener ˆ la dictature. On a en fin de compte la nette impressionque lÕhistoire se rŽpte, et que les nouveaux camps de concentration nazis sonten train de sÕouvrir.

 

En tant quÕEuropŽens, nÕayons pas la na•vetŽ arrogante depenser que nous sommes ˆ lÕabri de telles mesures : il y a peu, auPays-Bas, une prison Ē Big Brother Č a ŽtŽ ouverte ˆ Lelystad.Cette prison, rŽservŽe ˆ la petite criminalitŽ, est en rŽalitŽ destinŽe ˆ toutepersonne ayant commis un petit dŽlit, si minime soit-il (par exemple, les presqui ne paient pas les pensions alimentaires de leurs enfants, ou les gens quiont commis un menu larcin dans une Žpicerie) ! Les prisonniers y sontfilmŽs en permanence, et un systme capable de dŽtecter lÕhumeur y a ŽtŽplacŽ !

 

Ajoutons encore ˆ ces faits inquiŽtants les ignobles Ē prisonssecrtes Č de torture de la CIA. La prison la plus connue de ce genreest certainement Abou Ghra•b (Irak), qui a fait scandale dans la presse. Maiselle nÕest pas la seule. Ces prisons sont localisŽes un peu partout, ycompris en Europe. Des citoyens europŽens suspectŽs de terrorisme ont ainsiŽtŽ kidnappŽs, emmenŽs dans ces prisons secrtes par avion, torturŽs (parfois ˆmort !), et ce avec lÕaccord tacite de nos gouvernementseuropŽens ! En effet, Craig Murray, ancien ambassadeurbritannique en OuzbŽkistan entre 2002 et 2004 et qui a ŽtŽ contraint par legouvernement ˆ dŽmissionner car il avait publiŽ sur son site web des informationssur ce genre dÕactivitŽs sales de son pays, a dŽnoncŽ ces faits et a affirmŽque lÕUnion europŽenne Žtait au courant de ce type de pratiques criminelles.

 

Bizarrement, malgrŽ les violations rŽpŽtŽes des dŽcrets etdu droit international, personne nÕose traduire en justice les coupables dugouvernement amŽricain et leurs complices des gouvernements europŽens. Nousvivons dans une Žpoque o la peur et la l‰chetŽ priment, et o lÕon acceptelÕinacceptable. Lˆ aussi, il y a un lien avec lÕAllemagne nazie. Car si lesNazis ont rŽussi ˆ commettre tous leurs horribles mŽfaits, ce futessentiellement gr‰ce au silence coupable et ˆ lÕacceptationde la population allemande.

 

Ē Nous nÕoublierons jamais Č, disaient-ils enparlant des leons ˆ tirer de la seconde guerre mondialeÉ En rŽalitŽ, il semblebien que lÕhumanitŽ nÕait pas retenu grand chose !

 

Ces camps dÕinternement pour civils et prisons de tortureconstituent le danger ultime de la sociŽtŽ de surveillance, de contr™le et derŽpression. Nous sommes engagŽs dans une logique qui est celle-lˆ. Il est grand temps de sÕen rendre compte, dele reconna”tre et de sÕinsurger contre cet Žtat de fait, sinon nous nous retrouverons, demain, au seinde la sociŽtŽ du Ē 4e Reich Č !

 

Un dŽbat public inexistant

 

Toutes ces mesures et technologies nous sont prŽsentŽes parla propagande des mass mŽdias comme nŽcessaires, bŽnŽfiques, sŽcurisantes. Encela, la presse Žcrite ou tŽlŽvisŽe applique ce que ceux qui la dirigent (lesgroupes transnationaux ou le gouvernement) lui ordonnent.

 

Les citoyens sont ainsi maintenus dans une vision biaisŽeet orientŽe, et dans lÕignorance des dangers et dŽrives rŽels des lois ettechnologies liberticides. Cela empche bien Žvidemment les rŽactionspopulaires (Ē ne pas faire de vagues Č = un des grands principesdes mŽdias).

 

Quant au dŽbat public, fort est de constater quÕil estinexistant ou en tout cas rŽduit ˆ son plus strict minimum.

 

Il faut de plus signaler que toutes ces lois et mesuresliberticides sont prises sans la moindre consultation populaire dŽmocratique.Les gens au pouvoir dŽcident, Žventuellement en concertation avec lessecteurs de lÕindustrie concernŽs. Le processus dit Ē dŽmocratique Čse limite ˆ cela.

 

On nous prŽsente de plus comme Ē inŽvitable Č,sous des prŽtextes de soi-disant Ē sŽcuritŽ Č et de soi-disantĒ humanisme Č, le fait que nous devrions abandonner une partie de noslibertŽs et de notre vie privŽe. Ceci est bien entendu une escroquerietotale et une faon fourbe de Ē justifier Č lÕagrandissement systŽmatiquedes pouvoirs de lՎtat et la dictature.

 

Il serait grand temps que les citoyens du monde etde notre pays se rŽveillent et se battent pour conserver ce que leurs anctresont acquis parfois au prix de leur vie : une dŽmocratie vŽritable, des libertŽs,une vie privŽe et des droits inaliŽnables.

 

Sans quoi, la sociŽtŽ de demain risque fort deressembler ˆ celle de lÕAllemagne dÕil y a 65 ans, ou pire encoreÉ

 

Vic Flame.


 

ANNEXE

 

Quelques sources sur le web :

 

http://theresistancemanifesto.com/modules.php?name=Forums&file=viewtopic&t=170

http://www.implanter.org

http://www.onnouscachetout.com/forum/

http://www.conspiration.cc

http://www.verichipcorp.com

http://www.trovan.com/products100ih.htm

http://www.nocards.org/

http://www.spychips.com

http://www.prisonplanet.com

http://www.rfidgazette.org/

http://www.rfidjournal.com/

http://europa.eu.int/comm/european_group_ethics/docs/avis20fr.pdf

http://www.cyberkineticsinc.com/content/index.jsp

 

 

Article terminŽ le 03/03/2006.